Successors

19 juil. 2015 | par polybe

Spécifications de la partie


Nombre de joueurs
5
Date
19 juil. 2015

Spécifications du jeu


Nombre de joueurs
2 à 4 joueurs
Âge
à partir de 14 ans
Durée
240 minutes
Mécanismes
Conquêtes, Affrontement
Thèmes
Historique, Antiquité
Date de sortie
1 janv. 2008
Auteur(s)
Mark Simonitch, Richard H. Berg, John B. Firer
Editeur(s)
GMT Games

Scores

# Nom Score
1 Grand Strat (Perdiccas, Lysimaque, Cassandre) 3
2 Deadplayer (Antigonos, Leonnatos, Demetrios) 2
3 Christophe (Perdiccas, Lysimaque) 1
4 Polybe (Ptolémée, Antipater/Polyperchon) 0
5 Efvehem (Cratère, Eumène) 3

Photos

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Il y a 6 commentaires

polybe
By polybe | 19 juil. 2015 à 14:00

On s'était dit : «on se ferait bien un gros jeu bien long ». Après 15 heures de jeu (en comptant les explications), notre partie de Successors en configuration 5 joueurs aura largement tenu ses promesses marathoniennes.

Rappelons que la règle originale de Successors (3ème édition) ne prévoit que 4 joueurs maximum. Or, on dit que la variante à 5 joueurs est encore plus goûteuse. De quoi s'agit-il ? Pour pouvoir fournir en diadoques chacun des cinq joueurs, on ajoute aux 8 généraux initiaux, les deux issus des cartes « Général » : Séleucos et Eumène. On les dote en troupes de la même façon que les diadoques type Peithon ou Lysimaque et le premier reçoit la Coelo-Syrie avec, en sa capitale Damas, Hérakles, le rejeton bâtard d'Alexandre.et le second une satrapie de Cappadoce conquise sauf la citadelle de Zimera, refuge de l'armée d'Ariarathe.

Nous ajoutons également la très noble cavalerie des Compagnons ainsi que la cavalerie mercenaire. (une règle et des pions complémentaire qu'on peut trouver sur BoardGameGeek), un bon supplément qui colore avantageusement l'aspect militaire.

Nous prenons aussi bon nombre de règles optionelles. Citons parmi celles qui ont servi :

l'interception en positionnant son armée au choix en défense ou en attaque

la réaction des flottes neutres contre toute tentative de débarquement,

l'attribution d'un point de prestige pour tout diadoque victorieux d'une armée indépendante.

Enfin, alors que la variante à 5 joueurs suggérait de réduire les cartes tyché à 4 par tour, nous les maintenons à 5 en acceptant le risque – avéré – d'une partie très longue. En effet, j'avais lu sur Strategikon qu'il manquait un je-ne-sais-quoi en ne donnant que 4 cartes. Et puis aussi, en acceptant des tours réduits, on tuait dans l'oeuf la tentation de se lancer dans l'aventure d'une victoire parpure légitimité en suivant le grandiose scénario -non historique – des funérailles du grand Cosmokrator dans Pella, la capitale de ses ancêtres. Or il serait dommage d'éviter ce frisson.

Ça y est, nous avons chacun en main notre duo de diadoques :

Christophe (faction bleue du soleil de Vergina) avait tiré initialement Perdiccas et Antipater, la seule combinaison que nous nous étions interdits. Finalement, il associe Lysimaque au puissant chiliarque Perdiccas. Un bon tirage si on songe que la satrape de Thrace pourrait préparer le terrain à son puissant collègue en route pour Pella avec le convoi funéraire.

C'est moi (faction noire de l'Hydre de Lerne) qui récupère le vieux stratège de Macédoine, Antipater et en tirant Ptolémée et sa richissime (en PV) satrapie d'Egypte, je sais que je suis plutôt veinard.

Le troisième puissant diadoque Cratère – qui partage avec Antipater la prestigieuse cavalerie noble des compagnons – est associée au grec Eumène. Elle n'a l'air de rien cette association dont hérite Efvehem (faction rouge des juments de Diomède) mais ses deux Diadoques sont très regroupés et comptent parmi les meilleurs tacticiens de l'empire.

