Inca Empire

12 nov. 2010 | par Le Zeptien

Spécifications de la partie


Nombre de joueurs
4
Date
12 nov. 2010

Spécifications du jeu


Nombre de joueurs
3 à 4 joueurs
Âge
à partir de 12 ans
Durée
120 minutes
Date de sortie
1 janv. 2010
Auteur(s)
Alan D. Ernstein
Illustrateur(s)
Alexandre Roche
Editeur(s)
White Goblin Games

Scores

# Nom Score
1 Eric 172
2 Le Zeptien 178
3 Vincent 155
4 Melias 168
Réagir à cette partie de jeu

Il y a 2 commentaires

Le Zeptien
By Ed_ | 12 nov. 2010 à 00:00

Et bien, ça donne salement envie tout ça !

Le Zeptien
By Le Zeptien | 12 nov. 2010 à 00:00

Hier, partie découverte de Inca empire de monsieur Alan D. Ernstein.

Quatre joueurs se sont lancés dans l’aventure de cet empire qui connaîtra la fin

terrible que l’on sait, avec l’arrivée des colons espagnols. Mais tout cela appartient à l’Histoire aujourd’hui, et tout en préparant le jeu, j’ai expliqué les règles à mes trois camarades incas. Ces règles ne sont pas compliquées d‘ailleurs, mais il faut veiller à ne pas louper quelques subtilités et bien préciser certains points ça et là.

Comme souvent, ce sont les cartes qui ajoutent quelques complexités, en raison des dérogations qu’elles apportent aux règles communes. Nous allons d’ailleurs commettre des erreurs d’interprétations sur deux cartes, mais rien de bien grave en tout cas, car nous nous sommes bien amusés et disons-le tout net, ce fut une belle partie à supense.

Pour ceux qui ne connaitraient pas le jeu, chaque joueur représente une famille inca qui, en partant de Cuzco, doit agrandir et faire prospérer l’empire pour marquer des points de renommés.

On construit un réseau de routes, on fait des conquêtes, on construit des cités et des bâtiments spécifiques, le tout en essayant de semer des embuches sur les routes des autres joueurs : El nino, troubles ruraux, épidémie, éclipse solaire, et population offrant plus de résistance à la colonisation font partie des réjouissances que vous réservez en générale aux autres. Par contre, vous essayer d’avoir de la main d’œuvre en plus, la possibilité de construire des routes supplémentaires, des points bonus au moment de la construction de tel ou tel bâtiments, etc...Bref, on est tous des incas, travaillant pour la gloire de l'empereur et la grandeur de l'empire, mais on en est pas moins en concurrence.

Question mécanismes, je crois que nous avons tous trouvé vraiment astucieux la phase dite « Phase du soleil », avec possibilités de fourberie, qui permet à chaque joueur de poser une cartes sur un petit plateau. Cette carte, si elle est bénéfique pour vous, le sera potentiellement aussi pour un autre joueur. Si elle est plutôt destinée à casser les pieds, vous serez tentés de la poser de manière à gêner deux de vos adversaires. Mais c’est parfois encore plus subtil que ça, surtout au moment de la poser (dans un ordre précis, et une seule par quartier à chaque phase).

Je ne vais pas me lancer dans une description du jeu, mais il y aurait beaucoup à dire de cet Inca Empire, aux mécanismes plaisants. Je ne peux toutefois m’empêcher de préciser que, puisque nous sommes tous des incas dans le jeu, ce qu’un joueur construit peut profiter aussi à un ou plusieurs autres joueurs (ça profite à l’empire quoi…) : il suffit qu’ils raccordent ce bâtiment à leurs réseaux pour marquer eux aussi des points à chaque décompte, et là, on voit immédiatement poindre à l’horizon des stratégies de placements pas piquées des vers.

Mélias, en fin de partie, à déclarer que des nouveautés d’Essen, c’est pour le moment sa plus belle découverte…et il est pas facile à contenter Mélias. Concernant les points, la course-poursuite fut haletante, et il me tardait de voir arriver Pizzaro. Oui, nous avons joué avec une variante proposée dans les règles qui met fin à la partie dans la dernière ère à un moment…inconnu. On retourne un des 4 jetons espagnols après une phase du peuple : si c’est un bateau, tout va bien, on poursuit notre tâche. Mais si jamais c’est le portrait du célèbre conquistador, la partie prend fin immédiatement, et on passe au dernier décompte. J’ai eu très chaud, car je termine avec 6 petits points devant le second, ce qui voulait dire qu’il revenait très fort. Pizzaro m’a sauvé car grâce à lui, nous n’avons pas joué les deux dernières phases (Soleil et peuple) de l’ère. Les scores sont finalement très serrés.

Une petite critique en ce qui me concerne : d‘abord, ne faites pas bouger le plateau (ou ne laisser pas tomber quelque chose dessus) pour ne pas déplacer les petite barrettes en bois qui simulent les routes : il serait ensuite bien difficile de s’y retrouver, tant le réseaux devient dense, avec des petits pions partout. Ensuite, cette densité demande une certaine attention (petit problème de lisibilité, mais rien de rédhibitoire) au moment des décomptes (6 décomptes de points pendant la partie) pour ne rien omettre…et hier soir, j’avais en plus oublié mes lunettes. Pour Eric, les pèlerinages sont un peu trop forts, mais j'en suis pas persuadé...et de toute manière, les règles autorisent à jouer sans.

Un bien beau et bon jeu. Il me tarde d’y rejouer tant Inca empire m’a séduit et la partie fut passionnante.