Andrea Chiarvesio

Italie

Présentation

Andrea Chiarvesio a commencé sa carrière en 1998 chez Wizards of the Coast Italie comme responsable du jeu organisé puis à la section marketing pour le jeu Magic : the Gathering. En 2003, il est chargé par Upper Deck d’amener Yu-Gi-Oh ! sur le marché italien. Son jeu de société le plus connu est Kingsburg, qui a remporté de très nombreuses récompenses.

Specifications


Auteur
21 Jeux
Illustrateur
1 Jeux
Zone géographique
Italie

Avis

Signorie

Ma famille d'abord...

| 18 mai 2017 | Le Zeptien
Issue de la vague des jeux [b:1fparngj]What’s your game[/b:1fparngj] qui rencontrent un succès certain en ce moment (et plutôt mérité d‘ailleurs), [b:1fparngj]Signorie[/b:1fparngj] a pour lui beaucoup d’éléments qui avaient immédiatement attiré mon attention : un thème qui me parle, un matériel soigné, un temps de jeu parfait pour les soirées en club, des règles clairement rédigées, des voies diverses pour l’emporter. J’ajouterais aussi la gestion des dés proposée par le jeu : Elle n’est certes plus aussi originale de nos jours (contrairement à ce que dit le texte de présentation au dos de la boite) car utilisée avec quelques nuances dans d‘autres jeux depuis quelques années, mais c’est toujours aussi efficace et ludique. Les deux auteurs de Signorie,[b:1fparngj] A. Chiarvesio et P. Zizzi [/b:1fparngj]n’en sont pas à leur première collaboration puisqu’ils sont les co-auteurs de [b:1fparngj]Arcanum[/b:1fparngj] et [b:1fparngj]Hyperboréa[/b:1fparngj]. [b:1fparngj]Signorie, c’est l’Italie de la Renaissance[/b:1fparngj], une Italie morcelée en cité-état, en proie à des luttes souvent féroces entre des grandes familles nobiliaires assoiffées de pouvoir. [b:1fparngj]Selon moi, Princes of the Renaissance de Martin Wallace est LE jeu sur ce thème[/b:1fparngj], car avec des moyens simples, l’auteur est parvenu a faire ressortir une certain état d’esprit collant bien au sujet, à savoir la nécessité de se montrer un disciple de Machiavel pour espérer remporter la partie. Signorie fait-il appel à cette qualité ? Engendre-t-il les même tensions, les mêmes interactions que dans le jeu diabolique du Maestro ? [b:1fparngj]Certes, Signorie n’est pas dénué de filouterie[/b:1fparngj] : Vous pouvez notamment casser les pieds de vos adversaires d’au moins deux manières : par le choix du dé action durant votre tour, et par la prise de certains blasons dans les villes. Maintenant, pour rivaliser avec PotR, [b:1fparngj]il manque peut-être à Signorie une petite part de méchanceté[/b:1fparngj] que les mécanismes du jeu ne permettent pas complètement d’exprimer. De plus, avec de l’expérience, un joueur peut souvent trouver un moyen de se rattraper aux branches quand un adversaire vient de le priver d’une bonne opportunité. [b:1fparngj]MAIS, j’aime beaucoup Signorie[/b:1fparngj]. D’abord pour les raisons évoquées plus haut et pour certains de ces mécanismes, notamment celui de l'envoi en formation des hommes de la famille avant leur départ en mission dans une ville. Quoi ? Et les femmes ? heu....je craignais cette question. Ben il y en a aussi, sous forme de meeple également, mais elles "servent" soit pour les mariages, soit pour faire des enfants... (Désolé, pas taper... :oops: ) Et puis Signorie est assez facile à présenter,[b:1fparngj] les joueurs qui le découvrent peuvent assez rapidement entrer dans la partie[/b:1fparngj], l’ergonomie est sympa, tout comme le matériel, et le jeu est adaptable selon la configuration. Attention toutefois, [b:1fparngj]ce n’est pas un jeu familial[/b:1fparngj] hein…Bref, j’écris cet avis après 5 ou 6 parties et l’envie d’y revenir et surtout de faire connaître Signorie est toujours bien là…

