Bremerhaven prend pour thème un port très connu du nord de l'Allemagne. Chaque joueur va vouloir fabriquer le meilleur port...

Visuellement et thématiquement, le jeu se rapproche de Le Havre, du même éditeur, mais il n'est pas l'oeuvre de Uwe Rosenberg, son auteur (qui a réalisé Agricola et Bohnanza, faut-il le rappeler...), qui lui proposera Die Glasstrabe au même moment, au salon d'Essen. Pour rappel, Filosofia en fera la version francophone.

Dans Bremerhaven, à chacun de leurs tours de jeu, les joueurs vont essayer d'obtenir le plus d'influence sur les champs d'action qu'ils vont choisir d'activer. Chacun jouera ses cartes d'Influence face cachée et il faudra être attentif au jeu adverse pour le deviner. De plus, lors d'une même action, vous pourrez jouer plus d'une carte.

Les possibilités sont variées : prendre un nouveau navire dans votre port, apportant de nouvelles ressources, valider un contrat, changer les valeurs des quatre types de ressources, améliorer votre main de cartes Influence, agrandir votre port, construire un bâtiment ou encore améliorer votre classement marin afin de gagner de l'argent. Mais prenez garde : les navires et les contrats ne restent que peu de temps dans votre port (les transporteurs et les trains n'attendent pas !). Aussi, si vous ne parvenez pas à coordonner votre flux de marchandises entrantes et sortantes, vous pourriez avoir à payer des pénalité pour non-exécution d'un contrat !

La partie s'arrête après un nombre de tours déterminé. Le joueur ayant le plus d'argent et de prestige est alors déclaré vainqueur. De plus, la règle du jeu propose une version courte du jeu ainsi qu'une autre permettant de jouer seul.

Descriptif éditeur (à quelques choses près...)