Byzantium

19 juin 2009 | par Loran

Spécifications de la partie


Nombre de joueurs
3
Date
19 juin 2009

Spécifications du jeu


Nombre de joueurs
2 à 4 joueurs
Âge
à partir de 12 ans
Durée
50 minutes
Mécanismes
Conquêtes, Affrontement
Thèmes
Historique
Date de sortie
1 janv. 2005
Auteur(s)
Martin Wallace
Illustrateur(s)
Peter Dennis
Editeur(s)
Warfrog

Scores

# Nom Score
1
2
3
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Loran
By Loran | 19 juin 2009 à 00:00

C’est ma 12 eme partie (déjà !!!) et comme j’ai 7 victoires a mon actif, je soupçonne que mes adversaires d’un commun accord a l'avance vont se liguer contre moi pour m’empêcher de décrocher une eventuelle 8eme victoire. 2 contre 1 a Byzantium c’est mortel. Je décide donc d’une strategie a l’avance. Je pense placer mon armée byzantine a Jerusalem et y rester tranquille dans ce coin, espérant attirer les armées arabes de mes adversaires en Perse. Ce que je veux entrainer c’est une rivalité et une confrontation directe de mes deux adversaires en Perse pour leur faire oublier leur pacte.

Le but est quasi de ne rien faire avec le byzantin juste engranger des bezants pour faire des églises. L’armée restera passive. Ce positionnement ne va pas m’offrir une profondeur stratégique suffisante pour une intervention et c’est ma hantise mais le but étant d’être protéger dans un coin justement, j’en assume le risque.

De plus je ne compte pas prendre énormément de cités byzantines car quelques unes me suffiront pour ma stratégie, et surtout cela va aussi entrainer les deux autres dans une course a l’acquisition de cites byzantines ou j’espère que l’un de mes deux adversaires commettra l’erreur d’en prendre trop et d’avoir plus du double de points…car je compte bien être très offensif avec l’arabe et profiter de la moindre erreur de mes adversaires pour les affaiblir tout en essayant de rester positionner derrière une autre armée arabe que me servira de bouclier face a l’ armée byzantine du troisième.

La stratégie peut être adaptée en cas de trop gros rush sur la Perse par un subtil repli sur la zone de la Mecque et des cites arabes de ce secteur que je compte bien sécuriser. Mon armée byzantine protégera mon flanc nord et fermera la porte a une attaque arabe par la.

La partie commence, je joue troisieme, chacun de mes adversaires prend le Calife et l’Empereur, je prends alors la Mecque comme souvent, mais je sais que cette fois-ci mes adversaires vont agir pour me la reprendre. La course aux cites byzantines commencent, je récupère donc Jerusalem mais pas Alexandrie qui m’ aurait permis d’ être plus tranquille, tant pis c’ est Damas. Mon adversaire rouge a pris Palmyra et son armée byzantine y est positionnée, c’ est une des meilleures positions pour utiliser le byzantin contre un autre arabe et couvrir la progression de sa propre armée arabe. Cette stratégie est excellente mais mon piège fonctionne, si on laisse seul un joueur en Perse, il va gagner sur, tant il y a de points a prendre là-bas. L’ autre joueur (le bleu) se doit intervenir. D’ autant qu’après avoir hésité a placer de la milice arabe pour protéger la Mecque, je décide a la fois de prendre le risque de ne pas le faire (même si je sais qu’ils vont m’attaquer tot ou tard) et surtout j’estime que la milice arabe va me couter cher si il ne m’attaque pas au premier tour, je vais rester donc dans une stratégie offensive quitte a protéger mes cités par une position dissuasive de mon armée arabe.

L’ arabe bleu prend donc Basrah, je vais sur Baghdad, l’ arabe rouge va sur Hamadan. J’ai commis une petite erreur a ce niveau, ayant eu peur de l’armée byzantine rouge (et je n’aurais pas du), je prends Baghdad au lieu de Hira, attendant de voir ce qu’il va faire avec cette armée, sachant que Hira et sécurisé pour moi, si je ne bouge pas, pour plus tard. Mais en faisant ca j’ai bloqué le bleu. Je joue alors d’autres choses comme le renforcement de cités arabes, en espérant que le rouge continue son avancée tranquille en Perse a la fois pour le faire apparaitre aux yeux du bleu comme l’adversaire a abattre et surtout je peux upgrader mes cites arabes pour plus tard. Au début cela fonctionne le bleu remonte vers le nord. Le rouge continue à prendre des cites perses. J’en profite pour acquérir tranquillement Tabuk.

Mais au bout d’un moment le joueur bleu se rend compte qu’il a été abusé, il décide après avoir renforcé son armée arabe de plusieurs cubes de mouvements supplémentaires de redescendre vers le Sud. Son armée byzantine étant a Nicaea, je comprends que ce tour-la il va utiliser surtout son armée arabe.