Hyperborea

un mix réussi du jeu à l'allemande et à l'américaine

| 18 mai 2017 | Ryleh
Hyperborea reste un excellent jeu de conquête basé sur une mécanique nouvelle, le bag-building ! Cela peut paraître anecdotique mais cette nouvelle façon de gérer ses ressources et fort plaisante et originale. On dispose tous au début pratiquement du même nombre de cube que l'on va tous faire évoluer pour essayer d'assurer sa suprématie par la guerre, le commerce ou la science. Le matériel splendide du jeu y est pour beaucoup. On n'est vraiment pas volé. Il y a six peuplades toutes différenciées avec leurs propres figurines. Chaque sac est identifiable par sa couleur. C'est pas grand chose mais cela contribue au plaisir du jeu. La disposition à la Catane du terrain de base donne aussi une grande rejouabilité du jeu. Ainsi que le tirage aléatoire des cartes de technologie accessibles à tous. On sent qu'il y a une courbe de progression, et qu'il va falloir plusieurs parties pour bien maîtriser la chose. Bref si vous aimez les jeux de confrontation mâtiné de gestion de ressources pour un niveau de difficulté famille +, je vous conseille fortement ce jeu.

Kingsport Festival

Ou comment faire du moins avec du plus

| 18 mai 2017 | limp
Ayant énormément apprécié Kingsburg, je me devais de jeter un oeil sur l'arrivée de son petit frère Kingsport Festival. L'auteur ne s'est ici pas contenté de passer de l'univers médiéval-fantastique à celui de Cthulhu. Non, il a certes repris l'idée de base du premier jeu cité et y a ajouté plein de petits gadgets tout en montant le nombre minimal de joueurs attablés à trois. Hop, premier dommage : on ne peut plus se fritter en tête à tête... Les ajouts sont tous d'agréables petites idées, mais concrètement, la semoule ne prend pas. Les changements (j'entends par là les ajouts qui remplacent des mécanismes de la version Heroic Fantasy) sont pour leur part moins heureux. On regrettera aussi que les fiches de monstres qu'on place autour du plateau soient de simples feuilles de papier... En effet : au final, les choix sont moins nombreux, et le jeu, tout en étant plus lourd, est plus directif. Ajoutez à ça que cette version est beaucoup moins lisible et vous comprendrez que je ne vois pas pourquoi conserver ce jeu, qui malgré ses défauts n'est pas mauvais, quand on possède Kingsburg (excellent, et encore plus merveilleux avec son extension). Parfois, la simplicité est reine. En effet, à l'instar du duo San Juan / Race For The Galaxy, je trouve ici qu'on a sorti un jeu en copiant un autre, tout en le complexifiant pour en plus en faire un jeu moins bon. Un bon jeu, certes, vue la base utilisée, mais un jeu finalement assez inutile tant l'original, le précurseur, le surpasse...

Kingsport Festival

Faire du moins avec du plus...

| 18 mai 2017 | limp
Ayant énormément apprécié Kingsburg, je me devais de jeter un oeil sur l'arrivée de son petit frère Kingsport Festival. L'auteur ne s'est ici pas contenté de passer de l'univers médiéval-fantastique à celui de Cthulhu. Non, il a certes repris l'idée de passe du premier jeu cité et y a ajouté plein de petits gadgets tout en montant le nombre minimal de joueurs attablés à trois. Hop, premier dommage : on ne peut plus se fritter en tête à tête... Les ajouts sont tous d'agréables petites idées, mais concrètement, la semoule ne prend pas. Les changements (j'entends par là les ajouts qui remplacent des mécanismes de la version Heroic Fantasy) sont pour leur part moins heureux. On regrettera aussi que les fiches de monstres qui encerclent le plateau soient de simples feuilles de papier. En effet : au final, les choix sont moins nombreux, et le jeu, tout en étant plus lourd, est plus directif. Ajoutez à ça que cette version est beaucoup moins lisible et vous comprendrez que je ne vois pas pourquoi conserver ce jeu, qui malgré ses défauts n'est pas mauvais, quand on possède Kingsburg (excellent, et encore plus merveilleux avec son extension). Parfois, la simplicité est reine. En effet, à l'instar du duo San Juan / Race For The Galaxy, je trouve ici qu'on a sorti un jeu en copiant un autre, tout en le complexifiant pour en plus en faire un jeu moins bon. Un bon jeu, certes, vue la base utilisée, mais un jeu finalement assez inutile tant l'original, le précurseur, le surpasse...