Kingsburg

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7.4 /10 (12 notes)

Dans "Kingsburg" les joueurs sont des seigneurs envoyés par le roi pour créer de nouvelles frontières.

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Description

Le jeu dure cinq ans, soit un total de 20 tours.

Chaque année, il y a 3 saisons de production pour rassembler des ressources, des fondations, et des troupes de formation. Durant la quatrième saison, l'hiver, tous les joueurs doivent combattre une armée envahissante.

Chaque joueur doit faire face aux envahisseurs : il ne s'agit donc pas d'un jeu coopératif.

Ici, les plus malheureux aux dés joueront en premier (ce qui compensera aisément):

Les joueurs jettent leurs dés.

Celui qui a fait le résultat le plus faible commence à jouer et influence l'un des 18 personnages pas encore influencé.

Pour cela, il doit mettre l'équivalent en dés.

(ex : un personnage 6 peut être influencé avec un 6 ou un 4 et un 2. Certains personnages ne seront pas accessibles aux joueurs selon les jets : il faudra s'adapter)

Chaque conseiller du Roi attribuera différentes ressources ou soldats, voir même des points de victoire et d'autres avantages au joueur qui pourra l'influencer pour le tour en cours.

Les ressources pour construire des bâtiments et recruter des militaires sont collectées en influençant les conseillers du Roi.

Les joueurs placent leurs dés d'influence sur des membres du Conseil.

Les joueurs peuvent ensuite construire un bâtiment parmi ceux disponibles.

Après 3 saisons, une bataille a lieu.

Beaucoup de stratégies sont possibles pour gagner : irez-vous chercher la manière militaire, en faisant abstraction des bâtiments rapportant de nombreux PV ou avantages, ou tenterez-vous d'accomplir la grande cathédrale demandée par le roi ?

Emploierez-vous la guilde du négociant pour gagner plus d'influence au Conseil ou tenterez-vous un développement des plus équilibré ?

Au fil des ans, vous gagnerez en puissance et tenterez de devenir le plus influent de tous.

CE JEU A RECU LE PRIX DU MEILLEUR JEU 2007 EN ITALIE.

Spécifications

Nombre de joueurs: 2 à 5 joueurs
Âge: à partir de 10 ans
Durée: 90 minutes
Mécanismes: Hasard, Construction, Placement, Dés
Thèmes: Ville, Médiéval, Bourse & finances
Date de sortie: 1 janv. 2007
Auteur(s): Luca Iennaco, Andrea Chiarvesio
Illustrateur(s): Mad4Gamestyle
Editeur(s): Ubik, Ediconso, Mario Truant Verlag, Elfinwerks

Contenu de la boite

21 dés,
15 compteurs en bois,
60 cubes en bois (les marchandises)
plus de 100 marqueurs pour les constructions,
25 cartes,
3 marqueurs (ans, armée et saisons)
1 pion "aide du roi"
5 plateaux individuels (un pour chaque joueur)
Une règle de jeu

c'est pas un peu long

| 18 mai 2017 | popol

une partie avec le jeu de base et pas envie d'y rejouer. le jeu est assez répétitif et les cartes envahisseurs sont soit insignifiantes soit mortelles. j'ai bien vu le role des extensions dans la boite qui rendent le jeu plus tendu en diminuant le hasard et en rajoutant de la gestion. PAr contre la mécanique est encore là, j'ai un peu de mal avec les dés. Beaucoup de hasard et beaucoup d'infis sur le matériel. Pas envie d'y rejouer et sur la fin heureux que cela s'arrete. Pas pour moi.

Culte!

| 18 mai 2017 | Shanouillette

Oui, chez nous, c'est un jeu culte, ça pour sur. On a fait jouer un paquet de gens à Kingsburg, et tout le monde a aimé -voir adoré. C'est devenu notre jeu "gateway" (passerelle), celui qu'on présente aux non-joueurs pour leur ouvrir les yeux sur la grandeur du monde ludique moderne.

On ne compte plus nos parties. Elles sont toujours hyper tendues, prenantes et différentes, notamment grâce à l'extension, absolument conseillée (pour les pions soldats mais aussi le reste!). Ne vous y trompez pas, les dès ne servent qu'à générer du renouveau dans les choix, et non à créer du chaos. Grâce à ce système Yspahanesque, on doit en permanence s'adapter, rester ouvert, jouer tactique -tout en gardant sa stratégie en ligne de mire. Finalement on lance souvent les dès mais les scores importent peu si j'ose dire (le tout, c'est de savoir comment s'en servir) parce qu'ils sont modulables et divisibles à merci. L'avantage c'est qu'on n'est jamais coincé, à ne rien pouvoir jouer. Des petits scores aux dés sont d'ailleurs souvent bien plus intéressants que des gros. Ils permettent de rapporter beaucoup de ressources et de bloquer tout le monde. Et parfois, on est bien content de faire un gros score, on va pouvoir "aller voir la Reine"... Mais une chose est sûre, il existe plus d'un chemin pour arriver à ses fins. Aucune stratégie n'est gagnante dans l'absolu. Il faut bien sûr garder les points de victoire en tête, et puis après il faut bâtir -ou viser l'aide du roi-, prévoir la guerre -ou pas-... En bref : excellent jeu de placement et de gestion - avec du très beau matoss' et un thème bien rendu - et qui tourne de 2 à 5 joueurs comme une montre suisse ! !

Quand "Yspahan" rencontre "Citadelles"...

| 18 mai 2017 | limp

... Bah ça fait un grand jeu, forcemment ! Alors oui, on va lancer des dés, plusieurs, souvent et... ah, j'ai perdu des lecteurs en route du coup. Tant pis pour eux ! Car si "Kingsburg" est un peu long (comptez 2 heures)et possède une certaine part d'aléa, contrôlable et très bien imbriquée dans le jeu, eh bien ce dernier se joue avec plaisir et ravira petits, moyens et grands joueurs. Car des deux jeux auxquels je fais allusion il reprend aussi le degré de difficulté et la part de chance. Rien de neuf et pourtant "Kingsburg" apporte un vent frais au genre. Lancez vos dés, soudoyez (et gênez les autres) et construisez ! Repoussez les méchantes créatures et amusez vous bien : l'interaction bien présente dans le jeu y aidera. Et le jeu se bonifie au fil des parties...

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