Fief

8 mars 2015 | par Le Zeptien

Spécifications de la partie


Nombre de joueurs
5
Date
8 mars 2015

Spécifications du jeu


Nombre de joueurs
3 à 6 joueurs
Âge
à partir de 12 ans
Durée
120 minutes
Mécanismes
Conquêtes, Affrontement, Négociation
Thèmes
Médiéval
Date de sortie
juin 2014
Auteur(s)
Philippe Mouchebeuf
Illustrateur(s)
Patrick Dallanegra
Editeur(s)
Asyncron Games

Scores

# Nom Score
1 Le Zeptien 1
2 Julien 0
3 Bruno 0
4 Tyrion 3
5 Monsieur Zhor 0

Photos

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Il y a 3 commentaires

Le Zeptien
By Le Zeptien | 8 mars 2015 à 11:06

ZE GAME est revenu sur nos tables un jeudi après-midi à la Barakajeux, haut lieu ludique montpelliérain. Oui, 5 joueurs se sont installés autour du nouveau Fief estampillé 2014. Monsieur Zhor n’y avait pas joué depuis longtemps, monsieur Tyrion avait disputé une partie sur l’édition 2011 et messieurs Julien et Bruno découvraient le jeu (mais avaient bien lu les règles au préalable). Quand à moi, avec mes 5 parties jouée sur l’édition 2011, j’étais celui qui avait l’expérience le plus récente et je me sentais prêt à en découdre à nouveau…car ça me manquait ! J’en profite pour faire ici un clin d’œil à certains et certaines qui se reconnaîtront, qui ne sont hélas plus sur Montpel’, et qui furent de redoutables partenaire de Fief (voir les CR précédents).

Cette nouvelle éditions présentent bien des atouts dans l’ergonomie, mais aussi concernant des points de règles revus et corrigés. Naturellement, nous avons joué également avec le pack de figurines, mais nous n’avons pas sortis les extensions…pour le moment. Nous avons opté également pour quelques variantes : par exemple, nous avons joué avec les dés de combat de l’édition 2011, et on a limité le pouvoir du souterrain sur les cités fortifiées. Ce sont des choix à faire en début de partie, mais qui demande toutefois aux joueurs de bien connaître les règles afin de choisir en toute connaissance de cause.

Je vais pas trop rentrer dans les détails concernant la partie qui fut particulièrement tendue sur les deux derniers tours (6 tours au total pour environ 4h30 de jeu), Je vais plutôt aborder surtout les évènements marquants.

Rapidement, pour des raisons géographiques sur le plateau et de positionnement à la table, j’ai proposé à monsieur Tyrion une alliance qui allait tenir jusque à la fin de la partie. Messieurs Julien et Bruno vont former au troisième tour la seconde alliance et monsieur Zhor est resté seul toute la partie. Et pourtant…

Pourtant, la première ambassade s’est jouée entre monsieur Zhor et monsieur Bruno, et là, il s’est passé un drôle de truc. Les négociations terminées, nous sommes revenus à la table (nous laissions les négociateurs autour du plateau) et surprise, suite aux mouvements de troupes, monsieur Zhor et monsieur Bruno se sont durement affrontés à Pugnac. Je crois que c’est la première que je voyais des négociations à l’apparence fort paisibles aussi mal tourner entre deux joueurs.

« Ben, il a rien voulu savoir ! » , « Oui mais lui c’est pareil » furent les seuls commentaires de nos deux protagonistes. Les autres joueurs ont eu du mal à ne pas en rigoler. Tout cela se passait du coté des évêchés de Tournus et Saint-Jérôme, des endroits qui en plus, furent frappés durant toute la partie par des calamités diverses. A Sigy en revanche, j’ai été plutôt épargné.

Une fois Messieurs Julien et Bruno alliés, monsieur Zhor va faire l’équilibriste entre les deux alliances : Venir au secours de l’une si l’autre menace de l’emporter, tout en espérant voir, d’une manière ou d’une autre, une alliance éclater.

