The Road to Canterbury
27 janv. 2012 | par Le Zeptien
Spécifications de la partie
- Nombre de joueurs
- 0
- Date
- 27 janv. 2012
Spécifications du jeu
- Nombre de joueurs
-
2 à 3 joueurs
- Âge
-
à partir de 10 ans
- Durée
- 60
minutes
- Mécanismes
- Placement, Défausse, Majorité
- Thèmes
- Religion
- Date de sortie
-
sept. 2011
- Auteur(s)
- Alf Seegert
- Editeur(s)
- Gryphon Games
Il y a 2 commentaires
Une nouvelle partie de The road to Canterbury hier soir, config 3 cette fois avec monsieur Nico qui était curieux de connaître ce jeu au thème pour le moins inattendu et au matériel classieux.
Avant d’arriver à Canterbury, la route vers du pardon passent par les joueurs, je vous le rappelle, et Nico a vite compris les données du problème suite aux explications de Palferso.
A 3 joueurs, le jeu est pour le moins très tendu ; il faut surveiller encore plus vos adversaires, en particulier les cartes visibles dont ils s’emparent. Cela dit, vous pouvez compter sur eux pour que ces petits coquins choisissent plutôt de s’en remettent un peu plus souvent à l’aléa, afin de mieux cacher leurs intentions…et vous surprendre au bon moment. De plus, les pèlerins s’avèrent moins résistants, en raison des péchés qui s’accumulent vite et des cartes morts qui sortent plus rapidement. Il y a donc une question de timing qui devient encore plus cruciale.
Nico va parvenir le premier à poser 7 péchés capitaux, suivit de Palf. Je vais échouer à 6 je crois. Concernant la route vers cette bonne ville de Canterbury, je vais pouvoir m’y installer une seule fois, contre 2 fois pour chacun des deux autres joueurs.
Evidemment, diverses reliques aussi farfelues les unes que les autres sont venues perturber tout cela et Nico, pour des raisons que vous comprendrez, a particulièrement apprécié la « Culotte de saint Nicolas », dont il posséderait, selon ses dires, plusieurs exemplaires dans un placard.
Au final…88 points pour Nico, 48 pour Palf et seulement 42 pour moi. De gros écarts avec le premier qui a donc su mieux profiter de ces malheureux pèlerins qui avaient, il est vrai, beaucoup à se faire pardonner.
Ce jeu est délicieusement odieux.
A noter que la partie a duré environ 1 heure.
Effectivement, Nico est un pècheur sans vergogne et alors que question reliques je pensais sa culotte moins immaculée que son âme, j'ai découvert hier soir que c'était probablement le contraire. Afin de le distraire de ses visées diaboliques, j'ai bien tenté de lui mettre le doigt accusateur de Saint Philippe dans l'oeil mais le fourbe ayant des lunettes, rien n'y a fait. Tout ceci est arrivé car je n'ai pu sortir ma botte secrète imparable: la brosse de Sainte Hildegarde qui fait toujours forte impression quand je la brandis et plus encore quand je l'utilise.
Sérieusement, j'aime beaucoup The road to Canterbury: malin, méchant, court et surtout, fun et très drôle. Une belle réussite servie par un matériel incroyablement beau et luxueux.