Un poil en deça pour les troupes de départ mais également bien groupé en Asie mineure, le tandem formé par l'excellent Général Antigonos et le noble Leonnatos est entre les mains de Deadplayer. (faction jaune au lion de Némée).

La paire la plus crasse échoit au Grand Strat (faction grise du croissant de lune) qui récupère Séleucos et Peithon. Ils sont peu prestigieux, assez incompétents, dotés médiocrement en satrapie et en troupes et ne sont pas vraiment à proximité l'un de l'autre. Par dessus le marché, on s'apercevra en milieu de partie que le Grand Strat avait cru bon de ramener les troupes de Séleucos à son niveau de base inscrit sur sa carte Général... Voilà ce qui arrive quand on écoute pas les explications.

Premier tour.

Nous sommes d'abord préoccupés de rassembler sous notre contrôle les dernières satrapies qui n'avaient pas repris leur indépendance à l'annonce de la mort du roi des Macédoniens. Ceci dit, à cinq joueurs, cette tâche est rapidement acquise.

Nous prenons très au sérieux notre réputation de champions légitimistes. Soupçonnés bien à tort d'avoir des visées usurpatrices, mes Antipater et Ptolémée doivent avoir des yeux dans le dos.

En Europe, Antipater tente mollement de réduire la révolte des Grecs, mollement car je n'ose pas risquer mes phalangites royaux dans des sièges incertains et puis, je ne veux pas m'éloigner trop du royaume macédonien alors qu'au nord, Lysimaque soumet facilement les barbares dardaniens et triballes et fait ami ami avec la reine mère, Olympias d'Epire. Descendre plus au sud pourrait le tenter mais que pourrais-je faire alors car mes troupes royales refuseraient de combattre l'allié de Perdiccas, le protecteur du jeune hériter ? Du coup, je me contente d'assurer la Thessalie et parviens à conserver le contrôle en Macédoine.

En Asie mineure, Antigonos et Leonnatos font le ménage mais échoue à soumettre Rhodes protégée par sa flotte et ses murailles. Tant mieux !

Sur la côte orientale, Séleucos et Cratère ne parviennent pas à s'entendre, au détriment du premier. Tirant partie de cette premier opposition, Ptolémée se saisit discrètement de la Judée et passe à Chypre dont le but ajouter la flotte chypriote à la flotte égyptienne renforcée et ainsi contrôler le commerce maritime (3PV). Le siège de Salamine s'éternise : mon dé 6 se prend pour un dé 3. On mène au bûcher des cadavres innombrables de mercenaires.

Loin vers l'orient, Peithon connaît une expérience similaire contre une petite cité indépendante. Peucestas, le petit satrape de Perside se rallie à moi mais je le dégage de son domaine pour attaquer les arrières de Perdiccas qui semble bien plus inquiétant que Peithon. Mal m'en a pris, Peucestas se fait écraser lamentablement par un lieutenant anonyme du Chilliarque.

Deuxième tour.

Christophe et moi nous partageons les principaux renforts. Il y en a trois qui grincent des dents surtout que les renforts de cavalerie ne peuvent pas être attribués.

Le char funéraire du Conquérant est prêt à être mener à Pella par l'ambitieux Perdiccas. Et en fait... ...pas du tout. Perdiccas annonce aux Diadoques qu'il a édifié un superbe tombeau pour notre défunt roi à Babylone même. La course vers Pella n'aura donc pas lieu.

Je conserve hélas la carte usurpateur et subit les assauts de Lysimaque. Embarrassé par son manque de légitimité aux yeux des troupes royales, mon Antipater évite le combat piteusement. Il finit par y être contraint – et il perd alors même le soutien des levées locales de rudes paysans macédoniens – les phalangites royaux restent bien sûr la sarisse au pied. La catastrophe semble imminente. Il ne me reste plus qu'un bon sacrifice aux Dieux pour aider Antiper surclassé numériquement et... ...ça marche. Je fais mon meilleur score au dé de la partie et met en déroute Lysimaque. C'est à peine si Thessaloniké a le temps de proposer, bien hâtivement, sa main au futur vaincu avant que celui-ci prenne les jambes à son coup vraisemblement sans consommer cette union. A bien réfléchir, c'est peut être le physique disgracieux de Thessaloniké qui a sauvé la Macédoine ?

