Ludinord 2014 - Un autre retour

LudiNord, c’est dans le Sud ça, non ? Vu de Bruxelles en tout cas, ça a tout de suite un petit côté exotique =)

L'an passé, je découvrais LudiNord pour la première fois, une journée qui était passée très vite, mais qui m'avait laissé une très bonne impression et une énorme envie d'y revenir. Cette année, je comptais bien rester les deux jours et profiter du off.

Le Fort de Mons-en-Baroeul

Le Fort de Mons-en-Baroeul

Départ de Bruxelles samedi de bonne heure, une petite heure et demie de route et on arrive peu après l'ouverture du festival. On tombe d'ailleurs sur Krissou en famille, juste au moment de rentrer, quel timing !

C'est pas la grande foule - on ne se plaint pas, beaucoup de tables libres - mais des bénévoles nous disent que le matin, c'est toujours assez calme.

Premier contact

Ça a un peu changé par rapport à l'an passé. La zone enfants se trouve maintenant tout de suite à gauche en entrant, alors qu'elle était reléguée au chapiteau à l'extérieur, à présent consacré aux jeux de stratégie. C'est effectivement une bonne idée, c'est plus pratique qu'elle soit située à côté de l'espace famille. Les geeks seront de toute façon assez motivés pour traverser le Fort afin d'atteindre l'espace stratégie.

Néanmoins, Bombyx a tiré la meilleure place, juste à l'entrée avec des jeux familiaux+, Les Bâtisseurs : Moyen Âge de Fred Henry, qu'on joue debout autour d'une table spécialement décorée pour l'occasion, Abyss de Bruno Cathala et Charles Chevalier, Sultaniya et Continental Express.

En se dirigeant vers le fond, on rencontre Monsieur Guillaume de Filosofia avec un nouveau proto familial, Benoît Rémy venu présenter son coloré jeu d'enchères Boxes, Thomas de Repos Prod et son inséparable sombrero, qui présente le proto de 7 Wonders : Babel, ainsi que la nouvelle version de Cash & Guns.

Boxes

Boxes

Proto Cash & Guns, nouvelle édition

Proto Cash & Guns, nouvelle édition

Proto Pièces Montées de Paul Guignard

Proto Pièces Montées de Paul Guignard

Juste avant la sortie, on tombe sur Théo Rivière, avec son sac de goodies jaune flash de Iello, qui a, durant ce week-end, une triple casquette :

  • créateur du très bon Shinobi Wat-aah
  • représentant de Purple Brain, son éditeur
  • unique représentant de Iello, à la fois son employeur et le distributeur de son jeu.

Je confirme qu'il s'est admirablement acquitté de sa tâche, très disponible, modeste et sympathique.

Espace Stratégie

Espace Stratégie

Petit passage à l'extérieur avant d'entrer dans le chapiteau "stratégie", histoire de se rappeler qu'on va passer deux jours à l'intérieur, alors qu'il fait 20°C dehors (vive le Nord !), mais tant pis, on n'est pas venus pour la météo !

Dès l'entrée dans le pavillon, on remarque tout de suite comme une invasion venue de Belgique :

  • Pearl Games, avec Sébastien Dujardin venu avec Bruxelles 1893, mais aussi les protos de Deus et de l'Auberge sanglante
  • Flatlined Games d'Eric Hanuise, avec Twin Tin Bots de Philippe Keyaerts
  • Mushroom Games de Nicholas Bodart, avec Time Masters de Pierre-Emmanuel Legrain
  • Côté protos, Olivier Grégoire (ok, il est Français, mais il habite chez nous) avec pas moins de deux jeux en compétition, Les Maîtres de la 6ème Dimension côté stratégie (dont vous pouvez voir un article >ICI<), et un autre proto dans la compétition « famille », Piratoons, dont il est co-auteur avec Thibaut Quintens
  • En proto également, Etienne Espreman, Frédéric Delporte et Fabrice Béghin font tourner Essen : the Game
Time Masters, avec Geeklette en bas à gauche

Time Masters, avec Geeklette en bas à gauche

Les Space Cowboys peuvent se féliciter du succès de Splendor, qu'on voit jouer en permanence. Black Fleet est également en démo et a l'air prometteur, je n'ai malheureusement pas eu l'occasion de l'essayer.

