Clash of cultures

6 juil. 2013 | par Le Zeptien

Spécifications de la partie


Nombre de joueurs
0
Date
6 juil. 2013

Spécifications du jeu


Nombre de joueurs
2 à 4 joueurs
Âge
à partir de 14 ans
Durée
240 minutes
Mécanismes
Conquêtes
Thèmes
Antiquité, Exploration
Date de sortie
nov. 2012
Auteur(s)
Christian Marcussen
Illustrateur(s)
Chris Quilliams
Editeur(s)
Z-Man Games, Filosofia

Photos

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Il y a 3 commentaires

Le Zeptien
By Le Zeptien | 6 juil. 2013 à 14:15

Nouveau clash entre la civilisation hier soir, avec cette fois un peu plus de militaires que dans les parties précédentes. Ah oui, ce coup-çi, les armées ont joué un rôle important, et ce pratiquement dés l’entame de la partie.

Monsieur Palferso, en développant en priorité Conscription et Nationalisme, a voulu nous montré qu’il n’était pas venu pour faire du tricot. Aussi, devant des menaces militaires diverses, il a bien fallu suivre. Monsieur Cormyr va subir assez rapidement un assaut sévère, mais les analyses post-mortem ont montré que ce sont surtout des évènements assez malheureux qui vont le gêner et lui faire prendre un retard qu’il ne rattrapera pas.

Quand à moi, je vais commettre une erreur qui a influé sur le cours de la partie. En envisageant pas d'avancer des troupes dans une petite forêt juste à coté d’une cité palfersienne peu défendue, j’ai laissé au meneur des jaunes le temps nécessaire pour prendre un avantage territorial et militaire sur le joueur vert. Bon, faut dire aussi que je n’avais pas trop l’intention de me développer militairement (mais les évènements vont m’y contraindre), si bien que j’ai été obligé de laisser tomber quelques objectifs durant la partie, et il a fallu recruter un peu en catastrophe soldat et bateaux. Ah ça, des précieuses ressources, j’en ai dépensé pour constituer une armée digne de ce nom, mais une armée surtout…défensive.

Pendant un moment, j’ai cru que le plan « navigation-cartographie », qui me permettait de faire le tour du plateau, allait peut-être redistribuer les cartes. En effet, prendre les cités de monsieur Palferso à revers, débarquer des troupes et attaquer les villes les moins bien défendues était un programme alléchant. Seulement voilà : je vais avoir cette idée un peu tardivement, et puis j’avais oublié un petit détail : on ne peut dépasser en navigant des zones non explorées. Je fus donc obligé de faire des étapes inutiles (laissant le temps l‘adversaire visé de me voir venir et même de menacer une de mes villes), avec en plus des forces modestes. Au final, une petite troupe arriva à bon port, débarqua et…mourut bravement sur la plage.

Aux scores, surprise quand même : Monsieur Cormyr, avec ses 23 points, n’est pas loin de monsieur Palferso avec ses 25 points. Quand à moi, je suis loin derrière. Alors que j’étais finalement assez tranquille dans mon coin, j’ai une nouvelle fois pataugé dans les développements, mal joué le coup de la navigation, mal évalué mes possibilité tactiques et une nouvelle fois, je réalise peu d’objectifs. Bon, je dois reconnaître aussi qu’il me faudra encore 2 ou 3 parties pour ne rien oublier. Question développement, je crois n’avoir rien raté, mais question cartes, j’ai loupé des occasions d’objectifs et même oublié carrément des possibilités de quelques cartes actions. Bref, je suis pas encore au point quoi. Sinon, re-re-confirmation pour nous que ce Clash of Culture fait vivre de bien bons moments "civilisationels", avec des possibilités variées et des parties qui ne se ressemblent pas.

Mais maintenant, il va falloir y jouer à 4 pour voir…ça va être épique, je le sens… 8)

Le Zeptien
By palferso | 6 juil. 2013 à 22:05

Comme je l'ai dit par ailleurs, des barbares à ma porte m'ont donné l'occasion de tester et confirmer différentes intuitions que j'avais quant à l'aspect militaire:

-il est réellement efficace en début de partie.

-l'intérêt strictement comptable de prendre une ville adverse est médiocre.

-le militaire est redoutable pour briser notamment les axes "économiques" comme les routes commerciales, la cartographie, etc. en butant du colon et du bateau par exemple.

-bloquer des terrains à l'orée des villes est bien plus fort que d'attaquer ces mêmes villes. Hier soir, je bloque la montagne à Cormyr ce qui l'empêche, entre autres, de développer Armes en acier avant que je ne l'attaque.

Confirmation également que CoC est un jeu très finement équilibré.

Après, il y a effectivement toujours lieu à pleurnicher et l'on trouvera tous des circonstances propices pour se plaindre du hasard. Mais le jeu reste toujours cohérent, ancré dans le thème et intéressant malgré les vicissitudes de tel ou tel tirage de carte ou de dé.

Hier soir Cormyr a effectivement pas mal pâti des évènements mais quand on prend des dév. jaunes et bleus on s'expose plus que les autres aux évènements (je finirai à 3 en Mood et 2 en Culture... :shock: ce qui ne m'était jamais arrivé et forcément je m'exposais moins à souffrir avec les évènements). Dans le genre "autres équilibrages fins du jeu", j'ai aussi découvert que les barbares sont une source formidable de richesse, d'expansion potentielle et d'objectifs à réaliser pour le militaire. Si il y en a beaucoup, le militaire n'en sera que plus redoutable.

Etonnant de voir que Cormyr, malgré la pâtée que je lui mets sur sa 1ère grosse ville arrive à échouer très près au final (en grande partie dû à sa finesse de joueur expérimenté et redoutable). Comme il le dit très justement: "Le seul jeu de Civ où le militaire ne finit pas par être la seule voie viable pour la victoire". Le militaire est en fait à mon avis plus un empêcheur de tourner en rond qu'une usine à points (comme le montre la petitesse de nos scores). D'ailleurs à ce sujet, autre équilibrage fin du jeu, les objectifs militaires me semblent plus uniformes et "simples" à réaliser dans le cadre d'une stratégie militaire.

Bref, CoC est un grand jeu enthousiasmant malgré ses défauts.

Le Zeptien
By Cormyr | 7 juil. 2013 à 14:06

Je rejoins tous les commentaires faits sur cette partie.

Concernant l'aspect aléatoire et les événements dont j'ai pâti, je râle car sans une telle accumulation, une victoire surprise était sans doute possible. Néanmoins, cela ne me gêne pas car, d'une part comme le dit Palferso je pâti de mon développement technologique culturel (bleu) et de bien-être (jaune), et d'autre part car cet aspect aléatoire fait partie intégrante pour moi de ce type de jeu. À partir du moment où ils ne sont pas rop violent, ils rajoutent du piment, brise les développement stéréotypés et la routine de l'optimisation à outrance.

Donc, normal de pester contre la malchance, mais je ne râle pas contre le jeu. À noter que certaines technologies ou l'amélioration civique auraient pu me permettre de limiter les effets négatifs de ces événements. J'ai aussi choisi de prendre le risque de ne pas le faire pour économiser quelques actions. Risque qui n'a pas payé mais qui aurait pu.

À noter l'importance des ports. Les deux ports que je possède me permettent de m'en sortir en récoltant de l'or qui me permet de palier les faibles possibilités de récolte de certaines ressources.

Mon seul regret au final sur cette partie : avoir du abandonner très vite la voie économique pure que je voulais tenter, empêché par l'expansionnisme militaire de Palferso.

Mais ce n'est que partie remise ;)