Matthew Dunstan

Angleterre

Présentation

Matthew s'est intéressé très jeune aux jeux de société. Ce fut d'abord par sa tante, qui lui enseigna les échecs pendant des vacances à la mer, puis par un ami, qui lui fit découvrir Les Colons de Catane. Ce jeu éveilla son intérêt pour les jeux modernes, même s'il était difficile de s'en procurer là où il vivait, dans une petite ville d'Australie. Depuis, sa collection de jeux s'est bien étoffée, et l'a même suivi tout autour du monde. Matthew est doctorant en chimie des matériaux à Cambridge, au Royaume-Uni – mais créer des jeux de société le distrait un peu de cette tâche ! C'est en 2011 qu'il a commencé à concevoir des jeux pour le plaisir, après s'être essayé à la chanson, au dessin et même à la danse à claquettes. Relic Runners est son premier jeu à être édité. L'idée de départ était d'utiliser le problème mathématique du représentant de commerce, tout en offrant aux joueurs des possibilités d'interaction pour interrompre les plans de leurs adversaires.

Specifications


Auteur
18 Jeux
Zone géographique
Angleterre

Avis

Ice Team

Je glisse sur la banquise...

| 11 sept. 2019 | bgarz

Ice Team, le nouveau jeu à deux de chez Flying Games dans la même gamme que The Big Fish et Jurassik Snack.  Le matériel est au top, le jeu est simple d'accès et les parties sont courtes. Il y a pas mal d'interactions sur les plateaux et ça peut vite devneir très tactique entre ses eux coups à jouer et les ouvertures que l'on peut faire à son adversaire.

Le thème reste plaqué mais les figurines d'ours polaires et les illustrations de Camille Chaussy donnent du sens au jeu. 

Elysium

Un Dieu peut en cacher un autre...

| 18 mai 2017 | limp
Grand athée devant... l'éternel, je me demandais comment une simple boite de jeux pouvait contenir 8 Dieux. Et après trois parties (avant même la sortie du jeu, je sais : je suis un chanceux), force est de reconnaitre que oui, ils y sont, même si, et vous n'en serez pas surpris, trois d'entre eux ne foutent rien lors d'une partie de cette tranche de vie que vous allez passer. Alors, quel est le principe ? Bah, c'est simple : vous devez faire des familles de couleurs ou de valeurs. C'est simple, non ? Les règles le sont en tous cas. Vous allez également essayer de bien comboter et d'embêter vos petits voisins, de faire les choix les plus judicieux et d'essayer d'être plus rapide que les autres pour constituer vos familles, histoires de gagner les jetons bonus. Mais comme pour constituer vos familles, vous devez abandonner les pouvoirs des cartes qui vont la constituer, les choix cornéliens vont ramener leur fraise. Petit bémol : les combos ne surpassent pas la constitution des familles et ne sont que des bonus bien sympathiques (même si parfois, si on vous laisse faire, vous pouvez tout de même faire un joli coup). A deux joueurs, une partie dure une heure. A 4, c'est un peu plus long mais encore meilleur. Le jeu reste abordable (je le range aux côtés de Abyss ou 7 Wonders en terme de complexité) et est très joli. Les parties pourront varier via les 5 Dieux sur 8 joués (on rêve déjà d'en voir de nouveaux poindre le bout de leur nez) et le contenu de la boite est assez beau (les disques servant à encercler les cartes "one shoot" ne sont malheureusement pas centrés, mais c'est un détail) et le thermo très joli (même si, en mettant la boite à la verticale, c'est la catastrophe assurée niveau rangement). Assez addictif et facile à sortir, je prédis que ce jeu va plaire à grand nombre, et puisque je ferai parti du lot, je ne peux que penser que c'est mérité. Un sans faute en ce qui me concerne pour les Space Cowboy depuis leur début (trois jeux déjà!)...

Elysium

Et un, et Dieux, et trois bons jeux...