Black Fleet

Black Fleet

Petite déception pour Lords of Xidit, le remake d'Himalaya, qui ne sera finalement pas joué du week-end, j'ai cru comprendre qu'il manquait des pièces.

Libellud se rattrape néanmoins avec un exemplaire sans doute unique et absolument splendide de Seasons (peut-être une future édition collector ? =) ) et un tournoi du même jeu durant le week-end.

Seasons, version festival

Seasons, version festival

Seasons, version festival – détail

Seasons, version festival – détail

Seasons, version festival – détail

Seasons, version festival – détail

Seasons, version festival – détail

Seasons, version festival – détail

Loony Quest

Loony Quest

Loony Quest, également de Libellud, était également présent en démo dans l'espace familial. Le principe est amusant : on dévoile une grande tuile représentant ce qui pourrait être une capture d'écran d'un niveau d'un jeu vidéo de plate-formes, façon Mario, avec monstres, pièces d'or et trésors.

Ensuite, on retourne un sablier et chacun, en consultant la tuile, essaye de dessiner sur un calque le chemin à parcourir qui ferait remporter le plus de points à son personnage, idéalement donc en ramassant toutes les pièces et évitant les monstres.

Mais pas si facile de reporter les bonnes distances à vue de nez sur son calque. Une fois le temps écoulé, on pose à tour de rôle les calques sur la tuile et on compte les points.

Un Pandémie géant, devenu classique des festivals, n'a pas non plus désempli du week-end.

Pandemie géant

Pandemie géant

De grands succès, tant de 2013 que des années précédentes sont présents : Les Châteaux de Bourgogne, Bora Bora, Andor, Kemet, Lewis & Clark, Russian Railroads, Madeira, Bruges, X-Wing, … le bonheur pour les amateurs !

Bora Bora

Bora Bora

Kemet - détail

Kemet - détail

Petite mise en bouche avec une partie à trois de X-Wing, deux TIEs contre Luke Skywalker dans son X-Wing. Le blondinet ne s'en est pas tiré, un excès de confiance l'ayant poussé à passer entre nos deux vaisseaux, bien mal lui en prit.

X-Wing

X-Wing

Boum, quand votre usine fait boum

Ensuite, place à du plus lourd avec Manhattan Project, une des prochaines sorties de Marabunta, la division « core » d'Asmodée, qui avait sorti de très bons jeux avec Libertalia et Ascension, mais dont on se demandait ce qu'elle allait devenir suite au départ de Croc pour les Space Cowboys.

Rassurez-vous, ils ont plein de projets dans les cartons, et celui-ci, de chez Minion Games, est un très bon choix.

Du placement d'ouvriers malin, avec transformation/spécialisation de ceux-ci, ajouts d'ouvriers de la réserve et achat de bâtiments, qu'on pose sur son plateau individuel, ce qui n'empêche pas les autres joueurs de venir nous embêter avec la fonction « espionnage ».

Le thème est donc la fabrication de bombes nucléaires, pas très sexy ni éthique, mais bien représenté ici. On ressent vraiment bien la tension ainsi que le côté « course à l'armement », vite arriver à construire et tester sa bombe avant le voisin.

En plus, il y a le mécanisme toujours agréable de choisir le bon moment pour retirer tous ses ouvriers du plateau, sans risquer d'en faire profiter les autres, façon Lewis & Clark (qui est postérieur à Manhattan (2012 en v.o.)).

L'interaction directe est tout à fait présente avec les bombardiers qu'on peut envoyer sur les adversaires afin de rendre leurs bâtiments inutilisables, et les chasseurs afin de les protéger.

Le jeu possède déjà une extension en v.o., composée de petits modules très intéressants, comme l'attribution à chacun d'une nation de départ avec un pouvoir spécial pour un jeu asymétrique, ou des personnages célèbres possédant des capacités propres.

