Struggle of Empire, grand jeu de Mr Martin Wallace, était mis à l'honneur hier après-midi. Et c’est chez Mr Thierry que s’est déroulé ce terrible affrontement, entre la France (Mr Lau), l’Espagne (Mr Thierry C), la Russie (Mr Henri-Pierre dit aussi "Master Kenneur"), la Prusse (Mr Thierry himself), et enfin la Grande-Bretagne (dont j’endossais une nouvelle fois le maillot...).

Mr Lau et Mr Henri-Pierre découvraient le jeu. Après des explications, quelques commentaires et quelques boissons rafraichissantes, nous nous sommes mués rapidement en chefs d’Etats, responsables du destin et de la grandeur d’une nation.

J’effectuais la mise en place avec soin des premiers jetons d’influence, et je réalisais qu’hélas, je sortais beaucoup de jetons "Pop" et "Slaves"...ce qui promettait par la suite beaucoup de jetons sur l’Europe et peu sur les colonies. Et en effet, l’Europe allait voir arriver plus tard beaucoup de jetons d’habitants plus ou moins amicaux (type force 3, 4, 5). Pour le moment, je pouvais constaté aussi que la GB allait une fois de plus batailler d’abord dans les colonies, sans aucun jeton d’influence en Europe...de mauvais souvenirs commencaient à me revenir à l’esprit.

Enfin bref, une fois tout le monde installé, les enchères pour les premières alliances ont commencé...elles ne sont pas montées ben haut d’ailleurs, et les deux premieres alliances furent Espagne-Russie-France contre Prusse-GB. Et d’entrée, La Prusse et la GB ne furent pas à la fête...surtout le prussien qui fut bien malmené. En ce qui me concerne, ce fut plus tranquille, mais j’occupais des positions dans les colonies qui rapportaient peu de point, sauf en Amérique du Nord dont je fus le maître du début jusqu’à la fin. A la fin de la première "War", le classement était le suivant : Espagne 26, Russie 21, France 20, Prusse 18, GB...10 ( !)

Pour la seconde "War", les alliances vont bougées : France-Russie-Prusse contre Espagne-GB. Cette fois, c’est l’Espagne (en tête de classement) qui va souffrir, avec une quasi impossiblité de faire face à la grosse coalition. 3 attaques successives qui vont grandement l’affaiblir. De son coté, la GB se faisait toute petite et tentait de renforcer ses positions, tout en chassant (discrêtement) par exemple le russe de l’Afrique et le français de l’Inde. Malgré cela, l’Espagne parvient encore à marqué de nombreux points. Le classement fut alors le suivant : Espagne 41, Russie 41 (tendue cette égalité !), France 38 (en ambuscade), Prusse 36 (pareil), et la GB...22 (un brin HS faut bien le dire).

Après un solide repas (viandes grillées, gratin d’aubergine, gateau à la noix de coco accompagné d’un bonne glace, sans oublié un rosé fort sympathique), nous avons entamé la troisième et dernière guerre.

Et la détermination des alliances va faire monter les enchères. C’est avec regret que je vis la Russie nous echapper, si bien que les alliances de la seconde War furent renouvellées. A mon sens, ce fut d’ailleurs une grave erreur de la part du Prussien et du Français, qui avait tout interêt à affronter à la fois le Russe, et l’espagnol (tout deux menant à la marque !)...si taper sur l’Espagnol leur fut possible, c’était en donnant un solide coup de main au russe qui voyait ainsi ses alliés se charger de son adversaire le plus dangeureux. Et pendant ce temps, les russes pouvaient "retourner" des populations locales, augmentant son nombre de jetons d’influence un peu partout...

Et à la fin....ben à la fin, la Grande Russie l’emporte avec 69 points, devant l’Espagne qui sauve les meubles avec 56 points, Prussiens 55 et France 52 se suivant de peu (La France prend les -7 points d’insatisfaction, la Prusse les -4 points)...et la GB marque péniblement 41 points.

Une grande partie à suspense, avec un français poissard sur la navigation (Mr Lau a sorti quatre ou cinq "1" en premier dé de test, et a perdu parfois des troupes ensuite...il a d’ailleurs raté deux tours ainsi alors qu’il avait un "blietzkrieg" avec forte possibilité de réussite en tête), un prussien qui loupe quelque chose d’important à un moment donné (et qui va en plus offrir des points sur un plateau au français je crois), un espagnol combatif mais esseulé, un britannique qui parvient tardivement à prendre pied (avec succès) en Europe, et un russe...particulièrement rusé, toujours dans les bons coups, etonné d’avoir conservé la majorité dans les Caraïbes pendant les trois tours sans être inquiété (une grave erreur de la GB et de l’Espagne, sans aucun doute).

Une partie magnifique dont nous allons sans doute reparler pendant longtemps...