Durch die Wüste

Durch die Wüste

7.5/10

La traversée du désert en dromadaires

  • 2 à 5 joueurs
  • à partir de 10 ans
  • 30 minutes
  • Sortie : 1 janv. 1998
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Haut en couleurs

| 18 mai 2017 | popol
On peut parler de jeu abstrait mais même s'il ne raconte pas d'histoire, on voit le lien avec le thème. Je ne le trouve pas désagréable du tout. Par contre la couleur des chameaux est vraiment moche et cela ne donne presque envie d'y rejouer.
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| 18 mai 2017 | Markid
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| 18 mai 2017 | Steph de Neuch
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| 18 mai 2017 | cyril83
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| 18 mai 2017 | slong
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Mycélium dromadérien

| 18 mai 2017 | Meeeuuhhh
Type de jeu : Difficile à lire au bout d’un moment Nombre de parties jouées : 2 Avis compendieux : Un très bon jeu bien fluide et retors dans lequel le sens de l’observation prime : ne mettez pas d’œillères à vos dromadaires histoire de vous focaliser sur votre petit domaine, mais regardez donc ce que font les autres. Le placement initial est à ce titre primordial pour essayer de s’arroger des positions qui permettront de créer des domaines coquets et surtout pour empêcher les autres de le faire. Placement qui risque de laisser d’entrée de jeu les débutants sur la touche s’ils sont opposés à des joueurs capés. Observer est nécessaire, mais pas facile : les couleurs pastels de tous ces dromadaires qui pullulent ne rend pas la lecture du jeu aisée. Clarté des règles (5) : Je ne les ai pas lues, mais ça ne casse pas cinq pattes à un dromadaire niveau difficulté, alors normalement elles devraient être faciles à comprendre. En tout cas, elles m’ont été clairement expliquées (je sais que celui qui me les explique me lit, alors, faut que je m’applique). Qualité du matériel (3) : Tous ces petits dromadaires sont bien jolis, mais les couleurs (outre qu’elles ressemblent plus à celles de bonbons bien sucrés qui collent bien aux dents) ne sont pas aisées à différencier pour certaines. Au bout d’un moment, il est difficile de retrouver ses petits dans toute cette pagaille, il aurait peut-être fallu des couleurs plus tranchées, moins pastel (mais je me dis que s’ils ont fait ce choix-là, ce n’est sans doute pas par hasard). Sinon tout ceci est du plus bel effet (sauf que c’est dur à lire, donc). Cet avis est basé sur la version française d’Ubik/FFG. Reflet du thème (1) : Voyons, pour El Grande, j’ai fait référence à la Papouasie, pour Celtica, à des champignons et à des topinambours. Bon, je vais rester dans les champignons. Un thème plus proche des règles de ce jeu serait le développement du mycélium : en effet, virgule, les caravanes ne traversent pas le désert, elles y pullulent. Et on ne voit pas pourquoi des dromadaires apparaîtraient, là, comme ça, pouf, en formant des filaments qui refusent de s’anastomoser. Alors que le mycélium des champignons, lui, se développe bien en filaments à partir de la spore initiale, en ayant tendance à se diriger vers les zones humides, et peut établir des relations symbiotiques avec des racines d’arbres si ce sont des mycorhizes (on peut donc garder les arbres). On peut en outre supposer que les filaments issus de spores différents refusent de se lier (de s’anastomoser, quoi ; comment ça, je l’étale ?). Tss, M. Knizia me déçoit, pour une fois qu’il aurait pu faire un jeu à thème fort à partir d’une de ses mécaniques, qu’est-il allé faire dans ce désert ? Mais j’ai l’impression de prêcher dans le désert, je crains que le thème des spores et du mycélium mycorhizien ne soit guère porteur. Avis comportant ratiocinations et autres superfétations : Je n’ai fait pour l’heure que deux parties à 3. A la seconde, on a utilisé le conseil donné dans les règles d’orienter chacun ses cochons, ses dromadaires pardon, je fais la critique du jeu des cochons en même temps, dans le même sens, et mine de rien, ça facilite quand même pas mal la lecture. Bon, il y a deux niveaux de jeu dans ce jeu : celle où on s’amuse, et celle où l’on observe, où l’on réfléchit. Lors de ma seconde partie, j’ai utilisé la première : paf, je me cogne à l’arbre, paf, je fais boire mes dromadaires avec un pipe-line, paf, j’essaie de me faire tranquille un petit rond sympa, mais que font les autres ? Mais, diable, ils ont un domaine énorme ? Mais j’avais pas vu ça ? Et cette file de dromadaires, là ? Mais c’est qu’elle est longue, dites. Et celle-là ? Mais comment font-ils ? Et eux aussi ils font rien qu’à se cogner aux arbres pour avoir 5 points (c’est fou ce que ces chameliers sont maladroits, quand même). Si ça ne m’avait pas trop mal réussi (j’avais peut-être un peu plus zieuté, d’ailleurs), les autres faisant pareil, lorsque je les ai retrouvé alors qu’ils s’étaient bien entraînés, ben ça n’a pas marché du tout. C’est vraiment un jeu où il faut sans doute chercher à mettre la pagaille chez les autres. C’est très rigolo aussi, du reste : paf, ta ligne coupée, paf, ton territoire, tu croyais l’avoir ? Et bien non. Paf, l’arbre, c’est moi en premier, si tu veux de l’ombre, faudra faire le tour, non, trop tard, paf, le puits, non, j’ai tout bu, crève. Je ne pense pas que les bédouins soient comme ça. Non, je vous dis, ce n’est pas un jeu à thème fort. Alors que le mycélium mychorizien, lui, est très chafouin, tous les spécialistes vous le diront.