Battlestar Galactica

16 mars 2009 | par Le Zeptien

Spécifications de la partie


Nombre de joueurs
4
Date
16 mars 2009

Spécifications du jeu


Nombre de joueurs
3 à 6 joueurs
Âge
à partir de 10 ans
Durée
120 minutes
Mécanismes
Coopératif, Déduction
Thèmes
Science-fiction, Exploration
Date de sortie
1 janv. 2009
Auteur(s)
Corey Konieczka
Editeur(s)
Edge Entertainment

Scores

# Nom Score
1 bloodyraoul 0
2 Le Zeptien 1
3 Bruno 0
4 Tyrion 0
Réagir à cette partie de jeu

Il y a 1 commentaire

Le Zeptien
By Le Zeptien | 16 mars 2009 à 00:00

4 joueurs, une nouvelle fois prêts à se lancer dans cette terrible aventure qui doit décider du sort des derniers représentants de l’humanité : Bruno endosse la combinaison de pilotage de Kara « Starbuck » Thrace, Tyrion décide de mettre un peu les mains dans le cambouis en choisissant le chef Tyrol, Bloodyraoul enfile l’uniforme de l’amiral Adama et moi…j’opte pour incarner le sulfureux Gaïus Baltar...enfin "Baltar le Zeptien" quoi.

La partie commence par la traditionnelle distribution des cartes « loyauté ». Nous examinons chacun notre carte (enfin, en tant que Baltar, je commence avec 2 cartes) pendant 20 secondes, et nous plongeons immédiatement dans l’action.

Bon, autant vous le dire tout de suite…d’entrée de jeu, j’ai reçu une carte « You are a cylon ». Je comptais donc me faire tout petit, en sabotant discrètement les crises, par exemple en donnant des cartes de la bonne couleur mais faibles. Me reveler ? Non, laissons s’installer la suspicion…même si je me doutais bien que j’étais le premier soupçonné. Mais j’avais décidé, au début en tout cas, de me comporter comme un bon président. J’ai utilisé une carte corum qui fit remonté notre niveau de moral, et pas utilisé celle qui me permettait de jeter l’amiral en prison, afin d’énerver personne.

Nous progressons lentement, mais régulièrement. Arrive le moment de la fatidique seconde (troisième pour moi) carte …la carte sympathisant tombe sur Tyrion Tyrol. Hélas, un compteur dans le rouge l’invite à rester loyal aux humains. J’étais donc seul, et j’ai eu bien du mal à retenir un rictus de déception. Mais bon, le doute subsistait quand même. Bruno Starbuck décide de regarder une de mes trois cartes de loyauté et tombe sur une carte loyale aux humains…ouf !

Le vaisseau avance bien, mais j’empêche pendant un moment Tyrion Tyrol de sortir de prison, je prétends ne pas avoir certaines cartes pour rejeter un dé foireux, je joue de temps à autres (mais pas trop) des cartes de la mauvaise couleur pour résoudre les crises, etc…bref, je fais mon boulôt de fourbe.

Soudain, Bloodyraoul Adama parvient à me destituer et devient président. Je proteste énergiquement, en avançant le fait que je n’ai cessé d’agir pour la cause…il me repproche d’avoir conservé une carte corum qui aurait permis de faire remonter le moral dans le bleu…je réplique que si j’avais fais remonter le morale dans le bleu avant la carte sympathisant, tout le monde aurait trouver cela louche, et que de toute manière, à mon dernier tour, le moral était bon, que je conservais la carte en cas de coup dur, etc..., il ne m’a pas cru du tout j’ai l’impression, mais je crois que le chef Tyrol et Starbuck en revanche hésitaient encore à mon sujet.

La partie se poursuit. Les humains vont alors vraiment pas avoir de chance sur quelques lancés de dés importants (sans parler de la réussite au combat de Bruno Starbuck qui fut parfois très…contrastée ;-) ) lors de la résolution de crise. Parvenu à 8 points de saut, mais avec un fuel à 1 et un moral à 2, cela s’annonçait difficile, mais encore faisable. Pour cela, il restait encore 3 cases avant le dernier saut victorieux.

Un dernier vote décisif sur une crise va faire tourner un compteur (je ne sais plus lequel) sur le 0 fatidique. Bloodyraoul Adama tente en effet un gros coup, avec un vote à cartes « ouvertes »…cela évidemment ne m’arrangeait guère (car je jouais directement derrière l’amiral, et j’étais toujours décidé à rester un cylon caché : donc, fallait surtout pas jouer une « mauvaise » carte à la vue de tous), mais mes adversaires commettent alors une petite erreur technique, sans doute sous le coup de l’émotion : Alors que je réfléchissais sur quelle(s) bonne(s) carte(s) j’allais jouer, Tyrion Tyrol et Bruno Starbuck jouent leurs cartes presque simultanément, en oubliant de respecter l’ordre de tour (et on l’oublie parfois…or là, c’était vraiment très important)…un peu surpris et un brin gêné, je me tourne vers Bloodyraoul Adama en lui adressant un regard interogateur. Voyant mon hésitation, je pense qu’il avait compris ce qu’il allait se passer, mais il me dit simplement avec un petit sourire, « ben vas-y, à toi… »...je pose alors une carte qui empêche de passer la crise, révelant enfin dans quel camp j'étais vraiment…et qui donne en même temps la victoire aux cylons.

Une partie qui se termine un peu en queue de poisson, et qui me laisse un arrière-goût d’inachevé…mais quelle belle partie à suspense quand même ! Fort et passionnant ce jeu, vraiment...