Les Chevaliers de la Table Ronde

6 juin 2008 | par Le Zeptien

Spécifications de la partie


Nombre de joueurs
7
Date
6 juin 2008

Spécifications du jeu


Nombre de joueurs
3 à 7 joueurs
Âge
à partir de 10 ans
Durée
90 minutes
Mécanismes
Coopératif, Objectif secret
Thèmes
Médiéval
Date de sortie
1 janv. 2005
Auteur(s)
Bruno Cathala, Serge Laget
Illustrateur(s)
Julien Delval
Editeur(s)
Days Of Wonder

Scores

# Nom Score
1 Tristan
2 Galahad
3 kay
4 Perceval
5 Palomides
6 Gauvin
7 Arthur
Réagir à cette partie de jeu

Il y a 3 commentaires

Le Zeptien
By Le Zeptien | 6 juin 2008 à 00:00

"Chers Compagnons ! Allons braver le mal avec ardeur ! Défendons Camelot avec entrain ! Je vous invite à entrer dans la légende ! Ce qui nous attend dans cette aventure, ce n'est pas seulement la gloire ou la fortune, ce n'est pas seulement renommée et pouvoir ! Si nous réussissons, jamais on oubliera vos noms ! Ce que je vous offre, c'est de gagner votre immortalité !"

Voilà un solide discours par lequel notre bon roi Arthur aurait pu commencer..mais...heu, hier soir, il devait être un peu fatigué, et c'est avec pour seule phrase d'encouragement un "Bon allez les gars, on y va, on a du boulôt" que nous nous sommes lancés dans l'inconnu, l'estomac un peu serré, avec à l'esprit la perfide rumeur selon laquelle un félon se serait, peut-être, glissé parmi nous...

Et quelles aventures ! Des pictes et des saxons agressifs, une Excalibur qui ne cessait de progresser dans la mauvaise direction malgré nos efforts, une quête du Graal qui n'avançait pas (et même qui reculait), des catapultes (jusqu'à 11 à un moment donné...tout le monde tremblait) qui s'intallaient devant notre bon chateau de Camelot...bon, des succés quand même avec une victoire sur ce traitre de Lancelot, et ce malgré des intervention régulière de cette pecheresse de Morganne...notre ami Merlin est souvent venu à la rescousse, mais il pouvait pas être partout à la fois.

Arthur, notre bon roi parvint à obtenir de nombreuses épées blanches, et par un savant travail d'équipe, nous sommes parvenus à nous emparer d'Excalibur, à repousser Pictes et saxons, à vaincre le chevalier noir...mais le Dragon menacait et ses fichues catapultes revenaient sans cesse...il fallait en finir ! Nous avions accumulé des épées blanches, mais il y avait toujours cette suspiscion d'un félon agissant dans l'ombre et quelques épées noires avaient fait leur apparition sur notre bonne Table, rendant encore possible la victoire du mal et du traitre....

Le roi Arthur voit une issue et confie alors à Sire Kay une carte pour finir de repousser les Pictes, et poser ainsi une dernière épée blanche pour nous donner la victoire. Quand le tour de sire Kay arrive, après Tristan, Galahad et Palomides...surprise ! sire Kay pointe son doigt vers Galahad et l'accuse de félonie !! Galahad proteste, mais doit montrer sa carte...et il était loyal ! Une tragique erreur de Sire Kay ? Non ! une basse manoeuvre pour transformer une épée blanche en épée noire. Une manoeuvre désespérée de sire Kay qui était le félon !! D'ailleurs, Sire Perceval ("c'est pas faux!") va l'accuser ensuite, avec succès, et une dernière épée blanche apparait, donnant la victoire au bien contre le mal !

Arthur et ses compagnons entrent ainsi dans la légende, et sire Kay en ressort à jamais avec la marque de la felonie gravée sur son front !

(Applaudissements....."merci !")

"La pièce que nous vous avons présenté ce soir, dans le décors de la Baraka-jeux de Monsieur Denis, est librement inspirée par la légende arthurienne, et a été scénarisée par Messieurs Cathala et Laget.

Dans les rôles principaux ce soir, nous avions :

Le roi Arthur : Monsieur Meeeuuhhh (oui, une vache sur le trône de Camelot...je sais, moi aussi cela m'a fait drôle...)

Perceval : Monsieur Zhor ("Le tyranno")

Gauvin : Monsieur HP (dit aussi "Master Kenneur")

Palomides : Surprise ! c'est une gente demoiselle qui avait le rôle (et qui l'a très bien tenu pour sa deuxième partie) a savoir mademoiselle Gabrielle.

Galahad : le toujours redoutable (et redouté) monsieur Bloodyraoul

Tristan : L'efficace monsieur Thierry C

Sir Kay : Et bien oui, c'était moi !"

Les Chevaliers de la Table ronde est un jeu qui me séduit de plus en plus. C'était ma 3ième partie (et pour la deuxième fois félon), et je dois reconnaitre que je me suis encore plus amusé que pour les précédentes. Bon, dur-dur de jouer le félon à 7, même si on peut se "noyer dans la masse", c'est à dire, ne pas faire trop d'effort en passant inaperçu. J'aurais sans doute du me réveller plus tôt, mais j'étais plus très sure des règles et des conséquences ensuite pour le félon. Bref, je n'ai pas su mener ma barque et c'est bien dommage pour moi car je pense que j'aurais pu faire capoter tout ça...m'enfin, mes compagnons auront une belle histoire à raconter...quand à moi, ben...c'est l'exil.

En dehors d'un participant qui en sort un peu mitigé, je crois que tous les autres ont bien aimé le jeu...et vont reparler de cette partie pendant un moment.

Le Zeptien
By Meeeuuhhh | 6 juin 2008 à 00:00

Ah, vous avez aimé, vous en fait ? J'avais l'impression qu'une certaine déception prédominait autour de la table après la partie ; M. Master Kenneur notamment (pour ceux qui ne suive pas, il s'agit de celui que nous appelions plus souvent M. HP).

J'espère n'avoir pas été trop directif ? C'est ce que l'on reproche souvent à ce jeu, que les joueurs qui ont fait plus de parties ont tendance à imposer des choix (ce qui est plus un défaut des joueurs que du jeu, comme de bien entendu...).

Le Zeptien
By Le Zeptien | 6 juin 2008 à 00:00

Ah oui, oui, moi, j'ai bien aimé. Pas assez de jets de dés je pense pour notre Master Kenneur, pas assez d'affrontements directs pour lui.

Aucun problème par rapport au jeu lui-même en ce qui me concerne, surtout avec une telle ambiance et un tel scénario.

Config 6, 7 ou pourquoi pas 5, ça me va très bien pour y rejouer.

Directif ? Un poil, mais c'est normal je trouve de la part de celui qui joue le rôle du roi. En fait, tout l'équilibre du jeu tient dans la communication et sa forme, et par moment, j'ai trouvé que nous étions trop précis et pas assez allusifs...mais sinon, encore une fois j'ai aimé cette partie et le jeu.