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Description

Lorsque les forces d'invasion arrivent, elles découvrent que la lune abrite des formes de vie propre, et notamment de magnifiques spécimens ressemblant à des dragons, qui peuvent cracher du plasma incandescent. Les différentes factions s'empressent d'enrôler tous ces êtres dans leurs commandos…

Des mystérieux monolithes se dressent de la surface de la lune, et des études montrent que les plus fortes concentrations de rubium sont éparpillées autour d'eux. Des batailles enragées éclatent autour des monolithes alors que les commandos luttent pour prendre possession des mines de rubium et réaliser les ordres de leur compagnie.

La surface de cette lune présente un visage étrange ; les êtres extraterrestres qui la peuplent le sont encore plus ; mais le plus étrange reste peut-être les ordres secrets qui dirigent les compagnies...

[traduction de l'introduction des règles]

Nexus Ops est un jeu tactique, où l'objectif est de marquer des points de victoire en réalisant les ordres indiqués par les missions secrètes et en remportant des batailles. Chaque joueur incarne une des quatre compagnies qui exploitent le rubium sur la lune récemment découverte. La lune est composée de différents écotypes : les Liquifungus Forest, les Crystal Spires, les Rock Plains, les Magma Pools et l'énigmatique Monolithe. A chacun de ces écotypes correspond une espèce locale que les Humains peuvent enrôler : les Fungoids, les Crystallines, les Rock Striders, les Lava Leapers et enfin, les fameux Rubium Dragons. Ces unités peuvent être enrôlées en les achetant grâce à du rubium.

Un tour de jeu est découpé selon la séquence suivante (chaque joueur effectue cette séquence entière avant que ce ne soit le tour du joueur suivant) :

* Déploiement. Enrôlement de troupes, et jeu de certaines cartes Energie.

* Déplacement. Chaque unité peut (sauf exception) se déplacer d'un territoire.

* Exploration. En début de partie, on découvre les nouveaux territoires, qui peuvent révéler des mines ou/et des unités autochtones.

* Combats. Chaque territoire sur lequel se trouvent des unités du joueur dont c'est le tour aux prises avec des unités adverses voit se dérouler un round de combat, en commençant par les unités les plus puissantes (des Dragons aux Humains).

* Revenus. Les mines exploitées rapportent du rubium.

* Pioche. On pioche une carte mission secrète et deux cartes énergie si on contrôle le Monolithe central.

Le premier joueur parvenant à accumuler 12 points de victoire gagne la partie. A 4 joueurs, on peut jouer en équipes.

Spécifications


Nombre de joueurs
2 à 4 joueurs
Âge
à partir de 12 ans
Durée
90 minutes
Mécanismes
Affrontement, Objectif secret
Thèmes
Science-fiction
Date de sortie
sept. 2011
Auteur(s)
Charlie Catino
Illustrateur(s)
Peter Whitley, Scott Okumura, Anthony Waters
Editeur(s)
Fantasy Flight Games

Contenu de la boite



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A ne pas confondre avec les bonbons Haribo

| 18 mai 2017 | Meeeuuhhh
Type de jeu : A missions qu’on n’est pas obligé d’accepter ; mais c’est conseillé Nombre de parties jouées : 5 Avis compendieux : Un jeu très agréable, mignon, rapide, éminemment tactique et pas stratégique pour un sous, où le hasard joue, oui, mais où au final les parties sont toujours serrées pour peu que les joueurs appréhendent bien les mécanismes et anticipent un tant soit peu. A 2 notamment, la découverte de Strider Rocks en début de partie semble primordiale pour contrôler le centre, lui-même primordial. Aux autres joueurs à savoir bien utiliser leurs mines supplémentaires pour renverser cet état initial. L’originalité essentielle tient aux cartes mission secrète. Bon jeu d’initiation aux jeux de type pif paf pouf. Clarté des règles (5) : Des règles aux mécanismes classiques, prises de-ci de-là, simplifiées, donc on est en terrain connu. Le tout est clairement expliqué et ne rebute pas non plus les néophytes. Qualité du matériel (4) : Ah ben, les figurines Haribo, c’est du tout bon (pas l’ancien ministre), bien entendu, mais il ne faut pas que des enfants traînent par là. Le reste du matériel est plus moyen (certains disent tchip, ou cheap, quoi), tuiles assez peu épaisses, le monolithe (bon, nous, on le vire, il bouche la vue, ce doit être fait exprès, mais eh, oh), très léger, les cartes un peu moche du genre stakhanovistes, mais bon, au moins ce n’est pas surchargé. Reflet du thème (4) : Bon, les unités aborigènes qu’on lève à coup de minerai de leur propre planète pour les obliger à exploiter leur propre planète, on y croit ou on n’y croit pas : en général, les aborigènes, on ne les paye même pas. Trêve de cynisme. Le coup des missions secrètes qui amènent à attaquer tous azimuts est assez irréaliste, il faudrait vraiment des compagnies d’exploitation minières loufoques. Voilà, c’est ça, c’est loufoque. Ca se passe à une époque où les chefs des exploitations minières inter-galactique donneront des ordres n’importequoitesques à leurs sbires. Et ça, c’est peut-être pour dans pas longtemps ; trêve de cynisme facile. Avis comportant ratiocinations et autres superfétations : Ce jeu est très bon, mangez-en. Mais non, malheureux, ça se mange pas justement on vous dit. Bon, j’ai surtout joué à 2. Les premières parties ont été déséquilibrées ; mais en apparence seulement : d’une part, le joueur ayant perdu par 12 à 4 par exemple, avec un tour de plus, aurait pu marquer 6 points de plus, ce qui fait du coup un déséquilibre moindre (je dis des chiffres au hasard, c’est l’idée qui compte). Car on peut marquer beaucoup de points rapidement et il vaut mieux éviter de se retrouver à 11, on risquerait de s’en mordre les doigts (bon, d’un autre côté, ce n’est qu’un jeu, hein ?) si un autre joueur en profite pour opérer une remontée fantastique. Le contrôle du centre est important et est plus facile pour le joueur qui commence ou/et celui qui découvre le plus de Strider Rocks. Cela dit, il peut être intéressant de délaisser le monolithe, surtout si son possesseur y immobilise quelques araignées en dissuasion, et occuper ses propres araignées à ravager des Humans, des Fungoids et autres Crystallines. Mais ce faisant (et non ce poulet), on va se retrouver face à un adversaire qui aura beaucoup de cartes Energie, et ça, ça peut faire très mal ; pardon, je fais le jeune. Bref, un jeu léger mais plus profond qu’il n’y paraît. Pas comme cette dernière phrase, qui, même à y bien réfléchir, n’a vraiment rien de profond, non, ne cherchez pas, c’est très gentil, mais ce n’est pas la peine.
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Variantes de produit

Nexus Ops

Nexus Ops

  • Sortie : sept. 2011
Auteur(s)
Charlie Catino
Illustrateur(s)
Peter Whitley, Scott Okumura, Anthony Waters
Editeur(s)
Avalon Hill