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Description

Personne ne sait ce qui a causé le déclin de la civilisation Maya.

Sécheresses, déforestation, catastrophes, invasions, décadence ?...

...ou peut-être que quelques rois se sont affrontés, poursuivant des objectifs purement personnels, montant les mayas les uns contre les autres,

et les précipitant sans vergogne dans la guerre et les sacrifices de masse ?

Comme tout jeu un peu complexe, la première partie est un peu difficile. Il est important pour ne pas commettre d'erreur stupide et de lire les conseils stratégiques que Patrice Vernet donne sur son site.

Dans Balam, vous êtes à la tête d'un royaume qu'il va vous falloir gérer au mieux. Le but ultime est de remporter le plus de points d'honneur en faisant des sacrifices aux dieux. Le maïs leur convient mais les prisonniers ont quand même une autre saveur ! Il faudra donc mener de front les divers aspects de votre royaume : production, revenus, guerres, sacrifices.

L'aspect guerrier est géré un peu comme au Risk : il faut savoir jeter les dés. Mais les plus prudents peuvent s'établir à une distance raisonnable des belliqueux.

Balam est réellement équilibré mais la durée d'une partie et la relative complexité des mécanismes le destine plutôt à un public de joueurs expérimentés. Il est en effet très dur de remonter au score quand on a mal commencé.

Les parties se renouvellent agréablement car les joueurs peuvent décider de la forme du plan de jeu et de la répartition des lieux de production. La durée de jeu peut être réglée assez facilement en décidant du nombre de matchs de pelote.

Le jeu est un peu cher (auto-édition) mais vaut le sacrifice !

Ce descriptif a été rendu possible à l'aide du site de l'éditeur et de celui de "JeuxSoc"

Spécifications


Nombre de joueurs
2 à 4 joueurs
Âge
à partir de 12 ans
Durée
90 minutes
Mécanismes
Hasard, Construction, Affrontement
Thèmes
Colonisation, Egypte antique
Date de sortie
1 janv. 2006
Auteur(s)
Patrice Vernet
Illustrateur(s)
Patrice Vernet
Editeur(s)
Neuroludic

Contenu de la boite



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Le cas inca cahin-caha

| 18 mai 2017 | Monsieur Bilbo
Dix-huit lapins/ Balam est un jeu à thème, et ça c'est le genre de chose que j'aime beaucoup. Chaque joueur incarne un roi Maya qui cherche à faire prospérer son petit peuple dans notre bon vieux Yucatan du VIIIème siècle. Mais Balam est aussi un jeu de développement/ gestion, et ça c'est le genre de choses que j'aime encore plus. Pour s'attirer les faveurs des dieux, il va en effet falloir collecter des ressources, construire des bâtiments, faire des sacrifices, du commerce, remporter des tournois de pelote (et oui, ne riez pas) et évidemment taper sur ses petits camarades, puisque les dieux mayas sont facétieux, les bougres. Bref, à la lecture, tout ça s'annonce bien, très bien même, youpi tralala on va bien s’amuser. Du coup, la partie peut commencer. Le matériel semble bien un peu fragile, mais bon après tout, tout ça est artisanal, alors trêve de ronchonneries, même si la boîte est un peu chère. Les premiers villages s'implantent, puis des marchés, des palais, des entrepôts. Nos petits mayas vont amoureusement faire pousser le maïs, ramasser des coquillages ; ils font du commerce et vivent leur vie. Et ça fait bien plaisir. Mais bientôt survient le triste temps de piocher des cartes évènements (Katun), et l’alégresse fond comme la neige sous le soleil maya. Soit on tire une carte qui est bien, et c'est bien, soit on tire une calamité qu’est pas bien, et là c'est pas bien, mais pas bien du tout. Là, déjà, je titille, je m’offusque un peu, surtout qu'il n'est possible de deviner ce qu'on va piocher qu'en étant le majoritaire en observatoires. Et nos malheurs ne sont pas terminés, hélas, puisque surviennent maintenant les premiers conflits. "-Alors, comment je fais pour te taper ? -Bah, tu jettes Dédé, et tu regardes si tu as fais plein de points. - Euuuuh... comme à Risk ? - Bah oui". Glurps ! Fichtre ! Diantre ! O, alea, quand tu nous tiens ! Pire encore, un jet malchanceux, et hop, vous perdez vos unités avant même d'avoir attaqué, ce qui est tout de même drôlement ballot. Et là je dis bon sang de bois, à quoi ça sert qu'on se décarcasse si c'est pour jeter des petits cubes à points et tirer des cartes à l'aveuglette pour savoir qui va gagner. Oui, je carricature, mais tout de même. Alors bien sûr, on gère, on anticipe, on calcule ; n’empêche que pour moi le mal est fait. Et puis je trouve la manière de marquer des points de victoire par sacrifice de ressources un peu trop, et les parties trop longues. Bref, on est presque plus proche d'une Vallée des Mammouths à la sauce Risk que d'un Tikal, d'un E&T ou d'un Civilization light. Le jeu semble certes bourré de qualités, mais ce cocktail développement/ gestion/ conflits/ hasard n'a pas trop pris chez moi. Mais bon, finalement, je ne refuserais pas une partie, juste pour voir. Après tout il y a tellement d'autres gens qui l'ont beaucoup aimé, ce jeu...
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