Patchistory

12 déc. 2014 | par Le Zeptien

Spécifications de la partie


Nombre de joueurs
0
Date
12 déc. 2014

Spécifications du jeu


Nombre de joueurs
2 à 4 joueurs
Âge
à partir de 12 ans
Durée
120 minutes
Mécanismes
Enchères, Pose d'ouvriers
Thèmes
Historique, Guerre
Date de sortie
oct. 2014
Auteur(s)
Yeon-Min Jung, Jun-Hyup Kim
Editeur(s)
Iello

Photos

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Le Zeptien
By Le Zeptien | 12 déc. 2014 à 17:56

Deuxième partie pour moi hier soir de Patchistory, en compagnie de monsieur Thieum et monsieur Cormyr. derrière notre table, se jouait une partie de Clash of Culture qui ne fut pas terminée en raison de la fermeture de la Baraka-jeux, établissement qui nous sert de refuge depuis la "mise en travaux" de notre local.

Une première partie de Patchistory jouée la semaine précédente m’avait plutôt convaincu de l’originalité et de l’intérêt de ce jeu de civilisation venu d’ailleurs.

Cependant cette seconde partie m’a confirmé ce que j’avais constaté précédemment : L’idée des « patchs » est très bonne, mais avec ce matériel, c‘est par moment assez pénible. Les cartes sont un peu gondolées, tout comme les plateaux d’ailleurs et tournent sur elles mêmes au moindre frôlement. Au début, quand il n’y a que 3 ou 4 patchs, ça va, mais au fur et à mesure que le partie avance, il faut en permanence surveiller qu’une case « visible » disparaissent pas sous une autre, ou qu’une carte normalement recouverte ne réapparaisse pas au grand jour, faussant ainsi beaucoup de choses. Monsieur Thieum à suggéré qu’il faudrait peut-être éviter les surfaces trop lisse et d’y jouer sur un tapis. Oui, c’est à essayer, mais le fait de rajouter des patchs oblige les joueurs à une manipulation délicate qui, en ce qui me concerne, m’agace un peu…d’ailleurs j’ai jamais aimé le Mikado.

Une partie de Patchistory peut être assez longue : 3 heures pour celle d’hier, et pourtant les explications de règles furent relativement rapides. De plus nous avons joué à un bon rythme, en autorisant même des phases en simultanées. Cela dit pour un jeu de civilisation, c’est finalement une longueur raisonnable, il faut juste prévoir du temps et bien tenir compte de la configuration.

Mes deux adversaires n’ont pas été tendres avec moi hier, et j’ai subit de nombreuses « menaces » (avec l’ hémorragie régulière de points culture) . Je vais terminer loin derrière le premier et le second…Cela dit, et ce n’est pas là une tentative de mauvaise excuse, les problèmes d’ergonomie m’ont vraiment pourri la partie : J’ai passé trop de temps à vérifier et revérifier mes patchs et les différents curseurs, plutôt que de surveiller les développement des autres joueurs, si bien que leurs avancées dans le domaine militaire furent pour moi une vraie découverte lors des premières guerres et menaces. Moi qui pensait être peinard et même dangereux avec Napoléon….

Original avec de vraies sensations de civilisation, Patchistory entre donc dans cette catégorie des jeux de civilisation (j’ai tendance à dire « à vocation civilisationnelle ») sans grand plateau géographique pour matérialiser les territoires, villes, colons et autres armées. De ce point de vue, , le jeu est plutôt une réussite…mais l’ergonomie des patchs est un brin ratée, voili, voilô...