C'est dans la boîte - Troyes

An 1200, la cathédrale de Troyes sort de terre et ne sera achevée que 400 ans plus tard, après d'innombrables péripéties.

Ce jeu vous invite à parcourir ces 4 siècles d'histoire en participant à l'essor de l'une des plus remarquables villes médiévales, qui a marqué à jamais la culture occidentale. La société est alors organisée autour de trois ordres : les nobles, les religieux et les paysans.

Les nobles constituent la force militaire dédiée notamment à la protection des terres et à la justice. Les religieux sont les guides spirituels de la communauté, ils contribuent à maintenir et à développer les connaissances et la culture.

Avis de la rédaction

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A la limite de l'excellence, Troyes est à mes yeux un très bon jeu qui a le mérite de proposer pas mal de choses différentes. De nouveau, un jeu réussit la prouesse de surprendre les joueurs par un emploi astucieux de simples dés à six faces. Seuls les puristes (et encore, ceux qui n'auront pas essayé) s'éloigneront de ce jeu pour cette raison. Les joueurs ayant apprécié Yspahan, Kingsburg ou encore L'Age de pierre devront eux se rendre compte que Troyes est bien plus exigeant. Mais pour peu qu'on s'y exerce, il devrait s'ajouter à ses titres pour figurer au palmarès des meilleurs jeux de plateaux "à l'allemande" utilisant des dés. Une réussite qui mérite amplement sa seconde place lors du salon d'Essen 2010.
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J'aimerai mettre un bémol aux avis dithyrambiques sur ce très bon jeu qu'est Troyes. En effet, j'ai un mal fou à expliquer les règles de ce jeu, et pour cause, il y en a beaucoup et ce n'est pas forcément logique. De plus, je trouve que ce jeu ne tiens pas ses promesses à 4 joueurs. Il devient très long, avec l'impossibilité de prévoir ses coups à l'avance, ce qui rallonge d'autant plus la durée du jeu. A 3 joueurs, ce jeu est cependant exceptionnel. Autant à 4, il s'agit plus d'un jeu d'opportuniste un peu poussif, Autant à 3, tout change ! On se retrouve avec un jeu très fluide, où il est possible de prévoir 2-3 coups à l'avance, on joue en fonction du jeu de l'adversaire et on en apprend à chaque partie... Bref tout ce que j'aime. Réussir à intégrer le dé comme mécanisme central d'un jeu stratégique est une prouesse qui force le plus grand respect aux auteurs. Pearl Games commence comme Ystari avec Ys, avec une autoédition réglée comme du papier à musique. Tout le mal que je souhaite à Sébastien Roche, c'est de devenir un grand nom du jeu de société, et c'est bien parti !
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Il y a 1 commentaire

jedisjeux
By ludigaume | 7 nov. 2010 à 10:39

Belle mise en valeur d'un jeu qu'il ne faut pas manquer.