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Description

Vous voici dans un monde où les religions se côtoient difficilement. Année après année, il vous faut faire prospérer votre propre religion au détriment des autres afin de remporter le plus de points de victoire. 

La couleur du premier dé vous permet de choisir une carte personnage. Ce personnage influence alors la religion majoritaire de la région à laquelle il appartient sur le plateau.  Positionnez alors un pion religion sur cette région pour marquer cette influence. (Par exemple : un personnage catholique permet de positionner un pion catholique).

Le chiffre du dé vous permet de positionner une maison de commerce sur la case qui correspond à ce chiffre dans cette même région. Une fois ces deux actions réalisées,  mettez de coté votre Carte Personnage avec ce même dé, l’action correspondant à votre personnage pourra alors être utilisée pendant autant d’années qu’indique le chiffre du dé.

 

Avec le deuxième dé,  réalisez une action parmi : récupérer des ressources, vendre des ressources ou activer l’action d’une carte Personnage. L’action de vente permet de marquer des points de victoire.

Lorsqu'il n’y a plus de place pour marquer son influence dans une région, un conflit éclate. Toutes les religions minoritaires sont bannies, et le joueur avec la religion majoritaire marque l’équivalent en points de victoire à l’emplacement de ses maisons de commerce dans cette région (si une maison de commerce se trouve en 6, le joueur marque 6 points de victoire).

Dès qu’un joueur atteint 50 points de victoire la partie s’arrête et ce dernier est déclaré vainqueur.

Spécifications


Nombre de joueurs
2 à 4 joueurs
Âge
à partir de 12 ans
Durée
60 - 90 minutes
Mécanismes
Placement, Dés
Thèmes
Renaissance, Religion
Date de sortie
2017
Auteur(s)
Michael Rieneck
Illustrateur(s)
Michael Menzel
Editeur(s)
Kosmos, Galakta, Devir, Iello, Giochi Uniti, Vennerød Forlag AS

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Plutôt une jolie chandelle

| 1 sept. 2018 | Le Zeptien

Ayant conservé de bons souvenirs de Un monde sans fin, un peu moins des Piliers de la terre, j'étais vraiment curieux de voir ce qu'allait donner ce nouveau jeu de Michael Rieneck, surtout que j'étais en train de lire le roman de Ken Fawlett. C'est toujours très sympathique de retrouver en jeu des personnages dont on lit les aventures par ailleurs et à chaque fois, je me demande quelles caractéristiques vont être retenues pour rester fidèle au roman.

Le matériel est très correct, et les illustrations de Michael Menzel sont agréables ; J'ai même eu la surprise de reconnaître quelques figures du roman tels que je me les imaginais. Les mécanismes du jeu, fondés sur une gestion de dés, de placements parfois aggressifs et de choix religieux fonctionnent assez bien, il est même possible de faire preuve de fourberie pour placer vos adversaires dans l’embarras. Comme dans le roman, la rivalité entre les catholiques et les protestants joue un rôle important et il vous faudra parfois changer de camp.

Ceci étant dit, j'ai joué 3 parties, toutes à 4 joueurs et j'ai gagné 3 fois. Donc, vous êtes en train de vous dire « D'accord, ce jeu doit surement lui plaire »... 

Et bien oui… et non. En fait, j'ai eu l'impression d'en avoir fait le tour après la troisième partie, ce qui est très inhabituel chez moi, et le fait d'avoir gagner n'y est vraiment pour rien. Non, Une colonne de feu n'est pas un jeu désagréable, mais il entre dans la catégorie de ces jeux plus légers qu'on pourrait le penser, proposant une profondeur stratégique un peu faible. Il peut y avoir un brin de négociation, mais il y a surtout beaucoup d'opportunisme. La part d'aléatoire (plus sur l'apparition des cartes que les résultats des dés) a fait tiquer certains de mes adversaires durant les parties, et parfois à juste titre je le reconnais. Après, il y a quelque chose auquel j'accroche pas toujours, ce sont les fins de partie genre « le premier à atteindre x points gagne ou provoque le dernier tour » parce que parfois je trouve que ça ne colle pas avec l'ensemble...et c'est le cas ici. Et puis cela manque un peu de souffle tout ça...

Donc, et bien… j'ai fini par revendre ma boite. Oui, ces derniers temps, j'ai fait quelques achats pas bien inspirés et Une colonne de feu en fait hélas partie. Il est rare que je me sépare aussi rapidement d'un jeu (c'est toujours un peu douloureux pour moi), mais j'avais vraiment plus envie d'y revenir.

C'est dommage, je souhaitais peut-être un peu trop retrouver les sensations de Un monde sans fin.

 

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