Sylla

Sylla

6.8/10

  • 3 à 4 joueurs
  • à partir de 12 ans
  • 90 minutes
  • Sortie : 1 janv. 2008
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| 18 mai 2017 | xilon
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| 18 mai 2017 | wittyman
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| 18 mai 2017 | Foussa
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| 18 mai 2017 | Krissou
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Le grand absent...

| 18 mai 2017 | Le Zeptien
Pourquoi avoir appelé ce jeu Sylla ? Oui, je sais, Ystari a une petite coquetterie, celle de placer un Y et un S dans le titre de ses jeux...mais après, rien (hormis le titre) ne fait vraiment référence à ce personnage durant une partie, et sans être un historien spécialisé, on se rend bien compte que la Rome que l’on est sensé revivre ici est finalement assez librement inscrite dans le temps. Dois-je rappeler que Sylla n’a jamais pu croiser un seul chrétien de toute sa vie, pas plus que Napoléon aurait pu roucouler avec Marylin Monroe ? Non ? Je m’en doutais...Sylla sert juste de prête-nom pour l‘Y et le S quoi... L’éditeur Ystari a visé juste (comme souvent) avec cette création de monsieur Dominique Erhardt, car Sylla s’avère être un jeu très intéressant. Pour commencer, Sylla est un semi-coopératif...enfin, très semi quand même, car il n’y a que 2 phases, sur les 7 que comprend un tour de jeu, où les joueurs peuvent essayer de négocier et coopérer pour s’éviter quelques désagréments. Chaque joueur doit s’appuyer sur des figures idéales-typiques de l’Histoire romaine (Vestales, Sénateurs, Esclaves, Légionnaires, Marchands, auxquels une extension ajoute les inévitables gladiateurs et des philosophes) pour acquérir divers bâtiments avec en point de mire la participation (ou pas) à la construction de certains monuments ; Il faut aussi essayer d’éviter quelques menus problèmes comme la famine, les épidémies, des révoltes, ou des invasions forcément barbares. Ah, naturellement, qui dit Rome dit…décadence (bonne réponse du wisigoths au fond à droite) et vous verrez qu’elle est persistante la bougresse. Tout cela peu paraitre un peu cliché, mais donne un jeu aux mécanismes plaisants et même captivants : A chaque tour, vous avez une élection consulaire (en fait, par des enchères), des cartes personnages à choisir, des bâtiments à acquérir et des fléaux à combattre. Vaste programme comme dirait l’autre, mais l’ensemble est d’une grande fluidité, avec des règles pas très complexes et sans temps mort. Il y a une phase que j’aime particulièrement, c’est celle de la construction du monument : Une mise à poings fermés, en révélant en simultanée si oui ou non on coopère à l’élévation du monument susdit, et cela se fait en tendant un pouce vers le haut (« Je participe ») ou vers le bas (« Débrouillez-vous sans moi »). Aha ! ça réveille le romain qui sommeillait en vous ça hein ? Cliché là encore, mais rigolo et plein de surprises. La famine est une sorte de fil rouge qui peut se transformer en cauchemar dans certains cas, mais c’est très variable selon les parties. Parmi les personnages à recruter, certains ont une étrange particularité : figurez-vous qu’ils sont persuadés qu’il n’y a pas plus d’Olympe que de lion végétarien, et que tout l’univers est sous la direction d’une seul dieu...non mais on aura tout entendu. Cela dit, nous avons les idées larges et faut pas les contrarier...on va donc leur montrer qu’en effet, les lions du cirque sont vraiment des viandards. Ces gens là sont appelés des chrétiens mais protégez les quand même, car à la fin de la partie, si vous en avez dans votre camp, les chrétiens peuvent rapporter beaucoup de points, ainsi que l’affranchissement de vos esclaves (si vos moyens financiers le permettent). Bref, voilà un bon jeu Ystari (qui a connu quelques polémiques ridicules), digne de figurer dans votre ludothèque. A noter qu'il est aussi bien à 3 (avec ajustements prévus dans les règles) qu’à 4 joueurs. Sylla n'est pas là, mais le plaisir de jouer à ce jeu est bien présent.
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Je ne parie pas suis cui-là...

| 18 mai 2017 | limp
Sylla est à mon avis, très personnel, le plus mauvais jeu paru chez Ystari. A cela, il faut relativiser : Ystari n'a produit que des bons jeux. Sylla est donc in bon jeu, qui trouvera son public et qui sera généralement apprécié, à juste titre, j'en conviens. Car la mécanique tourne. Oui, mais... Voilà, ça tourne, c'est tout. Pour ma part, pas de plaisir ludique, pas de choix cornélien, pas de couinement ou pas assez de possibilité d'embêter le voisin. Bon, là encore, tout ça est relatif car c'est présent dans le jeu, mais pas à ma convenance. Froid, tout comme me l'avait semblé être Mykérinos (auquel j'appréciais au moins la phase de pose), Sylla me laisse une impression de (ok, c'est bon, ça tourne, mais alors ?) En même temps, j'ai du mal a apprécié les jeux d'enchères à poing fermé : même si ça n'explique pas tout, ça permet d'avoir déjà une réponse. Certains parfois n'arrivent pas à capter le côté ludique d'un jeu. C'est ce qu'il m'est arrivé avec Sylla. Nota : la note que j'aurais voulu mettre est de 6,5/10 mais jusqu'à maintenant, ce n'est pas possible et il m'a fallu trancher.