De plus, le matériel est de très bonne facture, des jetons en carton très épais, des couleurs visibles sans être criardes, un plateau disposant d'une iconographie très claire.

Du tout bon je vous dis !

Manhattan Project – plateau individuel

Manhattan Project – plateau individuel

Pour ne pas changer de l'annihilation nucléaire, nous avons enchaîné avec un bon vieux King of Tokyo.

Partie épique à 6, et victoire par K.O., pour un jeu toujours aussi fun, même pour les victimes n'ayant pas à se plaindre de la durée du jeu post-mortem.

La première journée ayant filé comme l'éclair, il est déjà temps de faire un saut à Lille pour un bon resto, un passage à l'hôtel pour se rafraîchir, et retour au Fort de Mons à 22.00 pour le début du off.

Off we go

N'ayant pu obtenir de place pour Mansions of Madness, je m'étais rabattu sur Sid Meier's Civilization. Juste avant, nous avons encore eu le temps de boucler un Splendor à 4, puis nous avons découvert notre table de Civ, à l'entrée de l'espace stratégie, qui était malheureusement très mal éclairée, ce qui n'est pas évident pour jouer en pleine nuit.

Sid Meier’s Civilization

Sid Meier’s Civilization

Vu qu'il y avait trois débutants sur cinq joueurs, nous avons eu droit à une explication tip top par Vinciane, qui a malgré tout conservé sa casquette de bénévole en ne jouant même pas pendant le off, quelle dévotion quand même !

Ayant eu un très mauvais départ et les tours avançant plutôt lentement, j'ai remarqué qu'à la table à côté, des gens lisaient le mode d'emploi d'Augustus. Je me suis donc improvisé bénévole en leur apprenant les règles (et plus tard celles de Splendor) entre mes tours de Civ.

5 heures du mat’, même les monstres sont couchés, et alors « Andor » pas encore ? =)

5 heures du mat’, même les monstres sont couchés, et alors « Andor » pas encore ? =)

Les derniers courageux à 05.00

Les derniers courageux à 05.00

Nous sommes rentrés à l'hôtel à 05.30 (nouvelle heure, vu qu'on en changeait cette nuit-là), et nous étions de retour au Fort vers 10.15.

Dimanche, jour du gamer.

Et de l'électeur d'ailleurs, le second tour aidant, le matin ne fut pas trop fréquenté, mais il a quand même fallu faire plusieurs passages chez Bombyx avant de pouvoir essayer Abyss, plus tard dans la journée.

Certains éditeurs et créateurs étaient encore absents à cette heure matinale, profitant d'un repos bien mérité après le off.

Mais la grande majorité des infatigables bénévoles en jaune était bien présente, avec des cernes, certes, mais toujours avec le sourire.

Nous avons commencé par un tour d'ensemble du festival, puis une partie de Splendor - histoire de se chauffer les neurones - à la table inoccupée de Black Fleet, espérant secrètement que la boîte de celui-ci arrive et qu'on soit les premiers de la journée à pouvoir y jouer.

Mes espoirs étant hélas déçus, je suis reparti à la découverte des nouveautés.

Un tour à Babel

En passant à côté de Repos Prod, nous avons eu la bonne surprise d'arriver au moment où une partie de 7 Wonders + Babel (sans Leaders ni Cities) allait se lancer.

Nous n'avons pu tester que le second module de l'extension, celui des grands projets.

C'est intéressant, cela rajoute un côté amusant de « Kickstarter de grands monuments ».

À chaque âge, on découvre un grand projet. On peut participer à celui-ci, autant de fois qu'on le souhaite, en payant un coût fixe lorsqu'on joue une carte d'une certaine couleur. On gagne ensuite un jeton qui nous donnera un avantage plus tard dans la partie (participation gratuite à un futur projet, construction gratuite d'un bâtiment,…). Par contre, si on ne participe pas, à la fin de l'âge, on est pénalisé.

