Nous avons fait tourner Tournay hier soir. Enfin, une seule partie hein, car nous venions de finir une partie d’Amyitis haute en couleur. Monsieur Thomas, absent de nos tables depuis plusieurs mois, découvrait ce jeu de cartes, un genre dans lequel il est en générale plutôt à l’aise. Monsieur Nicolas jouait là aussi sa première partie.

En écoutant les explications des règles par monsieur Cormyr, je réalisais une nouvelle fois combien les jeux de cartes peuvent être fastidieux à présenter. Certes, les règles de Tournay ne sont pas très complexes, mais pour être complet, il faut naturellement passer au crible toutes les cartes…et c’est long, avec un flot d'informations conséquents. J’espère bien rejouer à Tournay plus souvent (c’était ma seconde partie), mais si possible avec des joueurs connaissant déjà le jeu pour éviter de me farcir le « Alors ça, c‘est la baliste qui permet de et blabla… » vous me direz, maintenant, ça me laisserait le temps d’aller me commander à boire tout en évitant de craquer sur une barre chocolatée, pendant qu’une bonne âme présenterait toutes les cartes à un néo-tournaysien. Mais personnellement, j’espère bien échapper à l’exercice des explications, parce que se cogner à chaque fois la présentation d‘une centaine de cartes, même si certaines sont en double, merci hein...

Une nouvelle fois, j’ai été charmé par Tournay, ce qui surprendra peut-être ceux qui connaissent mes goûts ludiques. En effet, je n’ai jamais accroché à Magic, Race for the galaxy, Dominion, Thunderstone et autres joyeusetés du genre. J’ai comme une incapacité de réflexion avec les cartes, un véritable handicap à la combo.

Mais avec Tournay, ça passe. Je sais pas très bien pourquoi d’ailleurs. Bon, le thème me plaît, ainsi que le design et hier, j’ai beaucoup moins galérer sur l’iconographie que lors de ma première partie qui m’avait laissée cependant une bonne impression. Et qui dit compréhension de l’iconographie, dit réflexion…j’ai donc vraiment joué à Tournay hier soir . Certes, je termine dernier et je suis même déçu par ma « perf » tant je pensais finir au moins troisième, mais bon, je suis pas largué non plus. Je ne suis pas encore capable de présenter une analyse plus « technique » d’une partie de Tournay, mais je m’y sens plus à l’aise, c’est clair.

Le fait notable de cette partie fut la richesse des joueurs. En effet, les trois premiers évènements étaient favorables, si bien que nous avons failli épuiser le tas des cartes « 10 deniers », c’est vous dire…

Je crois que messieurs Thomas et Nicolas ont apprécié le jeu. Quand à moi, j’espère bien y revenir bientôt.

Je suppose à présent que monsieur Cormyr va y aller de son petit mot sur cette partie, je lui cède donc la parole.