Ainsi, alors que l’alliance Tyrion -Le Zeptien avait 3 points, il y a eu le coup du souterrain : monsieur Zhor a ignominieusement joué une carte souterrain pour l’alliance adverse, leur facilitant le travail pour s’emparer de la capitale d’une baronnie…qui m’appartenait. A cette occasion, la reine fut capturée (c‘est monsieur Tyrion qui avait le roi).

Au dernier tour, les joueurs avaient pratiquement toute leurs troupes sur le plateau, mais celles de monsieur Tyrion et les miennes occupaient des positions qui furent décisives pour nous emparer de Bourg, ce qui nous fit gagner le comté et le quatrième point qui nous manquait.

Donc, Grosse bataille à Bourg et victoire de nos troupes coalisées. Mais il y avait une petite subtilité dont j’aurais pu être victime : la bataille se déroulant durant le tour de combat de monsieur Tyrion, le titre du fief lui revenait dés la prise de la capitale, lui donnant ainsi un troisième points. Or, il avait la carte assassinat…vous voyez donc à quelle tentation il fut soumis. Finalement, il a trouvé qu’une victoire en alliance avec nos 4 points (oui, j‘avais quand même 1 point), c’était déjà bien.

Une belle partie (sans pape pour une fois) qui a donné aux différents protagonistes l’envie de remettre le couvert…mais de cela, je n’en doutais pas.

Une jolie réédition 2014 avec des changements de règles intéressants. Le pack d’extensions promet beaucoup et naturellement, les figurines sont indispensables. J’ai hâte de jouer avec les extensions. A noter que l’extension des reliques, initialement distribuée dans un numéro de la revue Plato, est maintenant dans la boîte de base.

Le Zeptien
By polybe | 8 mars 2015 à 14:54

Heureux de te lire de nouveau, le Zeptien!

Ma dernière partie de Fief remonte au début des années 80 (ben ouaip...) et je ne reconnais absolument rien sur ce plateau avec ces superbes moulins et ces élégantes silhouettes. Cela semble bien mieux que dans mon souvenir!

Le Zeptien
By Le Zeptien | 9 mars 2015 à 09:34

Merci...:-)

Oui, incontestablement, Fief est un jeu qui été bien retravaillé en 2011 puis en 2014, et les défauts des versions des années 80 ont disparu. Maintenant, comme j'aime le rappeler, ces fameux défauts n'empêchaient pas quelques camarades et moi d'y jouer à l'époque et d'ailleurs, on ne voyait pas forcement dans les règles les faiblesses qui furent dénoncées plus tard.

Ce qu'apportent les nouvelles versions, en plus d'un beau matériel, ce sont des règles repensées, réécrites. Elles sont dans l'ensemble bien plus précises même si il y encore une FAQ conséquente due à la richesse du jeu. Les changements rendent le jeu plus actuel tout en conservant quelques chose de "roots".

Fief est aujourd'hui pleinement un jeu de négociations (le cœur du jeu selon moi) qui offrent beaucoup de possibilités, de la stratégie politique et militaire, quelques combats souvent épiques, il y a du rôleplay, un peu de gestion... il y a aussi un parfum d'aventures, une histoire qui s'écrit et enfin une part d'aléa qui va bien. Et puis le thème est bien servi.

J'ai écrit "ZE GAME" en début de CR parce que Fief est pour moi un concentré de ce qui m'attire le plus souvent dans un jeu. Il y en a d'autres qui me séduisent de cette manière, mais avec Fief il y a, en plus de la nostalgie d'une certaine période, des souvenirs de parties qui hélas me rajeunissent pas, la découverte des "gros" jeux, pleins d'anecdotes de parties, etc...

Enfin bref, si tu as sous la main les joueurs qui vont bien (et je sais que c'est le cas), tu devrais essayer de replonger dans le monde de Fief. ;-) (à 5 ou 6 de préférence).