Pas le temps d'y songer car la faction jaune du lion de Némée (Deadplayer) débarque alors en force en Europe. Elle compte bien s'occuper des anciennes possessions de Lysimaque. Olympias a prudemment retraité vers les zones tribales. Pendant qu'Antigonos s'occupe de la Thrace et du contrôle de l'Hellespont, Leonnatos attaque Antipater. Ses phalangites royaux rechignent encore à combattre et cette fois Antipater est vaincu. Il est toutefois trop tard pour envahir la Macédoine et à la fin du tour, je la conserve.

Ptolémée en a enfin fini avec Salamine de Chypre et il attaque traîtreusement la Phénicie gardée par Eumène très dépourvu de troupes. Depuis la guerre contre Séleucos, la faction rouge d'Eumène et de Cratère n'est plus vue comme championne de la dynastie et il est possible de l'attaquer sans nuire à sa réputation. Il faut dire que les meilleures troupes de la faction d'Everhem sont à ce moment en marche vers Babylone sous le commandement de Cratère. Le général bat en bataille rangée les troupes de Perdiccas. Peithon est profite pour essayer d'arracher la Susiane au « Soleil de Vergina » de Christophe.

Troisième tour.

Hélas le bon Antipater meurt dans son lit, remplacé immédiatement par le brave Polyperchon et je suis toujours et de loin, l'usurpateur potentiel aux yeux du monde. Qu'importe ! Maintenant que la faction bleue a subi quelques revers, ce tour doit être l'occasion pour ma faction noire pour vaincre aux points de victoire (le seuil est de 20PV à 5 joueurs). Je ne peux pas me permettre d'attendre qu'une petit héritier vienne me rappeler mon trop faible niveau de légitimité. Cela se passe plutôt bien au début. Je place tous mes renforts – très nombreux – en Grèce pour créer une armée gigantesque qui se débarrasse d'une bande de guerriers illyriens et de l'armée de Leonnatos et fait reculer les autres Diadoques. Grâce à une carte de subversion et à une faible défense, la Pamphylie, la Cilicie, la Phénicie et la Syrie tombent en mes mains. J'y suis presque mais patatra !

Tout d'abord, une maudite carte suscite une révolte à Salamine que j'avais tant eu de mal à prendre (j'aurai dû mettre une garnison). Chypre est perdue. En Syrie, Ptolémée dont la guerre n'est pas vraiment le fort est vaincu par le brillant Cratère. Son collègue Eumène se dirige alors vers l'Egypte qui n'est plus du tout protégée. (je n'ai pas eu le temps de jouer mon renfort de phalange égyptienne). Surtout, alors que j'avais mis le paquet militairement en Europe, je commets l'énorme bévue de diviser en deux mon armée afin de battre une armée de Grecs révoltés et une petite armée bleue. Deadplayer ne rate pas cette occasion superbe et envoie Antigone apprendre la vie à Polyperchon qui est vaincu facilement. La Macédoine se soumet à Antigone pendant que Perdiccas s'assure de la Thessalie et de la Thrace. Les compagnons et les phalangites royaux changent de camp.

Pour moi, c'est la fin des haricots. De son côté, la faction rouge de Efvehem est bien partie en PV mais elle est trop devancée en légitimité par la jaune (grâce au contrôle de Philippe III et de la Macédoine) et par la bleue (grâce à Alexandre IV, Olympias et Perdiccas) pour parvenir à convaincre l'empire que c'est le jeune Héraklès qui doit ceindre le diadème royal. Cratère est contraint d'égorger le garçonnet. Pas facile le destin d'héritier macédonien.

Quatrième tour.

Le danger est maintenant d'éviter une victoire aux PV des partisans de la faction jaune et en même temps de s'assurer que Perdiccas et Lysimaque (faction bleue) ne pourront pas mettre Alexandre IV sur le trône.

Moi, mon problème est tout autre. Mon recrutement est médiocre. Je ne peux qu'assister en spectateur à la conquête de l'Egypte. Je tente de conserver mes possessions sur le littoral méridional d'Asie mineure et contre-attaque modestement en Phrygie et Cappadoce au détriment d'Antigonos et Léonnatos. Enfin Je reprends très péniblement Chypre.

