Un bon Buzz, un auteur aux productions de qualité (Antike, Impérial, Navegador, Hamburgum), un éditeur bien connu et apprécié des gameurs…c’est comme cela qu’un jeu se vend à toute vitesse. En tout cas par chez nous, nos boutiques habituelles ont été rapidement dévalisées.

Cela ne m’a pas empêcher de découvrir cette nouveauté de monsieur Mac Gerdts éditée en France dans le collection Ystari plus.

Mais pas de roue d’actions cette fois. Au programme, du commerce, de la gestion, du placement, des cartes à récupérer et des points de victoire à gagner, tout cela avec la Rome antique comme décors.

Bon, le jeu ne semble pas très original au prime abord et rapidement, les premiers tours confirment un peu cette impression. MAIS, je dois bien admettre qu’après une partie à 4 joueurs puis à 3, j’ai trouvé l’ensemble très efficace, ludique, prenant même. Donc, il y a encore des recettes éprouvées qui, misent bout à bout, peuvent donner de bons jeux.

Les cartes jouent un double rôle : Elles viennent enrichir un deck de départ qui vous permet de jouer des actions, et elles dirigent aussi votre stratégie car en fonction de vos réalisations, certaines cartes vous donneront peut-être moult points en fin de partie… Aussi, si toutes les cartes semblent être intéressantes, il y a quand même des choix difficiles à faire, et plus ou moins coûteux en ressources. L’opportunisme joue également un rôle important : Par exemple, être le premier à installer une villa dans une ville nécessitera moins de dépense. Il faut aussi surveiller les cartes qui circulent sur une rangée du plateau pour vous emparer de celles qui vous intéressent. Il est important aussi de bien observer les cartes jouer par vos adversaires, car il est possible d’imiter les effets de la dernière carte jouée par un joueur . Bref,

Concordia est un jeu qui vous demandera d’être attentif…et malin.

En jouant, vous découvrirez aussi d’autres petites problématiques qui rendent le jeu très plaisant. A noter que la disposition aléatoire des comptoirs de commerce à l’installation du jeu fait que le déroulé d’une partie ne peut ressembler à celui d’une autre.

Ah ! un petit conseil : Attention à celui qui s’empare de la carte Concordia au dernier tour : dans les deux parties disputées par votre serviteur, c’est elle qui à donné par deux fois la victoire.

Un joueur (monsieur Luppo 666...ouaip, je dénonce ! :-P ) à trouver le jeu très intéressant, mais « gentil », sans réelle possibilité de blocage par exemple . Certes, on ne peut pas attaquer un adversaire à coup de pilum, nous sommes dans un jeu de gestion, mais il y a quand même des petites vacheries à faire et qui peuvent peser lourd au moment du décompte final. Maintenant, je suis d'accord pour dire que Concordia ne demande pas une grande agressivité pour être compétitif.

Donc, j’aurais tendance à dire après deux parties, sous toute réserve évidemment, que Concordia est encore une réussite à mettre au crédit de monsieur Gerdts, sans être toutefois son meilleur jeu.

Pas très original, des recettes éprouvées mises bout à bout mais, c'est vrai, c'est assez efficace au final.

Bref, je suis bien d'accord avec toi sauf que l'impression de déjà-vu est à mon sens trop prégnante et du coup, je n'ai pas trop envie d'y rejouer.

En plus, le thème est certes joliment illustré mais ça s'arrête là. L'antiquité romaine dans Concordia manque franchement de saveur et ça, moi, ça me contrarie.

Oui, il manque quand même quelque chose à Concordia. Mais bon, c'est un gerdts, et comme j'aime bien les productions du bonhomme (en particulier Imperial 2030), je pense que je finirai par le faire rentrer dans ma ludo...

Et puis Concordia s'explique facilement...j'ai l'impression qu'il peut être joué par plusieurs "gammes" de joueurs.