| 18 mai 2017 | philmarie
Après Splendor et Black Fleet, j’étais très impatient de découvrir le nouveau titre des Space Cowboys. Fidèle à leur politique éditoriale, les éditeurs ont veillé à présenter leur jeu dans une boîte thermoformée à l’image d’un temple grec. Le matériel est comme d’habitude de très bonne qualité, avec différents objets en carton épais (plateaux individuels, cartes quête, base et toit de temple, différents jetons), des pions-colonnes en bois peint et des cartes suffisamment épaisses dont les jolies illustrations collent parfaitement avec le thème. Dans Elysium, chaque joueur incarne un demi dieu chargé de recruter des héros et d’utiliser des objets puissants pour se faire une place au sommet de l’Olympe. A son tour de jeu, le joueur peut : - soit choisir une carte dans l’Agora (dont le nombre varie selon les joueurs présents). Ces cartes sont affiliés à l’une des huit familles de Dieux que contient la boîte et donc cinq seront choisies en début de partie. Elles ont un niveau, une condition d’acquisition et un pouvoir activable à certains moments de la partie. Ce sont généralement des personnages puissants, des actions héroïques ou des objets légendaires. Une fois choisies, ces cartes rejoindront un espace de jeu appelé le Domaine. - soit choisir une carte quête parmi quatre (à quatre joueurs), qui ont elles aussi une condition d’acquisition et qui apporteront en fin de manche argent, points de victoire et nombre de transferts possibles. Une manche comportant 4 tours de jeu, il faudra, à l’issue de ceux-ci, posséder 3 cartes et une quête. Chacun doit ensuite décider s’il conserve ses cartes dans son Domaine ou s’il en transfère certaines dans son Elysium (autre espace de jeu). En fin de partie (au terme de cinq manches, appelées époques), ce sont les familles de cartes (légendes) composées dans l’Elysium qui rapporteront des points de victoire. Sachant que de nombreuses cartes perdent leur pouvoir lorsqu’elles sont transférées, il faudra bien choisir le moment où celles-ci rejoindront l’Elysium. Le joueur ayant le plus de points de victoire sera déclaré vainqueur. Elysium est clairement un jeu de choix et de combinaisons de pouvoirs. Ces derniers sont symbolisés par des pictogrammes, si nombreux que les premières parties seront souvent laborieuses et destinées principalement à acquérir une bonne connaissance des cartes. Mais ensuite, tout l’intérêt résidera à optimiser au maximum ses pouvoirs et combinaisons, à gérer au mieux ses colonnes d’influence, tout en gardant un œil sur le développement des adversaires pour essayer de leur mettre des bâtons dans les roues (du char...). Après quelques parties, les tours de jeu s’enchaînent, laissant transparaître une mécanique fluide et addictive. Celle-ci est peut-être même un peu trop présente, ce qui rend le thème assez anecdotique et il arrivera qu’on choisisse certaines cartes sans même observer l’illustration ou prendre connaissance de son nom. Malgré une règle relativement simple, Elysium est certainement le jeu le plus complexe et le plus riche des Space Cowboys de part les choix à faire et les combinaisons à réaliser. A réserver à des joueurs aguerris, sensiblement de même niveau de connaissance du jeu. Encore une réussite des Space Cowboys.

Relic Runners

Entre deux...

| 18 mai 2017 | limp
Que dire... Par quoi commencer... Relic Runners est un jeu au matériel de qualité (même si j'aurais préféré des plateaux individuels en carton) mais que je ne trouve pas joli, contrairement aux figurines/idoles du jeu, qui ont dû augmenter le cout de revient du jeu assurément (d'ailleurs je trouve le jeu un peu cher -annoncé à 50€- pour ce qu'il propose). Le plateau de jeu, tout vert, n'est pas très joli, même s'il représente bien la jungle dans laquelle se trouve les temples, mais reste très "lisible". Une précédente thématique, qui a existé dans une version prototype, donnait à mes yeux un plus agréable rendu. Dommage. Une jungle donc; et des tuiles "temples" que l'on superpose. Non, nous ne sommes pas dans un remake de Tikal, messieurs-dames. Et ps non plus dans une variante des Aventuriers du rail, malgré ces chemins que l'on pose sur son trajet. Non. Le jeu est à mi-chemin de ces deux-là niveau complexité. Idem niveau public... ou pas. Car s'il pourrait bien fédérer joueurs occasionnels ou aimant les jeux dits "familiaux" et joueurs confirmés ou aimant se triturer le cerveau, il pourrait tout autant laisser les uns et les autres sur le carreau. En effet, le public "familial" pourra jouer au jeu sans trop chercher à voler les statuettes au nez et à la barbe des autres joueurs, ne cherchera pas à créer de longues lignes discontinues pour scorer de façon importante lors de l'acquisition de ces dernières, contrairement aux gamers, qui verront l'importance du timing dans ce jeu. Mais le public "familial" pourrait tout autant trouver le jeu justement trop "méchant", car les interactions existent et voler une de ces idoles, en plus de rapporter pas mal de points, peut empêcher un autre de faire un gros coup qu'il croyait acquis. Alors, si ça doit râler dans les familles... Les gamers pourraient trouver le jeu manquant de profondeur et réaliser que si même le type de hold up précédemment mis en avant peut s'éviter et en tous cas reste visible, il aura tendance, si effectif, à déterminer l'issue du match, un joueur pouvant passer de virtuel "premier" à "dernier" juste par le fait qu'un autre joue avant lui. Heureusement, le plateau est réversible et la mise en place peut varier. Mais ne rsque t-on pas de jouer invariablement de la même façon ? Y jouer ne m'a pas paru désagréable, mais je n'ai pas eu le même plaisir que les deux titres cités plus haut avaient pu me procurer lors de leur rencontre. Et vu que j'y joue encore avec plaisir, je ne partirais plus à l'aventure de ces jolies reliques que si d'autres me le demandent...