Tout savoir sur Arriala, tout, et même plus...

En avril 2009 était lancé le premier Concours de création de jeu de société organisé par l'équipe d'ALORS... JOUONS !, le Festival du Jeu en Tarn-et-Garonne.

Selon le cahier des charges, le jeu devait être familial, original et en parfaite adéquation avec un thème cher aux organisateurs : le Canal de Garonne.

L'objectif majeur était de donner envie aux joueurs de découvrir touristiquement parlant le département.

Le concours attirait plusieurs dizaines d'auteurs français, parfois déjà édités, en quête du premier prix : une édition grand public réalisée par LUDOCOM.

Parmi les prototypes de qualité présentés, les testeurs et le jury final consacraient le jeu de Florian Fay à l'occasion du premier Festival du jeu organisé à Grisolles le premier week-end d'octobre.

Les 2100 visiteurs de l'événement découvraient alors avec plaisir le travail créatif et ludique de l'auteur.

Dans ce jeu vous avez la possibilité de revivre l'aventure de la construction du Canal de Garonne, section par section, entre Grisolles et Valence d'Agen au cœur du Tarn-et-Garonne (82).

Chaque joueur est un maître d'œuvre qui doit utiliser au mieux ses ouvriers pour construire la plus grande longueur de l'arriala ("canal", en langue occitane).

En tant que responsable du chantier, vous pourrez donner des ordres à tous les ouvriers mais ce sont uniquement les ouvriers de votre équipe qui vous permettront d'acquérir des points de renommée dans les sections réalisées.

A vous de bien surveiller le placement de votre personnel lorsqu'une construction se termine...

Votre savoir-faire s'étend également à l'exploitation des vignes qui font la notoriété de la région et qui vous apporteront de précieux points en fin de partie.

L'ambition de l'éditeur est de proposer des jeux accessibles, originaux et ciblés pour attirer un nouveau public de joueurs qui rallieraient le petit monde ludique d'habitués, par l'exploitation de thèmes issus d'une réalité économique, historique ou culturelle.

C'est pour cette raison que nous pourrons le rencontrer lors du festival de Cannes.

Car si le jeu ne sera disponible que pour le mois d'Avril, nous pourrons y jouer sur le stand de l'éditeur, qui proposera deux évènements : une version surdimensionnée du jeu et la possibilité de pré-commander ce dernier, avec pour récompense les frais d'envoi offerts et 6 sous-bocks en cadeau!

Pour ce qui est du concours à l'origine de cette belle naissance, la deuxième édition est dors et déjà lancée avec cette année le thème des pigeonniers.

Les règles du jeu doivent parvenir aux organisateurs avant le 10 juin...

Juin qui devrait être la date de parution du second jeu de cet éditeur à suivre et qui portera le nom de Le roi du Bio.

Imaginé par le dirigeant de Ludocom, ce jeu de combinaisons de cartes et de mémoire sera imprimé avec des encres végétales sur une gamme de papiers labellisés “Gestion Durable des Forêts”.

Culture, ouverture aux nouveaux auteurs, engagements écologiques : comment ne pas apprécier Ludocom ?

Une chose est certaine: il ne faudra pas rater les sorties de ces jeux...

Avis de la rédaction

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Arriala a tout d'un grand! Ses parties sont rapides et pourtant bien tactiques. Elles proposent une interaction forte qui ne nuit pas au jeu (aucune impression de chaos). De la majorité, des points d'actions, de petites combos, des coups bas : ce jeu va nous en mettre plein les mirettes. Les graphismes sont d'une rare beauté et le style proposé n'a aucune pareille à ma connaissance dans le domaine des jeux de société. Ça lui donne un style personnel très fort, déjà que le thème du jeu est bien retranscrit. Du vrai travail de fourmi. Et une fourmi, question travail, généralement, on a du mal à trouver mieux...
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Une petite perle ludique est une fois de plus sortie d'un concours de création de jeux de société. Arriala est un jeu familial qui propose des choix tactiques dans des parties assez rapides (environ 30 minutes). Bluff et coups bas seront de rigueur, pour qui veut avoir son nom gravé sur l'édifice. On s'en donne à coeur joie dans son rôle d'entrepreneur du bâtiment, cacher sa stratégie est indispensable pour gagner, mais encore faut-il avoir les bonnes cartes en main !
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