J'ai bien aimé le principe, sauf que :

  • ça oblige parfois, selon le projet, à jouer une carte d'une couleur qui n'est pas dans sa stratégie. On peut bien sûr ignorer le projet, mais les conséquences sont parfois considérables (perte de tout son argent, de points de victoire directs, …)
  • la participation au projet est parfois chère, et ce n'est pas toujours un jeu où l'on croule sous l'argent. Ou alors il faut, en prévision des projets, jouer des cartes rapportant de l'argent, ce qui, à nouveau, ne fait pas spécialement partie de la stratégie de tout un chacun.

En tout cas, ça ne rallonge pas trop le jeu, ce qui est très positif.

Je suis curieux de découvrir la version définitive et les deux modules.

Proto 7 Wonders : Babel

Proto 7 Wonders : Babel

Les Bâtisseurs : Moyen-Âge

Les Bâtisseurs : Moyen-Âge

Revenant dans les environs immédiats d'Abyss, que je m'étais juré d'essayer ce jour-là, nous avons patienté avec une partie rapide des Bâtisseurs : Moyen-Âge, ce qui m'a permis de découvrir le jeu.

Personnellement, je n'ai pas été convaincu. Quelque part, dans les mécaniques, je l'ai trouvé proche de Splendor, mais je lui préfère largement ce dernier.

Abyss, enfin !

Abyss - Seigneur

Abyss - Seigneur

Des illustrations somptueuses de Xavier Collette, on en regrette que les cartes soient si petites, un joli plateau et un jeu malin et opportuniste.

Le choix de l'action unique par tour – prospecter, demander l'aide du Conseil ou recruter un Seigneur – doit être mûrement réfléchi, afin de ne pas se faire voler une bonne occasion sous le nez par un adversaire.

La prospection consiste à piocher dans le paquet d'alliés (coquillages, pieuvres, crabes, …) de différentes valeurs, une carte à la fois. Soit on la prend gratuitement pour soi, et la phase de jeu s'arrête alors immédiatement, soit on la propose aux autres joueurs. Si tout le monde passe, on révèle la suivante, etc. La première carte achetée par un adversaire lui coûte 1 perle, que le prospecteur empoche (pas la « banque »), la seconde deux, et la dernière trois. Une carte maximum est acquise par joueur lors de cette phase.

Le prospecteur peut ainsi révéler des cartes jusqu'à la dernière case, où il est alors obligé de prendre cette carte allié et reçoit une perle en bonus.

Lors de la prospection, les murènes ajoutent encore un petit plus. Lorsqu'on en rencontre une, le niveau de menace augmente (c'est-à-dire également les récompenses potentielles), et le prospecteur doit décider de les combattre ou non. S'il le fait, la victoire est automatique, il empoche la récompense, mais la phase s'arrête à nouveau là, sans qu'il ait pu acquérir d'allié.

Si les murènes sont ignorées, le niveau de menace ne diminue pas, rendant donc les récompenses plus attrayantes pour un futur prospecteur. Parmi celles-ci, les précieuses clés, permettant de débloquer les domaines.

Abyss – plateau

Abyss – plateau

Les alliés qui n'ont pas été acquis lors de la prospection sont répartis selon leur famille au Conseil, face cachée.

La phase « demander l'aide du Conseil » consiste à prendre une des piles d'alliés, ce qui nécessite donc un petit effort de mémoire pour se souvenir de la valeur de ceux qui ont été défaussés

Abyss – Seigneur

Abyss – Seigneur

Le recrutement consiste en l'acquisition d'un seigneur parmi ceux révélés au bas du plateau, en payant leur valeur en équivalent de cartes d'alliés des familles correspondantes (crabes pour les seigneurs militaires, coquillages pour les marchands, et parfois un mélange), complétée si nécessaire par des perles considérées comme joker, chacune comptant pour 1 point.

Les seigneurs ont des effets très variés et intéressants, soit permanents, soit au moment du recrutement, allant du support jusqu'au très agressif.

