The Manhattan Project, un des nombreux jeux à être présenté à l'occasion du salon d'Essen par Minion Games (et l'un des trois de cet éditeur à ne pas manquer, avec Kingdom of Salomon et peut être bien aussi Venture Forth) vous propose de vivre une lutte de pouvoir au début de l'ère atomique.

Une nouvelle technologie révolutionnaire va naitre...

Qui va l'utiliser pour construire les armes les plus meurtrières et devenir une nation superpuissante dominant le reste du monde?

Le mécanisme principal de ce jeu repose sur un habile système de pose d'ouvriers, mais en lui apportant une certaine nouveauté.

Car ici, puisqu'il n'y a en quelque sorte pas de tour de jeu à proprement parlé, avec ses phases cycliques, une fois que vous avez posé votre pion, vous ne le reprendrez plus, sauf si vous en avez décidé autrement ou que vous y êtes contraint.

Lors de son tour, un joueur choisit entre soit poser un ouvrier sur un bâtiment de son plateau personnel (ou plusieurs: certains bâtiments demandent d'y poser plusieurs ouvriers pour être activés) et d'en activer immédiatement la capacité, soit de reprendre tous ses ouvriers posés en jeu.

Certains emplacements du plateau vous demanderont de placer un type précis d'ouvriers (ingénieur, laborantin ou scientifique) et d'autres seront rendus indisponibles suites aux attaques aériennes adverses (et aux dégâts infligés aux bâtiments).

Une action d'espionnage permet à un joueur d'activer et de bloquer un bâtiment adverse, ce qui représente bien le vol de technologie et le sabotage. Cette action reste cependant onéreuse.

Bien entendu, ce sont les bâtiments qui apportent toute la richesse au jeu. Ils vont vous permettre d'obtenir de l'argent, de fabriquer des avions et des bombes (en passant par l'uranium...), but ultime de vos recherche, qui vous récompenseront par des points de victoire...