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Description

A chaque tour, les joueurs disposent de 6 pions qu'ils vont placer sur le plateau de jeu afin de participer à la construction du château et au développement de la cité de Caylus.

A tour de rôle, les joueurs posent un ouvrier sur une case du plateau de jeu.

Chaque case a un effet spécifique et ne peut accueillir qu'un seul ouvrier. C'est à dire qu'un seul joueur ne peut être présent sur cette case et obtenir son effet. La phase de pose dure jusqu'à ce que tous les joueurs aient passé leur tour (par stratégie, ou manque d'argent).

Lorsque tout le monde a passé son tour, chaque case est résolue et permet au joueur présent de :

- gagner des ressources (nourriture, bois, pierre, tissu, deniers)

- construire de nouveaux bâtiments

- participer à la construction du château de Caylus

- Effectuer certaines actions spéciales : échange de ressources, d'argent ou de points de prestige, réorganisation de l'ordre de jeu, achat de faveurs du roi...

on procède à 3 décomptes durant la partie et chaque joueur obtient des points de prestige en fonction du nombre de bâtiments construits au chateau, aux faveurs supplémentaires ainsi obtenues, ou le cas échéant, fait perdre des points de prestige.

Spécifications


Nombre de joueurs
2 à 5 joueurs
Âge
à partir de 12 ans
Durée
120 minutes
Mécanismes
Combinaisons, Programmation, Pose d'ouvriers
Thèmes
Ville, Médiéval
Date de sortie
août 2011
Auteur(s)
William Attia
Illustrateur(s)
Arnaud Demaegd
Editeur(s)
Ystari Games

Récompenses de jeu


Deutscher Spiele Preis
Deutscher Spiele Preis 2006
Tric Trac d'or
Tric Trac d'or 2005

Contenu de la boite



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Bof

| 18 mai 2017 | drezounet
Je n'ai pas trouvé le jeu super. Je m'attendais a beaucoup mieux a cause de tous les autres commentaires positifs sur le jeu ! Je n'ai fait que 4 parties pour le moment, mais le theme est pas super présent, le materiel est moyen ( des cubes roses pour representer de la nourriture )
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Un p’tit coup de pinard sous la tente du roi ?

