New York 1901

4 sept. 2015 | par Le Zeptien

Spécifications de la partie


Nombre de joueurs
0
Date
4 sept. 2015

Spécifications du jeu


Nombre de joueurs
2 à 4 joueurs
Âge
à partir de 8 ans
Durée
45 minutes
Mécanismes
Tuiles
Thèmes
Ville
Date de sortie
sept. 2015
Auteur(s)
Chenier La Salle
Illustrateur(s)
Vincent Dutrait
Editeur(s)
Blue Orange
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Le Zeptien
By Le Zeptien | 4 sept. 2015 à 19:09

Hier soir, présentation à la Baraka-jeux, un haut lieu ludique montpelliérain de « New-York 1901 ». Plusieurs tables proposaient donc cette nouveauté et il faut bien le dire, le matériel chatoyant attirait beaucoup les regards. Aussi, par précaution, je me suis vite installé à une table où le jeu était déjà prêt à l’emploi, en compagnie de quelques usual gamers de par chez moi, à savoir Dame Sylvie, monsieur Cormyr et monsieur Thieum.

Avant de parler du jeu lui-même, je vais préciser qu’à la fin de la soirée, j’ai acheté une boîte de New-York 1901, et que le lendemain, en rentrant du travail (c’est-à-dire il y a une heure), je m’apprêtais à « dépuncher » le matériel.

Et là… surprise ! Il était déjà « dépunché » :shock: . J’avais pas compris cela en lisant le CDLB du collègue Cyril83. Les différentes tuiles bâtiment sont dans des sacs zip et loger dans des alvéole du thermoformage. Mais c’est pas fini : l’ami Cyril ne précisait pas qu’on pouvait aussi trouver 8 ( re :shock: ) livrets de règles dans 8 langues différentes et de 8 pages chacun, ainsi que 8 aides de jeu recto verso, une pour chaque langue.

Et bé, heureusement que nous ne sommes pas dans le Disque-monde (les connaisseurs comprendront).

Un éditeur comme Queen games nous avait déjà un peu habitué à cette débauche de pages de règles en plusieurs langues, mais pas à ce point là sur un seul jeu. Ils ont pas regardé à la dépense chez Blue Orange. Certes, le jeu est "made in China", et tous ces livrets dans chaque boîte facilitent peut-être la distribution mais quand même… surtout que le prix affiché était de 39 euros (moi avec une remise, je l’ai payé 33 et quelques…hé, hé, hé…) .Donc je m’interroge : comment cet éditeur s’est-il débrouillé, surtout que, et Cyril l’avait bien précisé, le matériel, les couleurs, les cartes, tout ça, c’est de très bonne qualité 8) . Ça m'a fait penser à du Day of Wonder, ou du Queen games. Autre question alors, pourquoi un jeu comme celui là, à qualité égale de matériel, serait vraisemblablement un peu plus cher chez d’autres ?

Bon, le jeu lui-même : et bien c’est du familial, mais je dirais du « familial + » car New-York 1901 s’avère bien plus subtil qu’il en à l’air au prime abord… c’est en tout cas ce que nous nous sommes dits au bout de quelques tours.

C’est à la fois simple et malin. Il y a des points à marquer en construisant des bâtiments, des petits, des moyens, des gros, selon une codification bronze-argent-or, mais aussi en surveillant de près des objectifs communs, tirés aléatoirement au début de la partie : 3 cartes « Bonus rue de New-York » ainsi qu’une carte « Défi bonus ». A propos d’aléatoire, les cartes terrains, nécessaires pour construire, apparaissent au hasard et c’est l’une des difficultés du jeu. En effet, les cartes utilisés sont remises dans la boîte, et si vous loupez le coche pour certains emplacements et bien…faudra vous adapter. Oui, il y a de l’opportunisme. Les petites figurines d’ouvriers sont bien utiles pour réservez des emplacement et/ou aggrandir vos bâtiments par « écrasement », mais il faut bien les placer pour un maximum d’efficacité. L’interaction est indirecte, mais bien réelle et on peut vraiment embêter les autres bâtisseurs.

Enfin bref, nous nous sommes bien amusés. Monsieur Thieum a émis toutefois quelques réserves sur la longueur de la partie par rapport au calibre du jeu, et aussi sur l’aléa des cartes terrains. Mon ressenti est différent car cela m’a pas gêné plus que ça. Il me semble que monsieur Cormyr et Dame Sylvie ont trouvé le jeu très sympa, mais je ne voudrais pas parler pour eux.

Je sais pas vous, mais moi, je sens un peu que ce New-York 1901 pourrait être un jeu « spieliarisable »… oui, je sais j’ai des idées bizarres parfois…