L'équilibre est toutefois maintenu chez les premiers. Pour la première fois, on voit apparaître au score de PV la faction grise du croissant de lune menée par le Grand Strat. La faction bleue de Perdiccas et Lysimaque s'est de nouveau écroulée et est en bas du score et doit à son tour étouffer le petit prince Alexandre. Les jaunes et les rouges n'ont pas réussi non plus à faire la différence et quatre factions se trouvent entre 10 et 13 PV. La décision se fera donc aux PV lors du dernier tour.

Cinquième Tour.

Les perspectives ne sont toutefois pas les mêmes pour les uns et les autres. La faction jaune domine la Macédoine, est la plus légitime, mène en PV et contrôle la Thessalie et la Thrace, source de cavalerie. Elle aspire la quasi totalité des renforts de début de tour.

La faction rouge, maître du proche orient, de l'Egypte et de la Mésopotamie, reste invaincue avec de bonnes troupes et d'excellents généraux.

A force de persévérance, la grise a entraîné une belle armée en orient et a obtenu le soutien de Cassandre, fils renié d'Antipater en Europe. Surtout elle n'a devant elle que les pauvres résidus des troupes bleues en Orient et mes satrapies d'Asie Mineure abandonnées à leur sort faute de troupes.

J'ai en effet mis le paquet sur l'armée de Polyperchon dotée d'éléphants de guerre, de mes meilleures troupes macédoniennes, de cavalerie légère et de mercenaires. Cette armée débarque en Judée et s'avance vers l'Egypte. Eumène vient à sa rencontre avec une belle armée. Pour une fois, sa cavalerie noble – qui déteste les arrivistes grecs comme Eumène – préfère Polyperchon et restera au camp. Eumène compte sur sa solide compétence militaire et sur le soutien local des autorités juives.. D'ailleurs, le Dieu d'Israel est sûrement à l'origine de son éclatante victoire : avec un score naturel de 12, il écrase l'armée de Polyperchon qui reste sans vie sur le champ de bataille. Suite à ce désastre, je n'ai pour ainsi dire plus rien pour défendre mes dernières possessions. Mes dernières troupes se font massacrées et je finis avec une seule satrapie... ...Chypre. A l'issue du cinquième tour, Deadplayer, Everhem et Gd strat sont dans un mouchoir de poche. On n'a à vrai dire même pas réussi à départager Everhem et Gd Strat car nous ne savons pas si nous devons tenir compte des phalanges dispersées pour évaluer les forces macédoniennes de chacun. (or il s'agit du 2nd critère pour départager les ex aequo).

Il a donc fallu 15h pour venir à bout du monstre. Le dernier tour a toutefois été assez rapide grâce à des objectifs limpides (prendre du PV !) et l'épuisement militaire de certains.

Un peu trop long tout de même pour certains participants.

D'un autre côté, il faut ça pour évoquer avec faste ce pan d'Histoire. Moi, j'ai trouvé encore une fois que ce jeu en rend merveilleusement compte. Les règles misent sur le thème tout en restant claires. L'explication a certes été longue mais il n'y a pas eu de litige majeur sur des points de règle. Le matériel est superbe.

Bon, il y a du hasard, c'est sûr. (pénible de voir un siège à 3pts se finir en un seul assaut chez l'adversaire quand on passe deux tours entiers à assiéger sans aboutir) mais la chance va et vient pour chacun. Et puis, oui il y a de l'aléa mais ce sont plus souvent les mauvais choix qui font les défaites ou le déclin. De ces coups du destin, il faut plutôt retenir les retournements grandioses qui relancent le suspense.

polybe
By Le Zeptien | 19 juil. 2015 à 20:42

Et oui, un jeu énOrme, donc une partie énOrme ! Je n'ai jamais pratiqué Successors à 5 joueurs par contre.

Pas impossible qu'il ressorte par chez moi bientôt, notre dernière partie ayant été vraiment épique et puis de nouveaux joueurs amateurs de gros jeux s'y intéressent...

Merci pour ce large et impressionnant récit... un autre CR de Successors ici, ça me fait plaisir :-)

polybe
By polybe | 19 juil. 2015 à 21:14

Il m'arrive de me dire "A quoi bon ajouter un autre CR quand d'autres (toi en général pour la catégorie de jeux que je pratique) en ont déjà écrit de somptueux et de très rigolos sur le même jeu". Là j'avais une bonne excuse: cette configuration 5 joueurs est digne d'intérêt, pareil pour les pions de compagnons et de cavalerie (à fabriquer soi-même à partir des planches de BGG).