| 18 mai 2017 | Meeeuuhhh
Type de jeu : Dont ça fait encore un jeu à thème faible auquel je mets 5. Faut que je consulte. Ou alors, c’est que je suis ouvert d’esprout, pardon, d’esprit. Mais mon conformisme me consterne moi-même. Nombre de parties jouées : On s’en fout, c’est n’importe quoi cet avis Avis compendieux : Tou ta été dit sur ce jeu, c’est le champion du monde, tout le monde le dit, Boardgamegeek, tout ça, alors que rajouterai-je ? Rien d’intéressant. En conséquence de quoi, permettez-moi de saisir cette tribune d’expression libre afin d’écrire n’importe quoi. Et surtout de souligner uniquement les quelques défauts de ce jeu. Parce que je ne suis qu’un gros méchant. Il n’y a certes pas grand chose à dire dans ce domaine, mais comme je me sens pris d’une crise de volubilité scriptatoire logorrhéique, porté par la musique envoûtante d’une PJ Harvey (On s’en fout que t’écoutes PJ Harvey, mec ! Bande d’insolents !), ça risque d’être néanmoins long. Clarté des règles (4) : Ouh ! Que c’est écrit petiot (qui a dit comme le docteur ??) ! Tiens, ça c’est court pour le coup. Qualité du matériel (4) : Ah ben là alors, il y en a des choses à dire. La boîte. Affreuse. A déféquer partout ! Si monsieur ! Les deux, l’ancienne, la nouvelle, toutes, pas une pour rattraper l’autre. Dessin mal équilibré, maladroitement naïf dans la volonté d’être volontairement naïf (si quelqu’un comprend ce que je veux dire, merci de m’expliquer), couleurs lavasses, formes boudinées, on ne peut pas aimer raisonnablement ça, non, ce n’est pas possible, mon prof de dessin m’eût asséné un coup de pied au fondement si je lui avais pondu un truc pareil même en 6ème. Le plateau. Pareil, affreux, pouah (très fonctionnel au demeurant). C’est quoi ce chemin qui se tortille ? M’enfin ? Et de l’or à Caylus (la ville) ? Laissez-moi rire ! Ah ah ah, merci, c’est sympa. Et puis les cubes sont trop petits ! Bandes d’avares ! Vous n’allez pas me faire croire que c’est pour limiter l’impact de Calus (le jeu) sur la déforestation, laissez-moi rire ! Ah ah ah ah, merci encore, c’est pas tous les jours qu’on tombe sur des gens aussi arrangeants. Ensuite, quand c’est mal éclairé, on a un mal de chien à distinguer sur les tuiles les petits cubes marron ou violets. Pourquoi mal éclairer, me demanderez-vous ? Pour faire des économies d’énergie, vous rétorquerai-je ! Ah ah, on rigole moins, mmh ? Je n’aurai qu’un mot : c’est proprement un scandale. Bon, après, faut bien reconnaître qu’une aide de jeu est parfaitement superfétatoire tellement on n’en a pas besoin*. Puis sinon heureusement qu’ils ont changé les pièces dans la nouvelle version, parce que celle de l’ancienne avait la vilaine tendance à se glisser entre le gras du doigt et l’ongle quand on les attrapait, juste là où ça fait mal, un peu comme les pièces de Warfrog, ouh, que c’est désagréable. Enfin, je rappellerai aux esprits chagrins et oublieux que j’ai dit que j’écrirai des bêtises. Ceci ne s’applique néanmoins pas aux phrases terminées par un astérisque *. Reflet du thème (2) : Ah ah ah, alors là, excusez-moi, mais je ris, non, pas de me voir si belle en ce miroir, sombres imbéciles, mais je ris sans même demander votre aimable autorisation. On est là pour construire un château et il est déjà fait. Ah ah ah ! Et personne ne l’a vu ! Alors là, sur ce coup-là, on s’est quand même bien fait avoir. Alors du coup, on plante des tentes à côté du château, et on construit plein de bâtiments qui n’ont rien à voir. D’ailleurs, il y aurait eu un remonte pente à construire que ça ne m’aurait pas plus étonné que ça, avec ce chemin digne de l’Alpes-d’Hu (oui, les chébrans à donf, ils disent l’Alpes-d’Hu et Ser-Che). Tiens, Dignes, c’est dans les Alpes, du reste. Mais non, on est en fait dans les vertes collines du Haut Languedoc. D’ailleurs, Puycelci, comme nom, ça aurait été beaucoup plus joli, ça claque, ça chante et en plus c’est dans le Tarn, m’enfin. Bon, d’accord, il manque le S, pourquoi ils ont mis un C aussi, ces clouillons ? Bon, d’accord, c’est un peu long et pour les Ricains, ça aurait été moins fastoche à prononcer sans doute. Bon, ensuite, c’est quoi ces histoires de construire un château (enfin, des tentes), à coups de jambon ? Oui, la nourriture, rose, c’est du jambon, on me la fait pas, à moi. Ou de la rosette, mais c’est pas trop du coin. C’est pour nourrir les ouvriers qu’on met sous les tentes, qu’on va me rétorquer superbement. Ah oui ? Et d’où ils sortent, eux ? De a cuisse de Jupiter ? Parce qu’à Cléopâtre, c’est pas facile d’en avoir. Et puis ils peuvent pas prendre leur casse-croûte, non ? Ils voudraient pas avoir droit aux 35h et au fromage ET dessert en plus, non ? Bon, ensuite, le tissu. A l’évidence, ça n’en est pas, ou alors c’est le torchon pour emballer le jambon (parce que le jambon, c’est du jambon au torchon, en fait, ça se tient, tout ça). Hypothèse plus probable : c’est du pinard ! D’ailleurs, je ne vois aucune raison objective pour qu’il n’y ait pas de pinard à ce jeu, si ce n’est que l’abus de pinard est dangereux pour la santé, à consommer avec modération. Et là, tout s’éclaire : quand on va voir le roi pour qu’il nous fasse une gâterie, en fait on va faire une sorte d’orgie décadente comme en faisait souvent le roi à cette époque pour oublier Paris. Ah, Paris ! Bon. Et c’est là qu’on apprend que les architectes étaient des mignons du roi qui se soûlaient en sa compagnie pour recevoir ses faveurs, qu’icelui était en fait une grosse tante (d’ailleurs, il y a une grosse tente sur la case), une sorte d’hétaïre royale suprêmement mondaine, mais par ailleurs complètement