Une partie config 4 de The Phantom league hier soir.

Bloodyraoul nous présente le jeu dans une boîte de…Thunderstones.

« Beuh ! Kezako ? »

« Ben, à Essen, ils ont reçu des boîtes de cette taille… »…et il nous montre alors une boîte de Phantom league bien trop petite pour contenir tout le matériel, plutôt de qualité, du jeu. Le problème sera bientôt réglé paraît-il, avec notamment un bonus tarifaire sur la future extension pour ceux qui ont acheté le jeu à Essen…et des boîtes à la bonne taille pour les autres.

Aaaaah ! L’espace, la galaxie, l’infini...l’aventure quoi.

Au début, avec vos 1000 crédits, vous devez vous payer un vaisseau, choisir un capitaine et éventuellement prendre un équipement particulier ; Je me suis retrouvé avec un vaisseau appelé « Courier » (850 crédits l'machin !), et un capitaine dont j’ai oublié le nom, mais qui était en fait une intelligence artificielle.

Pour quoi faire ? Ben se déplacer dans la galaxie, faire du commerce, du troc, découvrir de nouveaux mondes, réaliser éventuellement certains objectifs secrets et même…se battre ! Contre les autres joueurs, des zigs de l’Alliance ou des pirates, c’est selon.

On peut commercer beaucoup de choses : Minerais, nourritures, fuel, mais aussi narcotiques ou même des esclaves (je laisse planer ici un doux parfum d’érotisme, car nous avons évoqué alors la gente féminine souvent présente dans Cobra…les connaisseurs comprendront).

Le but de tout cela : finir avec une belle réputation à 8 points, qu’elle soit d’ailleurs bonne…ou mauvaise. Oui, vous pouvez devenir une sorte de capitaine-courage-super-honnête-enfin-presque (réputation « verte ») ou un gros vilain (réputation « rouge »).

Avec les déplacements, les dockings, et le business, le jeu s’apparente en partie à un pick-up and delivery : les mondes (planètes ou stations spatiales) ont des demandes variées, tout comme ce qu’ils proposent à la ventes. Les prix ne sont pas les mêmes selon les endroits. Bref, le jeu propose aux joueurs de vrais problèmes logistiques.

Il y a beaucoup de cartes dans le jeu, notamment pour figurer certains évènements quand vous accostez, quand vous arrivez dans un nouveau système, pour ajouter des équipements à votre navire ou encore pour simuler les combats. Ah ! Parlons-en des combats : une vraie usine à gaz, qui demande deux ou trois parties pour y comprendre quelque chose je suppose. J’ai soigneusement évité de me battre, tant je comprenais absolument rien à cette phase au déroulement assez obscur, avec pas mal d’aléatoire et de calculs d’apothicaire pour déterminer le nombre de coups de lasers et de missiles que vous prenez et que vous infligez...en plus, il peut y avoir plusieurs manches, avec une possibilité de fuite...enfin, tout cela reste bien embrouillé pour moi en tout cas. Notons aussi que quelques règles sont restées un peu dans l’ombre. On a interprété comme on a pu mais bon...

Sinon, le déroulement général n’est pas très complexe et c’est Tyrion qui va gagner la partie, sous la menace de Bloodyraoul à un point derrière. Christophe avait pris un bon départ mais va stagner dans la deuxième moitié de la partie. Quand à moi, j’avais trouvé un bon plan de vol pour progresser en réputation vers la fin de la partie (en faisant notamment des sous pour acheter des points…oui, heu…on fait ce qu’on peut hein...et en réalisant aussi un objectif : une livraison d'esclaves à un endroit précis), mais des problèmes de docking (une émeute puis un contrôle anti-esclavage) vont me poser quelques menus problèmes.

The Phantom league est un jeu plaisant, on s’y amuse, mais il est entaché par quelques imprécisions de règles et par un système franchement alambiqué concernant les combats. La partie fut un peu trop longue me semble-t-il, mais peut-être est-ce l'effet "découverte". Enfin, certains allergiques au hasard ne vont sans doute pas apprécier la part d’aléatoire présente dans le jeu.