Railways of the world, c’est comme Railroad Tycoon, mais sans VF, avec une carte supplémentaire (l’Angleterre) et quelques modifications de règles me semble-t-il (ou alors ma mémoire déraille un peu, ce qui pose évidemment problème dans un jeu de trains).

Et comme Railroad Tycoon, Railways of the world, c’est vraiment bien.

Nous avons eu le plaisir d’y jouer à 6, une configuration chaudement recommandée. Jusqu’à maintenant, mes parties de Railroad Tycoon s’étaient jouées à 4 et à 5.

Deux débutants en jeux-de-plateau-autres-que-ceux-des-grandes-surfaces étaient présents, et ils n’ont pas eu de difficulté à assimiler les règles et à entrer dans la partie. Ils se sont amusés, le jeu les a séduits. Elle est pas belle la vie ?

La concurrence sur cette grande carte est vraiment rude à 6, mais j’ai trouvé très tôt un endroit dans le Sud-Est de la carte peu en proie aux appétits adverses. Mais dans l’Est et à l’Ouest, ça a bardé. Certains ont vu de belles et lucratives marchandises leur filer sous le nez, d’autres ont vu partir avec désespoir des cartes Hôtel vers Thomas qui allait mener aux scores pendant presque toute la partie. J’arrache la troisième place in-extremis, sans avoir bénéficié de certaines cartes (celles qui donnent des points quand on relie des villes précises par exemple), mais j’aurais du étendre encore un peu plus mon réseau pour être encore plus compétitif. J’ai usé et abusé en revanche des cartes qui fournissent deux nouvelles marchandises sur une ville au choix, ce qui explique en partie pourquoi je me suis contenté d’un réseau qui me permettait de faire des déplacements limités à 5.

Bref, une partie animée sur un bon jeu au matériel irréprochable. C’est moins exigeant qu’un AOS ou un 1830 évidemment, mais c’est une très bonne entrée en matière pour ceux qui veulent se lancer dans un jeu de tchoutchou un peu costaud.