Richard Breese

Angleterre

Présentation

Richard Breese est comptable de profession. Il est rentré dans la conception et l'édition de jeux en fondant sa propre société: R & D Games (Richard et Dawn) en 1989. Richard est connu pour sa série «Key...» ainsi que d'autres jeux tels que Reef Encounter, Morgenland...

Specifications


Auteur
14 Jeux
Zone géographique
Angleterre

Avis

Morgenland

Un mélange subtil de chaos et de ruse

| 18 mai 2017 | Ryleh
Morgenland est un vieux jeu (2000 !), encensé par Bruno Faidutti à sa sortie, et que je n'ai découvert que très tardivement. Il faut remercier d'ailleurs l'auteur français, dont la traduction des règles, et surtout celles des cartes de sortilège et d'objets magiques, sont toujours d'actualité sur le net, et permet de jouer à ce petit bijou du passé. C'est finalement assez simple : on a huit pions, que l'on va placer face cachée sur le plateau, qui symbolise nos enchères pour nous emparer des ressources et des pouvoirs disséminés sur le plateau de jeu. Il y a donc un peu de chance, beaucoup de bluff, de la patience et de l'opportunisme. Ce qui chagrine une partie de joueurs, c'est la présence des cartes de sortilège qui peuvent complètement renverser le cours de jeu, et amène un vent de chaos dans les parties. Rien n'est jamais sur. Moi personnellement, cela ne me chagrine pas : c'est le côté familial du jeu. Mais j'ai pu constater que c'est rédhibitoire chez certain, qui ne supporte pas que leur plan magistral soit balayé par un vulgaire bout de carton joué par un petit garçon de 9 ans ! On voit qu'Ys, crée quelques années plus tard, s'inspire largement de Morgenland, tout en gommant cette partie d'aléatoire, et en privilégiant le positionnement tactique de ses pièces. J'ai les deux et j'avoue que finalement, cela ne me dérange pas. On y joue à chaque fois des marchands ambitieux, mais ces jeux de bluff et d'enchère cachée ne s'adressent pas finalement aux mêmes joueurs...

Keyflower

Innovation Cubiste

| 18 mai 2017 | Jetseb
Sans être révolutionnaire, Keyflower bouscule les classiques institutions des jeux de pose d’ouvriers. L’univers de Keyflower propose une différentiation spatiale des joueurs et non de couleur, de plus le traditionnel espace « devant le joueur » est ouvert à tous. . La double utilisation des meeples (Activation de bâtiments, Enchères) lié à leur contrainte de couleur fait de Keyflower un jeu de pose d’ouvriers différent. Malgré un thème très « cube en bois », l’ensemble se tient à merveille et parait très logique. La migration des meeples chez les concurrents (pour profiter de leur bâtiment) est une très bonne idée. Le jeu peut paraitre déstabilisant pour des cubipousseurs obtus mais se révèle au final très rafraichissant pour ce type de jeu.

Keyflower

Génial

| 18 mai 2017 | Bardatir
Que dire de ce Keyflower si ce n'est pour moi l'une des meilleures productions ludiques de l’année 2012. Il y a dans ce Keyflower, tout ce que j'aurais aimé voir dans un Agricola : - De l'interaction ! - Une prise en main plus simple. Or dans Keyflower il y a aussi : - de nombreux choix - une tension et une concurrence permanente Tout cela donne un jeu abordable et a la fois d'une grande richesse. Plus que cela, le système d'enchère/action grâce aux meeples de différentes couleurs est tout simplement Excellent. Voila du grand Breese à l’œuvre. Il est toujours possible de gêner en choisissant la couleur d'une tuile vierge, ceci n'est pas toujours bloquant, et en cela il y a du génie. Les Meeples verts arrivent parfaitement dans le lot du blocage/avantage. Qu'on se le dise, on ne s'ennuie pas à Keyflower, jamais. Qu'il est bon de pouvoir vendre ses tuiles aux autres joueurs pour choper du Meeple ! J'adore. Le seul bémol demeure les bateaux dont l'iconographie est à revoir. Après une dizaine de parties, je suis encore en apprentissage même si j'ai l'impression que les tuiles hiver ne sont pas de même potentiel. Cela ne gène pas le jeu mais apporte une dissymétrie particulière. Elles sont moins prisées, mais du coup moins risquées/urgentes.

Keythedral

Manque un petit quelque chose quand même...

| 18 mai 2017 | limp
Keythedral est un jeu plaisant à pratiquer, mais dans lequel certaines actions peuvent selon les parties s'avérer anecdotiques, tout comme les cartes loi qui apportent finalement bien souvent pas grand chose. Simple à appréhender, interactif et un peu méchant, il propose aussi une certaine dose de hasard indirect qu'il faut savoir accepter. Très plaisant à pratiquer en ce qui me concerne, et j'y rejouerais avec plaisir, je n'ai pour autant pas eu le coup de coeur nécessaire pour lui assurer des sorties régulières à ma table de jeu. Probablement parce que la mécanique du jeu est superbe, mais lui, pas assez costaud à mes yeux.