Personne ne sait ce qui a causé le déclin de la civilisation Maya.
Sécheresses, déforestation, catastrophes, invasions, décadence ?...
...ou peut-être que quelques rois se sont affrontés, poursuivant des objectifs purement personnels, montant les mayas les uns contre les autres,
et les précipitant sans vergogne dans la guerre et les sacrifices de masse ?
Comme tout jeu un peu complexe, la première partie est un peu difficile. Il est important pour ne pas commettre d'erreur stupide et de lire les conseils stratégiques que Patrice Vernet donne sur son site.
Dans Balam, vous êtes à la tête d'un royaume qu'il va vous falloir gérer au mieux. Le but ultime est de remporter le plus de points d'honneur en faisant des sacrifices aux dieux. Le maïs leur convient mais les prisonniers ont quand même une autre saveur ! Il faudra donc mener de front les divers aspects de votre royaume : production, revenus, guerres, sacrifices.
L'aspect guerrier est géré un peu comme au Risk : il faut savoir jeter les dés. Mais les plus prudents peuvent s'établir à une distance raisonnable des belliqueux.
Balam est réellement équilibré mais la durée d'une partie et la relative complexité des mécanismes le destine plutôt à un public de joueurs expérimentés. Il est en effet très dur de remonter au score quand on a mal commencé.
Les parties se renouvellent agréablement car les joueurs peuvent décider de la forme du plan de jeu et de la répartition des lieux de production. La durée de jeu peut être réglée assez facilement en décidant du nombre de matchs de pelote.
Le jeu est un peu cher (auto-édition) mais vaut le sacrifice !
Ce descriptif a été rendu possible à l'aide du site de l'éditeur et de celui de "JeuxSoc"
30 sept. 2008
Hier soir, une partie de Balam. J'avais beaucoup entendu parlé de ce jeu, sur lequel j'ai lu des avis très contrastés : Il y a clairement deux camps, entre ceux qui adorent et ceux qui détestent. C'est avec beaucoup de curiosité que...
Le cas inca cahin-caha