Avec une explication des règles de monsieur Patrice, leader maximo d’une boutique de jeux bien connue par chez nous, nous avons entamé notre soirée ludique du jeudi avec Santa Cruz.

Joli plateau, jolies tuiles...ça commence bien. La qualité du matériel de Filosofia avec les illustrations de monsieur Menzel, en générale, ça donne un mariage réussi. Au passage, j’aime beaucoup les petits phares en bois.

Donc, on va construire des bâtiments sur une île et essayer de marquer des points... ah... bon, rien de bien original pour l’instant. Soudain, monsieur patrice en arrive à l’explication de la fin de manche et là, ça change tout : En effet, si chaque joueur commence avec un deck de cartes et 3 cartes secrètes de décompte, il se trouve qu’en fin de manche, le même deck a de forte probabilité de passer dans les mains d’un autre joueur. De plus, on a la possibilité de changer, toujours secrètement, une des cartes décompte... Ah oui... c’est pas mal ça, et cela rend le jeu subitement bien plus malin qu’au premier abord.

Aussi, monsieur Luc, monsieur Fabrice et moi-même, et là je crois que je peux le dire à leur place, nous avons passé un très bon moment. Il faut rusé, faire croire que l‘on possède une certaine carte, bien se placer, tout en ayant un petit peu de réussite (ralala les jetons « oiseaux ») . Quand un joueur joue une carte décompte, ce sont tous les joueurs qui sont concernés, alors évidemment, il faut essayer de les tromper, leur laisser miroiter des points sur un bâtiment avec des moutons par exemple, alors que vous n’avez absolument pas cette carte, ou faire mine de pas s’interesser à l’or, et puis finir pas leur planter une carte décompte sur l’or où vous serez le seul à marquer... hé, hé, hé...

Il y a pas mal de cartes décomptes, donc c’est pas facile de deviner ce qui est en jeu... pour la première manche ; mais pour la seconde évidemment, vous connaissez au moins 2 cartes chez chacun des autres joueurs. Il vous faudra donc jouer en conséquences.

J’ai bien aimé ce Santa Cruz, tient. C’est simple, léger, agréable à l’œil, et c’est malin (ja sais, je l’ai déjà dit).

Bon. J’ai fini dernier quand même, comme plus tard à Kingdom Builder et Pizza party. Je me demande si c’est la soirée qui voulait ça, si j’ai toujours été mauvais ou si je serais pas en train de prendre un coup de vieux.

Ne répondez pas, je sens que ça va m’énerver...