Un fort sympathique retour sur Ys hier soir, le tout premier Ystari, doit-on encore le rappeler.

Ys est un jeu que j’aime beaucoup et j’en avais fait l’acquisition il y a plusieurs années maintenant. Mais hier soir, j’ai été jaloux de l’édition apportée par Nicolas (une réédition de 2008 je crois), car dans ma boite de Ys, il y a des cubes en bois (et pas de pions en résines comme dans la toute première édition), alors que dans le sien, ce sont des gemmes authentiques...

...oui, ok, pas exactement des vraies de vraies, mais ces petites gemmes de couleur en plastique dur transparent, ça en jette quand même, comme dans Astoria (hélas bien oublié celui-là).

Nous avons joué sans l’extension, mais avec la faveur du roi. Dis donc chez Ystari, vous aimez bien fayoter chez le roi hein ? Oui, on trouve une idée semblable dans Caylus évidemment, mais aussi dans Assyria ou l’extension d’Amiytis...

Après l’explication des règles par Nicolas (j’étais le seul à avoir déjà joué à Ys), les premiers courtiers vont rapidement faire leur apparition sur le plateau. Comme je le signale à chaque fois à propos de Ys, la chose la plus compliquée dans ce jeu est de garder en mémoire les points de règles pour résoudre les problèmes d’égalité qui se présentent régulièrement. Pour le reste, ça roule tout seul, et mes 3 partenaires d’hier soir vont plutôt bien se débrouiller.

Je vais néanmoins réussir un «gros» coup en marquant 20 points au cours de la seconde manche sur les 4 quartiers de commerce grâce à la carte "Marchand" gagnée au premier tour.

Ensuite, j’ai surveillé le marché, en veillant à ce que mes deux gemmes de prédilection d’hier soir, les rouges et les jaunes, conservent un court favorable. Cependant, réalisant que sur les gemmes jaunes j’allais me faire concurrencer sérieusement, je vais finir par jeter mon dévolu sur les gemmes les moins recherchées, les bleues, histoire d’en être le leader incontesté. Sur les noires, je vais faire un peu flop, et ce fut encore pire avec le roi qui n’a pas beaucoup aimé ma compagnie (0 points malgré mon lot de courtier de valeur 7...de mémoire, à Ys, je n’ai jamais bien brillé chez le roi).

A la fin de la partie, les gemmes rouges, pour ma plus grande satisfaction, vont être les gemmes les mieux cotées, suivies des jaunes, des vertes et enfin des bleues (qui vont terminées sur la toute dernière case de leur colonne).

Et avec tout ça, en détail, on obtient :

Points sur la piste avant le décompte final : Le Zeptien 34 points, Kevin 16, Nicolas 13, Edouard 10.

Gemmes rouges : Le Zeptien 24 points, Kevin 18, Nicolas 12, Edouard 6

Gemmes jaunes : Nicolas 20 points, Kevin 15, Le Zeptien 10, Edouard 5

Gemmes vertes : Edouard 16 points, Kevin 12, Le zeptien et Nicolas 4

Gemmes Bleues : Le Zeptien 12 points, Edouard 9, Nicolas 6, Kevin 3

Enchères cachées et ouvertes, cartes personnages, principes majoritaires, bluff et fourberies font de Ys un jeu que l’on retrouve toujours avec plaisir. Le jeu se renouvelle régulièrement, vu que certaines cartes ne feront pas d’apparition pendant la partie (je n’ai pas vu mon bien-aimé cardinal par exemple), et puis une extension est venue enrichir le jeu de base. Un jeu à découvrir pour ceux qui ne le connaissent pas encore...