Goa

Goa

9/10

  • 2 à 4 joueurs
  • à partir de 12 ans
  • 90 minutes
  • Sortie : mai 2012
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Un des meilleurs du genre

| 18 mai 2017 | loic_425
Un excellent jeu qui bien que possédant des enchères est excellent dans sa configuration 2 joueurs. Le jeu est simple par rapport à la catégorie dans laquelle il boxe. Une rejouabilité excellente est également à souligner pour un jeu qui n'a pas pris une ride. Un must-have à l'heure où j'écris ces lignes indisponible mais qui devrait être enfin réédité cette année.
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Est-ce que tu t'es déjà fait goatisé ?

| 18 mai 2017 | Blue
Quel dommage que ce jeu n'ai pas eu sa chance. Victime d'une mode de la surconsommation qui veut qu'un jeu soit un produit jetable, qui plait à la première partie et qu'on jette au bout de 3 parce qu'un autre est sorti. Résultat, des jeux avec de la vrai stratégie dedans, qu'on ne maîtrise pas dès la seconde partie, ont rarement leur chance, alors qu'on a de véritables petits bijoux. Et c'est ce qu'on a avec Goa : un véritable petit bijou. Des règles assez simple, un jeu de développement basé sur des enchères. A la première partie, on a tendance à réfléchir beaucoup sur le développement, alors qu'il s'agit d'une partie qui devient quasiment automatique après 3-4 parties. Et là, on s'intéresse aux enchères. Le jeu prend alors tout son sens, et devient très vicieux. Bref, j'adore !
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Les épices sans les hémorroïdes