Il attaque la Mecque et me la prends, je lui reprends par derrière Basrah. Les deux guerres civiles étant passées, je ne m’inquiète plus pour Tabuk, et je vois qu’il renforce a mort son armée arabe.

Et il remonte en Arabie, laissant les mains libres aux rouges en Perse. J’avoue qu’a ce moment la ne sachant trop quoi faire, je renforce mon armée byzantine au nord (alors que ma stratégie n’était pas de le faire) et je prends Hira avec l’arabe.

Le rouge byzantin alors m’attaque a Hira mais je le repousse, et l’arabe bleu se positionne a Tabuk et je sens qu’il va lancer une attaque sur Jerusalem, l’attaque est risquée mais je sais de par son caractére qu’il va tenter, de plus il ne lui reste que la Mecque avec deux niveaux de cité (il l’a renforcée apres sa prise) et il lui faut une autre cite arabe. Je sais aussi que si il réussit , il va aller ensuite sur Damas et toute la cote (Alexandrie lui appartient). Je ne crois a une tentative de sa part de prendre la mer et d’aller attaquer Constantinople, étant trop en retard en points arabes. Voyant le rouge a court d’argent après ses conquêtes en Perse, je décide de passer en premier, le rouge me suit, le bleu lance son attaque qui sera son dernier mouvement. L’attaque sur Jerusalem est repoussée garce a d’excellents jets de des de ma part mais lui-même ne me fait aucune perte alors que j’avais deux unités d’élites byzantines dont je comptais bien me débarrasser en pertes avant l’entretien (et ca va me couter cher !!!).

Le deuxième tour commence et je ne sais pas trop quoi faire car je suis dispersé stratégiquement et mes deux adversaires vont m’attaquer chacun dans un secteur (le rouge en Perse avec son byzantin et le bleu sur la cote avec son arabe). Mon piège se retourne contre moi. De plus dans les premiers rounds je décide de renforcer les bulgares, en effet ayant négligé la course aux cites byzantines, j’ai pris les dernières dans les Balkans et maintenant je ne veux pas les voir disparaitre sous les coups des bulgares (Thessalonica et Athens sont tombes au premier tour).

Encore une erreur de ma part car le rouge joue aussi le bulgare, autant pour m’enlever une cité que surtout anéantir ma milice. Dans la foulée l’arabe bleu attaque et me prends Jerusalem, je me repli sur Damascus. Ne sachant trop quoi faire je me renforce en milice mais le byzantin bleu qui s’était très renforcé et avancé vers l’arabe rouge en Perse du nord, soudainement bifurque vers le Sud et par une guerre civile byzantine me prends une des mes cités, le traitre…. Je tente alors de construire Eglise et mosquée pour distraire mes adversaires (la tactique du Perroquet fonctionne souvent) et les entrainer a dépenser leur argent et cubes dans une course aux églises et mosquées plutôt que de continuer leurs attaques. Mais cela ne les perturbent pas longtemps (au moins j’aurais tenté)

Le byzantin rouge commence aussi a m’ attaquer a Hira puis Basrah, il ne me reste plus que Baghdad. L’ arabe bleu se rabat sur Tabuk qu’il me prends aussi.

C’ est l’hécatombe et la partie est foutue pour moi. J’attends encore un peu que mes adversaires dépensent leur argent pour passer car je ne veux pas avoir de mauvaises surprises et je conçois un dernier piège : j’ améliore ma cité d’ Adrianople a trois niveaux, espérant que le joueur bleu jouera le bulgare dessus (le joueur rouge étant en tête, il n’y a lui, aucun intérêt a le faire). Bref je passe et c’est le dernier tour.

Je prends évidemment l’empereur et je n’ai, bien sur, aucune milice byzantine. Quelques rounds passent et le bleu se voyant avec le double de points byzantins sait que la partie est aussi pliée pour lui, son armée arabe est bloquée a jerusalem, ma puissante armée byzantine verrouille Damas et le point d’ entrée sur les cites byzantines du Nord. Il sait qu’il peut prendre le contrôle des flottes et partir en mer, mais ayant eu de douloureuses expériences dans ce type d’actions lors de précédentes parties et voyant que je vais lui reprendre derrière Jerusalem voire Alexandrie en guerre civile avec mon byzantin, il ne lui reste qu’ une seule option pour engranger des points arabes (il a gagné très peu d’argent avec l’arabe car il a maintenu une armée trop importante) bref la construction des mosquées (même via les impôts) ne semblent pas être super-rentables. Il tombe dans mon piège et voulant prendre deux points arabes faciles qui pourrait le sauver lors du décompte, il en prends le risque et attaque Adrianople avec les bulgares, (ils sont a bloc) la chance est avec moi et je ne fais qu’une perte. Le round suivant j’attaque Constantinople que je prends (j’étais a 2 points derrière le rouge pour les points arabes avant la prise).

Un incroyable retournement de situation alors que le joueur rouge allait remporter cette partie.

il en ploute encore le bougre

Toujours excellent ce jeu…