Sylla

27 avr. 2012 | par Le Zeptien

Spécifications de la partie


Nombre de joueurs
4
Date
27 avr. 2012

Spécifications du jeu


Nombre de joueurs
3 à 4 joueurs
Âge
à partir de 12 ans
Durée
90 minutes
Mécanismes
Enchères, Programmation, Majorité
Thèmes
Antiquité
Date de sortie
1 janv. 2008
Auteur(s)
Dominique Ehrhard
Illustrateur(s)
Arnaud Demaegd
Editeur(s)
Ystari Games

Scores

# Nom Score
1 Cormyr 45
2 Le Zeptien 45
3 Fabrice 32
4 Florestan 24

Photos

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Il y a 2 commentaires

Le Zeptien
By Le Zeptien | 27 avr. 2012 à 21:48

Pas une seule partie de Sylla depuis 2 ans et là, deux soirées d'affilées, ce jeu est revenu sur nos tables. Inutile de vous dire que c'est avec plaisir que j'ai ressorti ma boîte.

Une partie jouée à 4 deux jours auparavant avait été remportée largement par monsieur Thomas, laissant le second (votre serviteur) à plus de 25 (!) points derrière (75-50-49-44).

Après sa découverte d'Amyitis, monsieur Cormyr voulait essayer Sylla. Deux autres joueurs, messieurs Fabrice et Florestan se sont alors joints à nous.

Explication des règles et hop, direction Rome.

Sylla est un jeu esentiellement d'enchères et de négociations. Ce second aspect est parfois oublié par les joueurs, et pourtant...sans quelques petits accords, il est un peu difficile de se sortir d'ambarras qui peuvent s'avérer permanents. Ceux qui ont déjà souffert des purges sénatoriales ou de la persécution des chrétiens me comprendront.

Hier soir, je suis néanmoins parvenu à passer entre les gouttes et au vu de l'évolution de la partie, j'ai senti que monsieur Cormyr serait dans doute le joueur à battre. C'est néanmoins à moitié satisfaits que nous finissons à égalité : lui, parce qu'il a mené au point pratiquement toute la partie, moi, car je pensais que mes esclaves et chrétiens feraient la différence à la fin.

Techniquement, nous avons souffert de la famine qui est arrivé sur le 6 dés le troisième tour (et le Granarii était dans les bâtiments...hors-jeux) et nous avons aussi frisé les crises. Les jetons Res publica valaient tous 1 point en fin de partie...dommage, j'en avais une belle collection. Avec deux grues et 3 esclaves, j'étais pas trop mal équipé, et monsieur Fabrice fut même surpris que je ne gagne pas cette partie...c'est que voyez-vous jeune homme, l'embetant dans un jeu, c'est qu'il y a aussi des adversaires et leurs actions m'ont parfois fort gèné. Je n'ai peut-être pas assez monté les enchères sur les tuiles point-victoire par contre...et puis ces jetons RP à 1, c'était pas top pour moi qui comptais pas mal sur eux. J'ai peut-être aussi laissé passer trop facilement une taverne. Enfin bref, que celui qui ne se trompe jamais me donne le premier coup de glaive.

Une belle partie en tout cas, et les joueurs ont pu constater combien tout cela peut-être tendu et retors.

Le Zeptien
By Cormyr | 1 mai 2012 à 09:58

Très belle découverte en ce qui me concerne. Un jeu d'enchère et de négociation, mais un jeu d'enchère comme je les aime car il n'y a qu'une mise. C'est donc plus une évaluation du risque à prendre. De plus, concernant les bâtiments, on connait exactement le pouvoir d'achat des autres joueurs, ce qui permet d'évaluer leur potentiel d'achat.

La part de négociation est présente et m'a aidé deux fois pour me sortir d'évènements facheux. Florestant et Fabrice auraient du s'allier pour nous ralentir car il était assez évident que nous étions en tête avec le Zeptien.

Je pensais avoir très peu de jetons Res Republica Romana (en fait j'en avais juste un peu moins que le Zeptien) et j'ai donc tout fait pour que la décadence se produise le plus souvent possible afin que ces jetons rapportent le moins possible. En effet, m'étant concentré sur les monuments, j'étais en avance aux points et il fallait que le différentiel introduit par les jetons en fin de partie soient le plus faible possible. Bien m'en a pris car on termine ex aequo avec Le Zeptien alors qu'il a 3 pions de plus que moi. Un seul aurait été à 2 points et il gagnait.