Clash of cultures

28 mars 2015 | par Le Zeptien

Spécifications de la partie


Nombre de joueurs
0
Date
28 mars 2015

Spécifications du jeu


Nombre de joueurs
2 à 4 joueurs
Âge
à partir de 14 ans
Durée
240 minutes
Mécanismes
Conquêtes
Thèmes
Antiquité, Exploration
Date de sortie
nov. 2012
Auteur(s)
Christian Marcussen
Illustrateur(s)
Chris Quilliams
Editeur(s)
Z-Man Games, Filosofia

Photos

Réagir à cette partie de jeu

Il y a 5 commentaires

Le Zeptien
By Le Zeptien | 28 mars 2015 à 14:15

L’extension de Clash of Culture est enfin arrivée. Comme tous les amateurs de ce jeu de civilisation vraiment efficace, j’avais hâte de découvrir ce qui avait été concocté pour donner encore plus de relief aux parties.

Alors évidemment, des romains pouvant affronter des mayas, en ce qui me concerne, cela me fera toujours bizarre, mais ça a son charme. Pour cette partie, Indiens, Grecs, Carthaginois et Perses furent les heureux élus.

Suite à de gros affrontements entre Carthaginois et Grecs (mention spécial à un débarquement massif des Carthaginois sur les terres de Leonidas), se sont finalement les Indiens qui se sont imposés, et assez largement. Cela dit, cette victoire est surtout due au joueur qui les menait (monsieur Cormyr) et aux circonstances de la partie (et notamment à un perse guère en position de faire du barouf) plutôt qu’aux qualités intrinsèques des indiens. En effet, même si je n’ai pas regardé tous les peuples en détail, j’ai quand même l’impression que tous peuvent permettre à un joueur de tirer son épingle du jeu…à condition de bien optimiser ce que son peuple et les leaders lui proposent.

Les différents peuples, les éléphants, les cavaliers, les pirates, les nouveaux bâtiments, les cartes supplémentaires, les leaders, tout ça c’est très bien. L’extension ne complique pas trop le jeu et c’est là à mon sens un très bon point : En comparaison, je trouve par exemple que la première extensions du Civilization de Kevin Wilson alourdissait trop le jeu de base. L‘extension de Clash n‘a pas ce défaut. Cependant, question figurines, sans vouloir faire le difficile, il y a du travail de "redressage". J’ai remarqué que dans la boîte de monsieur Cormyr comme dans la mienne, les bleus ont particulièrement morflé. Un passage sous l’eau chaude devrait arranger les choses pour les éléphants couchés sur leurs socles… enfin, quand ils sont bien fixés dessus… oui, au redressage, on peut rajouter aussi de l’emboitage sur socle. Il est dommage aussi de pas trouver dans la boite des figurines pour les merveilles…ça aurait été un plus bien sympa. Ah, j'oubliais, j'aime pas les figurines des leaders, vaguement translucides façon bonbon Haribo, et se distinguant pas assez des figurines colons.

Concernant cette partie, j’ai vraiment pas été bon, surtout si on considère que je n’ai pas été agressé une seule fois ! Alors ok, j’avais pas joué à Clash depuis un moment, j’avais pas trop revu les règles, les cartes, etc…je me suis tapé de mauvais événements et je découvrais l’extension. Mais même avec des perses qui ne se sont pas dispersés, j’ai été passablement inexistant, n’arrivant pas aux 30 points que les 3 autres joueurs ont dépassé, et largement dans le cas du vainqueur. Et puis ses fichues cartes objectifs qui correspondent jamais à ce que je commence à développer… c’est d’un pénible !…

Enfin bref, « sic transit gloria mundi » et toute ses choses…(ça me fait penser que j’avais eu le choix avec les romains… mais pourquoi ai-je choisi les perses ? ).

Toutefois, ce fut un vrai plaisir de retrouver Clash of Culture, à mon avis le meilleur jeu de civilisation sur le marché avec Through the ages.

Pour l’anecdote, un autre jeu de Christian Marcussen se jouait en même temps sur une table à coté, à savoir « Fortunes de mer »… on ne l’avait pas vu depuis longtemps, mais il devrait bientôt revenir en force avec la sortie de l’extension.

Le Zeptien
By polybe | 28 mars 2015 à 15:44

Intéressant. Je n'ai qu'une partie de Clash of cultures à mon actif et j'avais trouvé que les cultures manquaient justement de saveur. J'attendais de savoir ce que valait cette extension. Alors, même avec Hannibal ou Chandragupta en bonbon haribo, est ce qu'on y croit un peu quand même?