dépravée et c’est d’ailleurs pour ça que les Templiers l’ont maudit, trois fois maudit et qu’on a eu droit à la guerre de cent ans. Ah ben bravo ! C’est du propre. Les joutes, mon œil, les lances qu’on voit ne doivent pas être celles dont parle l’Arioste et qui se brisent comme du verre en lançant des étoiles jusqu’au soleil. Et cette histoire de bailli et de prévôt… Rappelons d’abord la définition donnée par le trésor de la langue française (oui, madame, française) informatisée (oui, madame, informatisée) : « Bailli : Représentant du roi ou d'un seigneur, dans une circonscription où il exerce par délégation un pouvoir administratif et militaire, et surtout des attributions judiciaires, soit en première instance, soit comme juge d'appel des prévôts ou des hauts-justiciers » ; « Prévôt : Officier de justice subalterne qui avait compétence pour juger en première instance les causes ne relevant pas de la juridiction des baillis et des sénéchaux. » Bon, j’ai rien compris, mais c’est pas grave. Alors, ici, qu’avons-nous ? Laurel et Hardy : il y a le gros et le petit. Alors pour ces deux là, je ne sais jamais lequel est le gros et lequel est le petit, mais pour nos deux compères, si vous avez du mal, c’est très simple : le prévôt, c’est le petit, p pour prévôt et p pour petit. Ah ah, merci qui ? Sinon, dans le jeu, que font nos Bouvard et Pécuchet nationaux ? Ils se promènent le long du chemin, le prévôt comme un chien fou, en courant dans tous les sens autour de son maître, le bailli, de façon plus assurée, un pas ou deux à chaque fois, ouh là, pas plus, faut pas risque l’accident vasculaire non plus. Car il faut savoir que le prévôt est très corruptible ; on lui dit : « Psst, prévôt ! Prévôt ! tu veux des sous ? », et il accourt. Quelqu’un d’autre fait : « Youhou ! Prévôt ! Viens plutôt prendre des sous par ici, tu verras, c’est mieux ? Il accourt dans l’autre sens. Et ça continue. Pendant ce temps, le bailli avance, « pom popom, popo-popom », sereinement. Alors tout d’un coup le prévôt se rend compte qu’il n’est plus avec le bailli et il se met à courir : « Ouh ouh ! Bailliiii, attendez-moooooiiiii ! » et il accourt vers lui comme un chien fou ou un fidèle serviteur, c’est comme vous voulez. Puis, lorsque le temps change, le bailli s’avise de contrôler la construction du château (parce qu’il est bête lui aussi, il n’a pas vu qu’il était déjà construit, ils me font bien marrer, tous, tiens) ; de loin. Alors il appelle le roi : « Allo le roi ? C’est votre bailli ici. Oui, il va bien, un peu essoufflé, mais ça va. Et vous, ça va ? Un peu essoufflé aussi ? Ah ces jneunes, ils ne tiennent pas la distance. Bon alors là, vous pouvez ouvrir grand votre tente, ça va être la distribution générale de bonbons, si vous voyez ce que je veux dire. Comment ça, la migraine ? Ah ben non mon roi, faut remercier tous ces valeureux architectes, quand même. Les remparts ne sont pas finis ? Ah ben c’est normal, ça, on en est à la tour, chaque chose en son temps. La tour non plus ? Et bien des bonbons à ceux qui l’ont fait le plus avancer, des coups de fouet aux autres. En cuir, oui. » Nooooon, c’est pas possible, je n’y crois pas du tout. Ca ne pouvait pas être comme ça, avant. Bref, en résumé, Caylus est donc un jeu où l’on construit à coups de jambon un château déjà bâti, où l’on se livre à des bacchanales que la morale réprouve sous la tente du roi et où un petit et un grand se courent après sur un chemin tordu. C’est pas joli-joli, comme thème, je ne vous félicite pas. Enfin, je rappellerai aux esprits chagrins et oublieux que j’ai dit que j’écrirai des bêtises. Avis comportant ratiocinations et autres superfétations : Il y a déjà pas mal de superfétation dans tout ce qui précède. Bon, tout ça pour dire que j’ai été longtemps irrationnellement pas mal agacé par Caylus ; tous ces ah et ces oh et ces ih et ces uh et ces eh, allez, je la fais, et ces yhs, que tout le monde poussait non sans un certain snobisme me faisait l’effet d’une mode, d’un certain conformisme. Une première partie faite peu après sa sortie, avec un œil ouvert, en écoutant d’une oreille et avec la moitié d’un demi-cerveau en route m’avait laissé un goût de « ah, c’est ça, bof, bon, ça change pas beaucoup de Puerto Rico », jet j’avais été gêné par la retranscription du thème, assez faible à mes yeux (mais je juge à l’aune de jeux comme Hannibal ou Res Publica, je conçois que certains puissent trouver que Caylus a un thème fort). Heureusement, le fait qu’il recevait un écho très favorable partout à l’étranger m’a empêché de mettre ça sur le compte d’un chauvinisme bon enfant dont nous sommes assez friands (si, un petit peu quand même, mais bon enfant, j’ai dit). Ce succès était peut-être liée comme le disent certains à une sortie à une date où il n’avait pas de concurrents directs. Mais pour répondre à cela, restent toujours les vénérables anciens auprès desquels il aurait pu souffrir d’être comparé. Et puis en un an, le succès n’est pas retombé, il caracole (cataclop cataclop) toujours en tête du classement international du BBG. Alors que faire ? Y jouer.
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Excellent jeu

| 18 mai 2017 | Blue
Alors là, je suis soufflé. Le jeu semble innépuisable, tellement deux parties de suites seront différentes. Il faut un peu se creuser la tête pour essayer de deviner ce que font les autres, il y a aussi plusieurs façons de gagner, mais aucune ne semble être gagnante à tous les coups. Il suffit parfois que deux bâtiments soient inversés pour changer totalment le jeu.
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