Lancaster

13 juil. 2011 | par Le Zeptien

Spécifications de la partie


Nombre de joueurs
3
Date
13 juil. 2011

Spécifications du jeu


Nombre de joueurs
2 à 5 joueurs
Âge
à partir de 10 ans
Durée
60 minutes
Thèmes
Médiéval
Date de sortie
10 juin 2011
Auteur(s)
Matthias Cramer
Illustrateur(s)
Claus Stephan, Martin Hoffmann
Editeur(s)
Queen games

Scores

# Nom Score
1 Zhor 3
2 Tyrion 2
3 Le Zeptien 1

Photos

Réagir à cette partie de jeu

Il y a 1 commentaire

Le Zeptien
By Le Zeptien | 13 juil. 2011 à 23:20

Lancaster hier soir, sur la table de mon repère ludique personnel. Monsieur Zhor et moi expliquons les règles à monsieur Tyrion, et nous voilà partis pour découvrir ce Queen Games aux règles françaises hésitantes. Remarquez, il y a aussi un truc curieux dans les règles anglaises, mais bon, je vais vérifier cela plus tard.

Une fois la partie terminée, unanimité : Lancaster est vraiment très bien. Le thème est un peu en retrait, il n’y a pas vraiment de surprise parmi les mécanismes, mais on a senti qu’il y avait différente manières de conduire sa partie, avec une bonne interaction (directe et indirecte) sur les phases de poses et de votes. Oui, car même à 3, il y a eu des coups pendables et des éjections sévères ; A 4, cela doit être encore plus tendu. Monsieur Zhor soupçonne un peu de chaos à 5 (j’en suis pas certain en ce qui me concerne), mais le plus simple sera de vérifier.

Durant le jeu, on a découvert des possibilités de fourberie : par exemple avec la tuile bleue des conflits qui permet de prendre un noble de son choix sur le plateau, ou bien encore l’enlisement de conflit qui peut être dans certains cas assez profitable pour un joueur seul présent.

La phase de vote, avec bluff et suspense, est drôle et tendue. On a vu par exemple une loi adoptée juste pour faire disparaître une loi profitable à certains…et des lois non adoptées parce qu’une des lois en vigueur était très profitable pour d’autres (j’en sais quelque chose).

Développer son château, jouer sur la collecte des nobles, aller guerroyer sur les différents conflits, avoir le plus de chevaliers (et donc d’actions) possible, se positionner en choisissant les bonnes provinces au bon moment, chasser un intrus, voter en dosant bien les voix, avoir assez d’or et d’écuyers...le jeu proposent plein de petites options qui obligent à faire des choix souvent difficiles. Au sein même du château, poser le bon développement (ou des chevaliers) est presque un petit casse-tête car cela détermine un peu vos orientations stratégiques. Comme souvent, il va parfois vous manquer la voix, la pièce d’or, l’écuyer, ou le chevalier qu’il fallait à un moment donner.

Je vais souffrir sur une loi qui par 2 fois, sera particulièrement profitable à mes adversaires.

La fin de partie sera une course pour gagner un maximum de points de puissance, mais je vais la perdre. Mes deux adversaires finissent loin de mon marqueur qui fut pourtant en tête jusqu’au troisième tour. Au début du second tour, je n’avais que 2 chevaliers, dont un coincé dans un conflit enlisé. Au 4ième tour, je vais me faire chasser de deux ou trois provinces dont j’avais vraiment besoin. En manque d’écuyers, je me suis rabattu sur les conflits et je crois qu’ils m’ont rapporté pas mal de points au final. Mais question développement château et nobles, j’étais largement à la ramasse.

Vraiment très intéressant ce Lancaster. 5 tours, cela semble peu, mais la pression monte progressivement et comme les joueurs ont, théoriquement, presque tous leurs chevaliers à jouer sur le dernier tour, la lutte est rude, tout en demandant une certaine finesse et un bon timing de pose. Les dernières lois permettent de gagner des points grâce à l’argent et aux écuyers, mais en cas d’égalité sur la puissance et les développements, ils sont pris en compte…donc dépenser (et combien) ou pas dépenser, telle est alors la question.

Belle partie, aux résultats serrés (pour les deux premiers). Lancaster, un jeu à suivre…et à rejouer !