A brief History of the World

28 sept. 2013 | par Le Zeptien

Spécifications de la partie


Nombre de joueurs
0
Date
28 sept. 2013

Spécifications du jeu


Nombre de joueurs
3 à 6 joueurs
Âge
à partir de 10 ans
Durée
180 minutes
Thèmes
Historique, Antiquité
Date de sortie
1 janv. 2009
Auteur(s)
Steve Kendall, Phil Kendall, Gary Dicken
Editeur(s)
Ragnar Brothers, Spiral Galaxy Games

Photos

Réagir à cette partie de jeu

Il y a 1 commentaire

Le Zeptien
By Le Zeptien | 28 sept. 2013 à 12:54

Après avoir ramené sur nos tables Invasions que nous n’avions pas vu depuis quelques années, monsieur Zhor avait décidé de nous présenter A brief History of the world, un jeu des frères Kendall, les auteurs d’Invasions. J’avais entendu parlé de ce jeu, mais je ne me souvenais pas avoir vu de retour à son sujet… et quand on ne lit rien pendant longtemps sur un jeu, on fini par l’oublier. Il n’y avait que sur BGG qu’on peut encore y voir une sorte de suivi sur certains aspects de ABHOTW.

Le jeu est si mal connu que même sur notre bon site, sur la fiche de présentation, on y voit la photo d'une aide de jeu (celle de l'époque 1) et non celle du plateau...

Monsieur Rémi et monsieur Zhor avaient déjà quelques parties au compteur, jouées sur Ipad.

Et bien ce Brief History of the world a très bien occupé 6 joueurs hier soir, et ces 6 joueurs (Messieurs Zhor, Rémi, Bloodyraoul, Briac, Nicolas et votre serviteur) ont été complètement happés par le jeu, ce qui est déjà un bon point à souligner.

Toutefois faut admettre que c’est un jeu conçu pour 6, voire 5, mais à moins de joueurs, il doit beaucoup perdre. Compter une bonne demie-heure…par joueur. La partie d’hier, explications des règles comprises, a duré 3h20.

Nous avons donc découvert ce jeu qui m’a semblé être un croisement original entre Britannia et Vinci. Britannia pour le coté historicité, l’ordre de jeu fixe des nations (mais certaines peuvent ne jamais apparaître), les nombreux combat aux dés et la notion « d’over-run » que connaissent bien les wargamers. Vinci, pour la simplicité de l’ensemble, les points marqués à chaque fin de tour par le joueur actif, la notion de nation (s) inactive(s) (comparable au déclin), et des nations ayant des caractéristiques initiales, auxquelles peuvent s’ajouter un pouvoir choisi par le joueur (à condition d’avoir une carte adéquate) La partie est divisée en 6 tours ou « époques ». Le principe d’un tour est simple : choix en commençant par le joueur le plus mal classé d’une nation proposée parmi 6 cartes (une septième ayant été retirée aléatoirement). Sur cette carte, apparaît divers éléments, dont le nombre d’unités autorisée, la région de départ, et une éventuelle caractèristique de ce peuple. Choix parmi 6 cartes, en commençant par le joueur le mieux classé, d’un évènement, qui peut booster vos armées ou amener quelques menus ennuis à l‘un de vos adversaire (Ah les désastres des villes, les famines, les épidémies, les trahisons, etc…de vraies plaies).

Puis on appel une à une les nations selon un ordre précis. Le joueur désigné ainsi prend alors possession d’une région de départ, retire automatiquement ce qui s’y trouve éventuellement (armée, ville, monuments, forts) et peut commencer des mouvements de conquêtes. Les combats ? C’est simple : Deux dés pour l’attaquant, un pour le défenseur, le meilleur dé l’emporte avec parfois des modificateurs et même des possibilités de relance. Dans certains cas, l’attaquant aura même plus de dés, parfois ce sera le défenseur. Sans trop entrer dans les détails, la malchance aux dés en attaque est habilement compensée si vous voulez insister au même endroit.

Je dois signaler que durant notre partie, les combats aux dés ont généré une joyeuse ambiance... :).

En fin d’époque, les 3 premiers joueurs choisissent une tuile bonus qui donnera des points de victoire supplémentaire en fin de partie.

A la fin de son tour, un joueur marque des points en fonction des régions contrôlées, avec des points supplémentaires pour le domination (majorité). Les valeurs des régions évolues durant le jeu, et les zones (Amérique du Sud, Afrique, Amérique du Nord, etc…) sont mises à la conquête en fonction de l’avancée dans les époques.

Monsieur Zhor gagne cette partie, avec monsieur Briac (ce dernier fera beaucoup de mal avec les romains à partir de la seconde époque) en seconde position et monsieur Bloodyraoul pour troisième (sauf erreur de ma part…monsieur Zhor a noté les scores). Je termine au pied du podium, devant monsieur Rémi et monsieur Nicolas, un nouveau venu qui a je crois apprécié la partie.

Mon « parcours » durant la partie fut : Epoque 1 Minoens, époque 2 Perses, époque 3 Sassanides, Epoque 4 Byzantins, époque 5 Espagne, époque 6 Grande-Bretagne (qui va me sauver de la dernière place). Ah évidemment, des noms comme ça sonnent mieux que les « jaunes, les rouges ou les bleus » à Vinci.

Un petit commentaire sur le matériel : des aides de jeu vous indiquent pour chaque époque les peuples qui peuvent potentiellement entrer en jeu et surtout à quels endroits : c’est important pour bien choisir vos conquêtes. Pour figurer les armées, j’ai été un peu surpris : des bustes. Idée curieuse mais ça reste dans le thème. Les cartes sont pas très élégantes mais ça reste correct.

A brief History of the world n’est pas vraiment un jeu de civilisation, pas plus que Vinci ou Britannia. Mais c’est un jeu de conquête efficace, aux règles relativement simples, et qui parvient bien à vous embarquer dans cette brève Histoire du monde.