Et puis, il n'y a pas tellement de card driven multijoueurs (j'ai essayé Here I stand et Assyrian wars, il y aussi Swords of Rome, the napoleonic wars et Virgin queen) et j'ai l'impression que Successors compte parmi les plus réussis. Il n'est plus tout jeune alors c'est le moment de rappeler son existence!

polybe
By Deadplayer | 20 juil. 2015 à 17:58

Excellente partie et serrée jusqu'au bout, ce qui est agréable (et rare) après 13 heures de jeu.

Cette incertitude a certes un prix : il est fréquent de voir des factions faire le yoyo, frôler la victoire avant de s'effondrer puis de repartir vers les sommets ; à titre personnel j'aurais aimé un peu plus de stabilité, OK pour les montagnes russes mais avec moins d'amplitude. Je trouve aussi que c'est un jeu où on attend beaucoup, parfois trop (il faut dire que nous avons joué la partie par grosse chaleur, ambiance méditerranéenne garantie).

Pas un jeu parfait donc, mais un excellent jeu tout de même. Le thème est très bien rendu (et l'aspect chaotique en fait partie, j'en conviens). Comme l'a dit Polybe pas de problème dans les règles, c'est à noter pour un jeu de cette taille ; on a bien dû oublier quelques points à certains moments mais rien de grave.

Il y a des choix stratégiques intéressants à faire, des choses qu'on comprend avec l'expérience aussi. La conquête de Rhodes par exemple : elle est très difficile et j'ai dû y renoncer dans cette partie, mais en la planifiant bien et en utilisant et sacrifiant beaucoup de mercenaires c'est jouable et très utile. Pour le reste il faut s'adapter aux circonstances bien sûr. C'est un jeu où on ne doit pas trop s'attacher à son territoire de départ, celui d'arrivée sera souvent très différent.

Une bonne partie donc. Je ne rejouerai peut-être pas à 5, j'ai trouvé le tour de jeu vraiment long. Mais à 4 oui, et à 3 aussi avec 3 diadoques par joueur - le joueur en tête ne le restera jamais longtemps mais le jeu sera sans doute intense, comme le montre la partie racontée par Le Zeptien dans cette configuration.

Ce n'est pas facile de marcher dans les pas d'Alexandre, mais c'est amusant !

polybe
By Le Zeptien | 20 juil. 2015 à 18:49

"Et puis, il n'y a pas tellement de card driven multijoueurs (j'ai essayé Here I stand et Assyrian wars, il y aussi Swords of Rome, the napoleonic wars et Virgin queen) et j'ai l'impression que Successors compte parmi les plus réussis. Il n'est plus tout jeune alors c'est le moment de rappeler son existence!"

 

En effet, il faut rappeler que Successors est un très bon Card Driven. Question Card-driven Multi-joueurs, j'ai eu l'occasion de jouer une partie de Sword of Rome, mais pas à Here I stand ou Virgin Queen, ce dernier étant pourtant sur l'une de mes étagères. Je suis assez attiré par Assyrian wars.

 

Pour monsieur Deadplayer, oui à 3, Successors passe très bien, et j'ai vraiment un très bon souvenir de la partie à laquelle vous faites référence. C'est un jeu qui présente une grande souplesse question configuration et c'est un gros avantage par rapport à un Here I stand par exemple.

 

Je sais pas vous mais en ce qui me concerne, je considère le plateau de Successors comme l'un des plus beau de ma ludo. J'aimerais bien l'avoir en poster à un mur... :-) (c'est mon coté grand gamin ça...).

polybe
By polybe | 20 juil. 2015 à 20:00

Je n'ai qu'une seule expérience d'Assyrian Wars et qui date un peu mais cela avait été un échec total.

Il est toutefois possible que nous étions mal préparés avec aucun joueur à l'aise pour expliquer les règles aux autres.

La mécanique d'Here I Stand marche bien mais mon souvenir en tant que souverain pontife est mitigé: j'ai passé mon temps à jeter des dés pour contrer l'avancée luthérienne (et éventuellement envoyer un prédicateur réformé au bûcher). D'autres positions ont toutefois l'air plus amusantes à jouer.