| 18 mai 2017 | Meeeuuhhh
Type de jeu : Ajoutez sel, poivre, thym, romarin. Nombre de parties jouées : 4 Avis compendieux : Un jeu où l’interaction entre joueurs passe essentiellement par les enchères (assez originales), un peu comme aux Princes de Florence, sauf que là, pour peu qu’on regarde un peu sur la copie de ses petits camarades, on peut savoir ce dont ils ont besoin. On peut donc essayer de gagner des enchères pour se favoriser, ou défavoriser quelqu’un. Mais comme par ce moyen on ne peut pas lutter directement contre tout le monde (contrairement à Puerto Rico où cela peut arriver), le meilleur moyen d’être devant les autres sera sans doute d’optimiser son propre développement (bon, je n’ai pas fait 30 parties non plus). On se retrouve donc souvent à réfléchir à la façon de gagner des points avec ses petits plateaux lors de la réalisation des actions (un peu comme à Müll & Money). Mais il faut veiller à ce que font les autres, pour éventuellement prévoir de les bloquer en leur chipant la prochaine plantation dont ils auraient besoin lors de la prochaine phase d’enchère tout en ne se bloquant pas soi-même, et bien sûr, surveiller s’ils prennent ou pas de l’argent, car un différentiel d’argent trop important pourrait conduire à une bérézina lors des enchères suivantes (le mieux étant de suivre l’état de leurs finances, mais moi je peux pas). Bref, un jeu de gestion où on optimise son développement mais qui n’exclue pas quelques roueries… Le tout est renouvelé d’une partie à l’autre par le placement aléatoire des tuiles de développement. Clarté des règles (4) : Bon, je n’ai pas eu l’honneur de les lire, on me les a expliquées fort clairement. Des aides de jeu sont néanmoins fort utile afin de voir à quoi servent certaines tuiles ou les cartes d’expéditions. Une fois assimilées, le tout est assez fluide, mais il ne faut pas oublier certains petits détails comme l’attribution de cartes d’action supplémentaire lorsque tous les développements ont atteint un niveau supérieur ou comme lorsqu’on est le premier à avoir atteint un niveau 4 ou 5 dans une catégorie de développement. Qualité du matériel (4) : Une boîte pour psychorigides amoureux de l’ordre où tout doit être droit et bien rangé madame et monsieur, il y a même un emplacement prévu pour le petit drapeau, c’est dire, des illustrations pastels agréables à l’œil, de jolis petits sacs d’épices mignons comme tout, des tuiles en carton bien fort et tout, il n’y a que les tableaux de bord individuels qui sont un peu finauds, enfin, fin, je veux dire, quoi, mais bon, quand on a mis les petits cubes gris dessus et qu’on cherche à les faire aller tous le plus bas possible, on n’y pense plus guère. Ah, et puis : le plateau, il ne rentre pas très bien dans la boîte… C’est que des moitiés de psychorigides, en fait. Reflet du thème (3) : J’ai envie de m’abstenir sur le coup. Bon, déjà, ça m’oblige à encore confesser que j’y connais rien à tout ça, moi. On va finir par comprendre que je suis d’une ignorance crasse, ce qui est du reste parfaitement vrai. C’est un jeu d’optimisation de ses ressources par rapport à ses actions et de ses actions par rapport à ses ressources. Bon, du coup, le thème aurait pu être n’importe quoi où on fait ça, mais les Portugais aux Indes devaient bien se poser ce genre de questions eux aussi. Bon, voilà pour ça. Le coup des cartes expéditions où on ne sait pas trop ce qu’on va obtenir, n’en déplaise aux détracteurs du hasard, c’est un peu réaliste (les bateaux qui coulent ou qui tombent sur des aborigènes accueillants, on ne peut jamais prévoir). Par contre, pourquoi faudrait-il envoyer un bateau chargé de cannelle pour percevoir plus de taxes, ça, j’avoue que je ne me l’explique pas. Et pourquoi un bateau chargé de noix de muscade favoriserait-il les expéditions, je n’y comprends goutte. Avis comportant ratiocinations et autres superfétations : C’est pas le printemps mais pourtant, j’arrête pas d’avoir des sortes de coups de foudre pour des jeux en ce moment, après Amun-Rê, celui-là. Bon, ça peut être expliqué rationnellement par le fait de découvrir de très bons jeux à peu d’intervalle. Ca m’avait fait ça aussi à l’époque où j’avais découvert Puerto Rico et La Città quasiment en même temps. Je ne suis donc pas malade. Je n’ai peut-être pas été aussi charmé qu’avec Amun-Rê (à propos duquel je ne m’explique toujours pas l’origine de ce charme), mais j’ai quand même été impressionné par la qualité de la mécanique. Certains regrettent les mécanismes liés aux cartes d’expédition (hasard, tout ça) : bon, déjà, plus on en pioche et plus on aura de cartes utiles à son développement ; bien sûr, cela prive d’autres actions et il faut privilégier le développement des expéditions pour ce que soit efficace. Pareil pour les points accordés en fin de partie : le développement maximal côté expédition permet de conserver tout juste 5 cartes d’expédition (outre celles qu’on pourrait acquérir après coup autrement qu’en faisant cette action), ce qui n’autorise pas beaucoup d’espoir côté combinaison de symbole (sauf si tout au long de la partie, on cumule patiemment des symboles identiques, ce qui se fera au détriment du reste). Donc pas de victoire obligée de ce côté-là, ou alors c’est qu’elle aura été patiemment construite et méritée. Enfin bref, il faut aller les chercher les cartes, après c’est certain qu’elles peuvent pas mal aider au développement. Pour ce qui est de la création de colonies, le nombre de colons « gratuits » peut varier de 2 à 6 ; c’est beaucoup, c’est sûr, et il faut prendre en compte cette donnée avant de se lancer là-dedans. Après c’est sûr que si quelqu’un se sera follement lancé dans une construction de colonie en ayant besoin de 6 colons gratuits et qu’il les ait, on pourra dire qu’il a eu de la chance. Mais bon, il n’en aura pas tout le temps. Voilà voilà, donc, hasard maîtrisable, bonne gestion de tout un tas de chose et ce sera tout pour moi, les avis déjà donnés sont très complets et variés alors hein, bon.
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Ayez la Goattitude ! Yo !