Ce sont les domaines qui rapportent les points de victoire, sous certaines conditions.

Lorsqu'on obtient trois clés (via des seigneurs ou des victoires sur les murènes), on peut décider d'acquérir le domaine révélé en début de partie, ou d'en piocher plusieurs, d'en choisir un et de rendre les autres disponibles à tous.

En contrepartie des points de victoire, le domaine annule les pouvoirs des seigneurs qui lui sont affectés. Encore une fois, il faut bien juger du meilleur moment pour en faire l'acquisition. Et c'est là que les clés gagnées en combattant les murènes peuvent permettre de conserver les pouvoirs de certains seigneurs, en les remplaçant dans un domaine.

Après cette aventure sous-marine, retour au chapiteau stratégie. Black Fleet est maintenant là, mais, pas de chance, il est occupé. Je n'aurai malheureusement plus l'occasion d'y jouer du week-end

Black Fleet – détail

Black Fleet – détail

Ivresse portugaise

Je me suis donc rabattu sur Madeira, qui me faisait de l'oeil depuis quelque temps.

Bon, ce n'était peut-être pas le meilleur choix après quatre heures de sommeil...

Les explications, c'était du costaud, j'en étais conscient, mais j'avais déjà joué à Vinhos, donc je savais à quoi m'attendre.

Par contre, mes trois camarades de jeu et moi avons quand même effectué le placement initial de nos meeples sans nous rendre compte de tous les tenants et aboutissants de la chose. Nous l'avons bien regretté par la suite.

Deux heures après, réalisant nos erreurs, nous avons déclaré forfait à la fin du deuxième tour, nous promettant d'y rejouer lorsque nous serions un peu plus frais (je demanderai à Krissou =) )

Bref, bonne impression, mais j'avais le sentiment que mon cerveau avait explosé.

Madeira

Madeira

This is the end

On finit donc la journée sous un très beau soleil, avec la remise des prix LudiNord :

  • catégorie famille à Olivier Davigny pour Alienrace
  • catégorie stratégie à Etienne Espreman, Frédéric Delporte et Fabrice Béghin pour Essen : the Game
Prix stratégie pour Essen : the Game – Frédéric Delporte, Etienne Espreman et Fabrice Béghin

Prix stratégie pour Essen : the Game – Frédéric Delporte, Etienne Espreman et Fabrice Béghin

Les dernières parties se terminent, les bénévoles se rassemblent sur le podium pour la photo de groupe, ça sent la fin. C'est passé tellement vite !

J'ai une liste longue comme le bras de jeux auxquels je n'ai pas eu le temps de jouer, et cela inclut énormément de prototypes, mais ce n'est que partie remise.

Merci à tous les bénévoles !!!

Merci à tous les bénévoles !!!

En tout cas, c'est un festival ludique extrêmement agréable, à tous points de vue.

L'organisation est bien au point, les bénévoles sont nombreux, compétents et chaleureux, l'ambiance est détendue. Il y a des animations, concours, tournois, toute la famille peut également y trouver son compte.

C'est bien mieux qu'Essen en fait !

Mais pourquoi est-ce que ça ne dure que deux jours ? ;-)

Rendez-vous à coup sûr l'année prochaine pour de nouvelles aventures !

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Il y a 4 commentaires

jedisjeux
By bgarz | 25 avr. 2014 à 09:07

Merci pour ce reportage ;)

jedisjeux
By Shanouillette | 25 avr. 2014 à 10:21

intéressant en effet !

jedisjeux
By brokoli | 25 avr. 2014 à 15:30

Merci pour cet article Wraith, sympa de te lire sur Jedisjeux :D

ça a donné quoi Abyss, alors ?

jedisjeux
By Wraith75 | 26 avr. 2014 à 13:28

Mais de rien !

Oui, Abyss, c'est très bien, comme je disais assez opportuniste avec possibilité de sales coups, enfin Monsieur Cathala y est pour quelque chose sans doute ;)

Et c'est très très beau comme jeu pour ne rien gâcher !