C'était l'épreuve du feu hier soir pour moi et je jouerai les Français.

En début de partie, j'use et abuse de la piraterie et de la vente de peaux. J'envisage d'utiliser mon pécule pour lancer des raids sur New York, New Haven et Boston étant donné que l'Anglais se lance dans le développement de villes.

L'Anglais assiège et prend sans coup férir Port Royal (je n'avais pas beaucoup de cartes militaires dans mon deck à cet instant de la partie).

Je fortifie Louisbourg et achète du militaire dont l'artillerie. De façon évidente, Louisbourg est assiégé par l'Anglais. Cette ville tombera après une belle résistance.

Puisque la Nouvelle-Ecosse est tombée, je fortifie Québec et décide de m'étendre au centre ainsi que dans la région des lacs pour pouvoir placer mes villages et lancer des raids depuis les postes avancés de Kennebec et Fort Henry.

L'Anglais continue de développer ses villages en villes (pratiquement toute la côte est développée maintenant :shock:), mes raids étant systématiquement contrés.

Ayant un deck assez volumineux et donc à forte inertie, je rame pour tirer les bonnes combos au bon moment.

L'Anglais assiège Québec fortifiée en prenant du militaire depuis sa réserve. Je défends avec l'artillerie et l'Anglais décide de lever rapidement le siège.

Devant mes raids répétés sur New Haven et Boston, l'Anglais fortifie Albany et Deerfield.

N'ayant quasiment plus aucune solution de contre attaque sur Louisbourg fortifiée (pas de bateau en main et l'Anglais est puissant) ni de raids au centre, la fin de partie sera une longue agonie pour le camp Français.

La fin de partie est déclenchée par la pose de la dernière ville Anglaise malgré un dernier siège Français sur Albany fortifiée pour retarder au maximum l'échéance, autant dire une opération suicide.

L'Anglais s'impose logiquement et avec maestria : 64 à 31.

2 heures de pur bonheur ludique.

Le thème est très bien rendu (vente de peaux, colonisation, raids, piraterie, armées immobilisées pendant les sièges...) et le mécanisme de deck building fait tout le sel du jeu.

Faut-il :

- avoir un gros deck polyvalent mais à forte inertie ?

- avoir un petit deck spécialisé qui tourne rapidement ?

Les conditions de fin de partie par mort subite font que l'on a toujours l'espoir de remporter la victoire, même si tout semble être perdu. Cela permet de rester concerné tout au long de la partie.

"- avoir un gros deck polyvalent mais à forte inertie ?"

"- avoir un petit deck spécialisé qui tourne rapidement ?"

Sans doute avons-nous là une des clefs du jeu...il faut trouver un très délicat équilibre entre les deux...

Tu as perdu avec les anglais ? Bof ! C'est la routine pour certains ici... :oops:

Non j'ai perdu avec les Français.

J'avais lu que tu n'avais que des défaites. Tu remets les couverts quand ?

Ah oui, pardon, avec les français...faut dire que je perds aussi avec les français :| Mais sachez monsieur que c'est pas beau de piétiner un homme à terre (et même sous la terre...oui, j'ai creusé un p'tit trou pour me cacher depuis) en lui rappelant ses (9) défaites xD .

Le couvert à AFAOS ? Sans doute bientôt...j'aurais pu y rejouer hier soir, mais certains voulaient découvrir Lancaster. C'est marrant, parce que depuis que je perds régulièrement à AFAOS, je gagne au reste : Lancaster hier soir, mais aussi Endeavor deux jours avant, SDA la confrontation, Tzaar...je sais que ça va pas durer, mais c'est bien cool... 8)