Le Zeptien
By Le Zeptien | 28 mars 2015 à 18:13

Clash of Culture est un jeu de civilisation, mais cela n'en fait pas pour autant un jeu d'Histoire, tu le sais bien.

L'extension permet de personnaliser le peuple que tu mènes grâce à deux éléments : Un leader (chaque peuple en disposent de 3, et tu pourras éventuellement changer le leader en jeu) qui va apporter quelque chose. Exemple : L'un des chefs Huns, Bleda a deux capacités : Sa ville lors de sa première activation du tour agit comme si elle était heureuse, quel que soit son humeur, et les forteresses ennemis ne peuvent annuler les touches contre son armée. Les deux autres chefs huns, Attila et Rugila ont des capacités différentes. A noter qu'Il y a 14 peuples disponibles, donc 42 chefs différents.

Deuxième élément de différenciation, les développements spéciaux de chaque peuple.

Il y a 4 développements spéciaux par nations, et ils s'obtiennent par un développement du jeu de base. Par exemple, si le romain développe "Ingénierie", il obtient sur un petit tableau à part le développement "Aqueduc", ce qu'il lui permet désormais d'ignorer les événements famine, et d'acquérir Assainissement soit sans payer de nourriture, soit sans utiliser d'action. Ses trois autres développements spéciaux sont Routes Impériales, commerce d'esclaves et provinces, qui s'obtiennent respectivement en développant routes, troc et autocratie, et naturellement, ses nouveaux développement donnent d'autres capacités. Et puis il y a les éléphants et/ou la cavalerie.

Au final, pour certains peuples en tout cas, on peut retrouver des caractéristiques qui, historiquement, sont relativement cohérentes et il peut y avoir des moments vraiment épique dans la partie. Maintenant, je le répète, ce n'est pas un jeu d'Histoire, c'est certain.

Le Zeptien
By palferso | 2 avr. 2015 à 11:58

J'ai fait 2 parties fabuleuses coup sur coup à Valmeinier avec dans l'une les Egyptiens, les Celtes, les Perses (ordre final "d'arrivée") et dans l'autre les Japonais, les Phéniciens, les Indiens, les Grecs (ordre final "d'arrivée"). On a joué avec les règles officielles (sans la variante de départ à la ville heureuse) et on a été stupéfaits de la variété/complexité/intérêt des débuts de partie.

Vous avez aussi joué j'imagine sans la variante de la ville heureuse?

Le Zeptien
By palferso | 3 avr. 2015 à 15:02

Ma question sur la ville heureuse tombe sans doute comme un cheveu sur la soupe. Je recopie ici ce que j'ai posté ailleurs sur ce sujet:

"Le démarrage avec la ville heureuse avantagerait bien trop certaines cultures en plus de leurs atouts propres et atténuerait bien trop les avantages d'autres (notamment celles qui ont des facilités pour récupérer des humeurs et/ou qui ont la possibilité de faire travailler leurs villes comme heureuses même quand elles ne le sont pas, etc., etc.). De plus, je confirme mon commentaire plus haut: les ouvertures dues aux prérequis des différentes civilisations sont surprenantes et extrêmement variées (développements généralement peu utilisés à acquérir, conjonction entre objectifs/cartes actions et développements propres de nos civilisations, etc., etc.), rendant l'amélioration civique non plus un passage d’emblée obligé (comme c'est le cas avec le jeu de base sans la variante de départ à la ville heureuse) mais une option entre beaucoup d'autres (tant en terme de choix directs que de timings dans l'agencement de ces choix).

Définitivement, il n'est plus du tout quasi obligatoire comme avec le jeu de base voire même plus du tout pertinent de démarrer à la ville heureuse avec cette magnifique extension."

L'exemple de Bleda donné plus haut par Le Zeptien est une très bonne illustration, entre beaucoup d'autres, qui plaide pour le retour aux règles originelles avec un départ en ville neutre.

A noter que nous n'avons pas forcément marqué moins de points ni été potentiellement moins belliqueux avec ce démarrage puisque la victoire s'est jouée à plus de 30 points dans la partie à 3 joueurs (avec 2 points d'écart entre le 1er et le 3ème...) et à près de 50 points pour la partie à 4 joueurs (avec tous les joueurs à plus de 40 points mais avec des écarts plus conséquents). Dans la partie à 3 joueurs, un joueur va perdre une de ses villes qui contenait une merveille et va pourtant l'emporter malgré cette défaite épique...