Onirim : le jedistest

Les contrées des rêves sont semées d'embuches... C'est un vrai labyrinthe que nous arpentons chaque nuit...

Son décryptage est un vrai casse-tête que de nombreux psychanalystes ont tenté d'interpréter... Ce thème se prête plutôt bien de prime abord à un jeu de société solo, apparenté à la catégorie des réussites.

Les jeux solos sont une niche des jeux de société, mais ils commencent à sortir du bois grâce aux gros jeux jouables aussi en solo (Ghost Stories, Agricola...) mais aussi aux casse-tête de Smart Games par exemple ou à Rush Hour...

Shadi Torbey est connu pour ses variantes solo pour nombres de jeux (Troyes par exemple).

Voyons donc ce que cette plongée dans les Limbes vaut...

Avis de la rédaction

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Pour un jeu solo, on en a pour son argent ! Les parties s'enchainent et même si au début on gagne souvent (ce qui fut mon cas) On arrive en combinant à trouver des challenges bien ardus. Le jeu à deux sans parler est aussi vraiment passionnant, un peu à l'instar d'un Hanabi, ou d'une coinche, on essaie de se comprendre pour mieux jouer ! Et puis par rapport à un Agricola à 1... ça prend 15 minutes à jouer ! Alors qu'Agricola en prend 1h30... Il y a beaucoup dans cette petite boîte !
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Personnellement, j'attendais plus de ce jeu que je voyais comme une façon de jouer quand personne n'est disposé à partager un moment ludique avec moi. Après plusieurs parties sans les extensions puis avec, je me suis vite lassé. Alors certes, le jeu est bien pensé, les parties sont rapides et les règles vite assimilées MAIS le jeu doit plaire (le style ne marche pas avec moi) et au final je me suis retrouvé devant une réussite de cartes faisant faire beaucoup de brassage de cartes. Au fil des parties, j'ai un peu eu l'impression de ne pas pouvoir faire grand chose pour contrôler mon destin. En bref, une partie de temps en temps ok et une note correcte pour ce petit jeu de réussite.
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L'auteur aurait créé Onirim pour s'occuper lors de ses déplacements. Pas toujours facile d'emporter un Agricola dans sa valise alors qu'un petit jeu de cartes tient dans la poche. J'ai testé Onirim seul et à deux, les règles sont claires et très vites assimilées, les mécanismes intelligents rendent la prise de risque nécessaire par moment, mais on a la sensation de garder un certain contrôle sur la partie, et donc sur le rêve. Si le premier défi est assez simple, les extensions (inclues) compliquent pas mal la donne et la difficulté est revue à la hausse. Les joueurs pourront niveler cette difficulté à leur guise en ajoutant ou pas certaines règles. Onirim m'a plu même si j'avoue ne pas en avoir fait des centaines de parties, et je prendai plaisir à y rejouer durant les longues soirées d'hiver au coin du feu. D'ici là, bonne nuit, faites de beaux rêves, moi je vais me coucher et faire une balade aux pays imaginaire.
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