| 18 mai 2017 | Le Zeptien
Elle est bien nulle ma phrase d'accroche pour donner un avis sur un jeu qui, pour moi, est mythique. Oui, je donne là mon deuxième 10 depuis que je poste des avis sur Jedisjeux, et je suis tout ému du coup. Je ne vais pas revenir sur les mécanismes du jeu, pour cela vous avez la fiche, ni sur les stratégies possibles. Non, je vais essayer de vous expliquer pourquoi je suis "fan" de ce jeu (en me modérant, car j'avais en tête une grosse tartine beaucoup trop longue finalement), et par la même occasion, vous convaincre de l'acheter dés que vous l'apercevrez. GOA, c'est énorme ! Non, le matériel (plateau principal, cartes) quoi que finement illustré, n'est pas le plus beau du monde, mais il a sa propre spécificité...on le reconnait facilement quoi...et j'aime bien les petits pions en bois en forme de sacs d'épices. Les plateaux individuels sont un peu tristes, mais là, je chipotte. Avant chaque partie de GOA, j'observe comme une sorte de rituel. Mes deux plateaux individuels sont placés devant moi, autant que possible dans le même ordre (tableau des plantations à gauche, celui des développements à droite). Je range un peu les sacs d'épices, en séparant bien les tas. J'aligne avec précision mes cubes gris indicateurs de progression dans leur colonne respective. Je rejette encore un fois un oeil sur les aides de jeux qui rappellent le pouvoir des cartes expéditions (cela dit, je les connais par coeur), puis je range devant moi d'une manière consciencieuse les cartes colons et navires auxquelles on a droit pour débuter la partie. Je tente alors de respirer calmement, car je ressens toujours un bon petit stress avant de commencer un GOA...très peu de jeu me font ça, mais GOA en fait partie. Car Goa, c'est une lutte contre les autres, mais aussi avec soi-même, au moment où il faut optimiser chacune de vos actions (24 au minimum pour toute la partie, mais il faut tout faire pour en avoir plus). Je commence alors à observer l'agencement des tuiles qui vont être mises aux enchères. Je repère les tuiles double action, celle qui donnent des colons, des navires, et les tuiles rouges qui apportent quelque chose pendant toute la partie (colons, marchandise, argent...) Les tuiles plantations sont importantes, évidemment, et j'ai tendance à faire des choix de développement seulement après avoir pris ma première tuile colonie ou plantation. Donc, je ne me dis pas à l'avance "Tiens ! aujourd'hui, je vais surtout développer la colonne ducats, navires et cartes expédition". Arrive alors le moment (important selon moi) pour désigner le premier joueur...on tire une carte expédition jusqu'à ce que l'un d'entre nous obtienne un félin. J'aime bien être premier joueur dés le départ, même si alors je commence avec moins d'argent. Je me vois déjà en train de faire mes deux premières actions : tirer une carte expédition, puis tenter de faire une colonie...et si tout va bien, une progression...ou prendre des ducats. Mais cela dépend des autres aussi... "Allez, je vais la sortir cette carte à félin....attention...Oui ! la voilà ! A moi le drapeau premier joueur !" Et la partie peut commencer.....
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Let's Goa !

| 18 mai 2017 | limp
Voilà du beau, du bon, du lourd... Ce jeu est effectivement un classique ! Il est riche, compliqué et simple à la fois, bon dans toutes ses configurations; un vrai bonheur. Les picto ne sont pas tjs très parlant et je conseille vivement les aides de jeu proposées par certains sites. La seule question que l'on se pose est : "mais comment réussir à tout faire ?" synonyme bien souvent d'un très grand. Et s'en est un !
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Un casse-tête sympathique

| 18 mai 2017 | llouis
Il paraît difficile d'aborder Goa après la première lecture des règles. Mais dès la mise en pratique du jeu, tout s'enchaîne naturellement, et on a finalement très rarement le nez plongé dans celles-ci. La première bonne idée est le tableau de développement individuel qui permet à la fois d'encadrer les actions du joueur et de lui offrir une vraie diversité stratégique. On est finalement rarement bloqué et il est toujours possible de parvenir à ses fins par des voies détournées, mais tout l'art du joueur consistera à essayer de maximiser ses actions. Justement, ces dernières étant en nombre limité, tout est en fait possible, mais il faut bien savoir doser son jeu. On a parfois l'impression de jouer dans son coin, mais les enchères ajoutent une vraie interactivité, et le jeu dépend en fait fortement de celui des autres joueurs, dont on doit perpétuellement surveiller les priorités, les fonds financiers... Au crédit de l'éditeur, il faut remarquer le magnifique matériel, les tuiles solides, les épices en bois, le plateau solide... même si le graphisme est discutable. Le jeu est pourtant un peu froid, les couleurs dans les tons pâles y participant certainement. On a parfois l'impression d'être perdu, mais ne vous y trompez pas : Goa, dans toutes ses configurations, reste un très bon jeu de gestion, relativement accessible et assez interactif.