Perikles

18 mai 2012 | par Le Zeptien

Spécifications de la partie


Nombre de joueurs
5
Date
18 mai 2012

Spécifications du jeu


Nombre de joueurs
3 à 5 joueurs
Âge
à partir de 13 ans
Durée
2 minutes
Mécanismes
Hasard, Placement, Affrontement, Majorité
Thèmes
Antiquité
Date de sortie
1 janv. 2006
Auteur(s)
Martin Wallace
Illustrateur(s)
Peter Dennis
Editeur(s)
Warfrog

Scores

# Nom Score
1 Le Zeptien 49
2 Bart 39
3 Zhor 39
4 Tyrion 46
5 Rémi 43

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Le Zeptien
By Le Zeptien | 18 mai 2012 à 13:36

On ne l’avait pas vu depuis un moment ! Perikles est revenu sur l’une de nos tables hier soir. Dois-je vous rappeler que Perikles est le jeu du maestro sorti avant le monument Brass ? Dois-je vous rappeler que j’ai toujours défendu Perikles en dépit de ce qui en est dit parfois, et bien à tort selon moi ? C’était donc avec une réelle impatience d’en découdre que j’écoutais les explications des règles par monsieur Zhor pour messieurs Bart et Rémi qui ne connaissaient pas du tout le jeu. Comme à chaque fois, j’ai pas pu m’empêcher de m’la péter avec mon histoire d’ostrakon et d’ostracisme. Je sais que tout l’monde s’en moque un peu mais moi ça me fait du bien.

Pour la légende, monsieur Zhor doit son pseudo à une partie de Perikles..quelqu'un lui avait reproché de gouverner une cité comme un tyran, et lui avait précisé "Oh, comme un petit tyran, un tyrano"...puis d'ajouter "un tyrano...saure"...et voilà. ;)

La guerre du Peloponnese, des cités héroïques entrées dans la légende, des combats à suspense, des fourberies... Avec Perikles, Martin Wallace était encore dans sa période glorieuse des Princes of the Renaissance, Byzantium ou Struggle of Empire et je dois avouer que cela me manque un peu.

Perikles reste quand même une curiosité avec ces deux phases bien distinctes : la phase politique à la mécanique très « teutonne » (mais aussi bien fourbe), et sa phase de combat d’inspiration, disons, plus anglo-saxonne.

Je vais effectuer un bon début en étant le seul à contrôler 2 cités, à savoir Thèbes et Corinthe. Au second tour, je suis parvenu à obtenir (de justesse) la petite Megara et pour le troisième et dernier tour, je fis le choix délibéré de prendre les perses. Cependant, pour ces derniers, j’ai été à deux doigts de devoir les partager avec monsieur Bart, ce qui n’aurait pas fait mes affaires.

Au premier tour, Sparte ne fut pas à la fête avec 4 lieux de bataille la concernant. Lacédémone va néanmoins limiter la casse grâce à monsieur Zhor. Au troisième tour, ce sont les athéniens qui riaient jaunes avec 4 conflits les impliquant directement. La fière cité va un peu s’écrouler faut bien le dire et d’ailleurs, personne ne s’était pressé pour prendre son contrôle pour le dernier tour. Nous avons eu droit à un combat homérique entre monsieur Zhor et monsieur Bart, qui ont du relancer les dés à plusieurs reprises pour se départager dans la mort subite d’un combat. A un moment, monsieur Zhor sort un double 6 qui fut contré par...un autre double 6 ! Quel dommage de ne pas avoir une procédure permettant aux combattants de rentrer tranquillement chez eux quand les dieux refusent de trancher...

Les points en fin de partie se répartissent ainsi :

Points cités (les statues) : Tyrion 24, Rémi et Le Zeptien 19, Zhor 13, Bart 9.

Tuiles batailles : Le Zeptien 16, Zhor 13, Tyrion 12, Bart 10, Rémi 4

Partisans dans les cités : Bart 20, Rémi 20, Le Zeptien 14, Zhor 13, Tyrion 10.

Merci messieurs pour cette belle partie, et bravo à monsieur Tyrion qui est bien revenu dans la partie malgré un premier tour raté. La palme de la trahison à monsieur Rémi qui s’est mis à aider honteusement Athènes à un moment donné quand la victoire semblait promise à monsieur Bart... remarquez, je crois bien qu’il avait envoyé des troupes en toute petite forme.

J’ai pris quelques notes en cours de partie sur les résultats des combats. Hélas, j’en ai oublié quelques uns en particulier tous ceux du premier tour. Et bien pour les craintifs des combats aux dés, je vous rassure... sur 16 manches notées (combats terrestres ou navales),11 ont eu un résultat conforme au rapport de force, 2 se sont joués en 1vs1 (donc là, tout est possible évidemment ), et 3 ont vu le camp le plus faible (et dans une différence modeste dans 2 cas sur 3) l’emporter.

Les placements des troupes sont donc fondamentaux, et il y a clairement des choix tactiques importants à faire. Il faut certes un poil de réussite parfois, mais c’est comme dans tous vrais combats d’ailleurs. Thématique non ?

Perikles ? Un jeu de... comment dites-vous déjà ? Ben voyons... :P