Amun-Re

20 mai 2012 | par Le Zeptien

Spécifications de la partie


Nombre de joueurs
4
Date
20 mai 2012

Spécifications du jeu


Nombre de joueurs
3 à 5 joueurs
Âge
à partir de 12 ans
Durée
75 minutes
Mécanismes
Enchères, Placement, Objectif secret
Thèmes
Egypte antique
Date de sortie
1 janv. 2003
Auteur(s)
Reiner Knizia
Illustrateur(s)
Franz Vohwinkel
Editeur(s)
Rio Grande Games, Hans im Glück

Scores

# Nom Score
1 palferso 38
2 Cormyr 29
3 unkle 32
4 Le Zeptien 33

Photos

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Il y a 3 commentaires

Le Zeptien
By Le Zeptien | 20 mai 2012 à 22:04

Après la partie de Im schatten des kaisers, nous avons enchaîné avec un monument du jeu d'enchères, à savoir Amun Re, selon moi le dernier grand jeu du docteur allemand que vous connaissez (presque) tous...

Explication des règles par monsieur Palferso pour messieurs Unkle et Cormyr, et en felouque pour l'Egypte des pharaons !

Amun re n'est pas très complexe, mais les tenants et les aboutissants ne sont pas toujours faciles à saisir dés la première partie. Monsieur Cormyr va par exemple faire une très grosse offrandes à Amun Re dés le premier tour (alors que nous avions proposé des sommes modestes), et monsieur Unkle va se montré dubitatif sur une seconde offrande, ne comprennant pas tout de suite pourquoi nous n'avions guère été généreux. Touefois, nos deux "découvreurs" des enchères Kniziesques d'Amun Re vont rapidement rectifier le tir. Après le premier royaume, je finissais en tête avec 15 points, suivi par monsieur Cormyr avec 12 points, messieurs Palferso et Unkle marquant un modeste 6 points. Toutefois, les habitués de Amun Re savent que cela est assez habituel : un peu comme dans Brass, terminer premier à la première période n'est évidemment pas une mauvaise chose, mais ce n'est pas une garantie non plus pour la suite. Monsieur Palferso a d'ailleurs établi une similitude entre les deux jeux sur ce plan là.

La deuxième période vit des enchères grimpées pour certaines provinces devenues très attractives, et j'ai pris un coup sur la tête en ne gagnant pas la province d' Abydos, contré en beauté par monsieur Unkle : adieu ma carte "3 points pour les provinces sur un seul coté du Nil". Toutefois, contre-partie de cela, je prenais possession d'Avaris pour 0...et c'est donc presque naturellement que je m'empare des 6 points du plus riche en fin de partie, à la grande surprise de monsieur Palferso qui pensait être devant avec ses 42 debens.

Cela ne va pas l'empécher de l'emporter avec de belles cartes objectifs remplis et une construction la plus importante. Les scores sont toutefois assez serrés.

Grand plaisir de rejouer à Amun Re. Chose amusante, ma toute dernière partie remontait je crois à une Nuit du Jeu, une partie jouée dans un tel raffut que j'avais expliqué les règles en me cassant presque la voix. La nuit du jeu ayant changé d'endroit, nous étions dans l'une des petites salles un peu plus calme, et c'est très bien car je crains un peu les niveaux sonores trop élevés, surtout pour jouer.

Je crois que monsieur Unkle a particulièrement aimé le jeu. Monsieur Cormyr est je pense un peu moins "enchères" mais cela lui a plu...et puis quand même, ce vieux pot qu'est Amun Re exerce un charme certain même si on est moins adepte du genre. Perso, je reste un inconditionnel de "Moumoun"...à 4 ou 5 joueurs evidemment.

Le Zeptien
By Cormyr | 21 mai 2012 à 22:27

Effectivement je suis un peu moins enchère mais j'ai quand même trouvé le jeu excellent. Il m'est apparu assez difficile de bien évaluer les coûts sur une première partie. Difficile aussi de mesurer l'interet de telle ou telle région, ou de son importance éventuelle pour les adversaires. De plus, n'ayant pas de carte de score à disposition, je n'ai pu compter que sur mes propres régions, sans autre bonus, ce qui a été nettement insuffisant.

Le Zeptien
By palferso | 22 mai 2012 à 11:04

Oui. Pour rebondir sur ce que vient de dire très justement Cormyr, au-delà de la difficulté classique dans un jeu d'enchère à estimer correctement les sommes à mettre en jeu (difficulté qui s'atténue avec l'expérience), la force du jeu vient de ses régions qui ne vaudront jamais la même chose d'une partie sur l'autre puisque leur intérêt dépend du moment où elles sortent (par exemple, une région avec beaucoup de paysans est plus forte au début puisqu'elle laissera plus de temps pour rentabiliser son investissement), des autres régions qui l'accompagnent (par exemple, une région à chameau est risquée si elle sort avec des régions à paysans et plus forte si elle est accompagnée d'autres régions plus sèches), de celles qui ont été acquises auparavant par nous et par les autres, des cartes que l'on a en main, etc. Le changement d'époque vient encore brouiller les pistes puisque les régions commencent avec une valeur plus forte (l'investissement à ne pas faire et les points que représentent les pyramides existantes). La grosse difficulté de lecture est là et a évidemment une influence sur les enchères.

Contrairement à ce que dit le Zep, je n'ai rempli les conditions que d'une seule carte à 3 points (les 9 paysans à la deuxième époque). A ce sujet, un des facteurs d'investissement plus ou moins important sur les enchères porte sur la connaissance des cartes au-delà de celles qu'on a en main. A la première époque, j'avais acquis 3 régions sèches d'un même côté du Nil. Je me donnais donc deux possibilités de pouvoir remplir les conditions pour marquer des points supplémentaires (aucune région au bord du Nil, régions d'un même côté). A la deuxième époque, j'ai rempli la condition "9 paysans" et mes 3 régions étaient situées en haute Egypte. Les cartes ne sont pas tombées cette fois-ci (3 points sur 12 possibles sur l'ensemble de la partie) mais ce n'est pas toujours le cas... ;)