La Guerre de l'Anneau

La Guerre de l'Anneau

8.6/10

  • 2 à 4 joueurs
  • à partir de 12 ans
  • 180 minutes
  • Sortie : 1 janv. 2004
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| 18 mai 2017 | Le Refuseur
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| 18 mai 2017 | Steph de Neuch
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| 18 mai 2017 | Sthorm
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Kss kss, mords, Gollum, mords

| 18 mai 2017 | Meeeuuhhh
Type de jeu : Dont au sujet duquel on se dit que c'est quand même très très épique et tout. Nombre de parties jouées : >10 Avis compendieux : Ce jeu a tout pour me plaire : des règles rondes en bouche, un thème fort, très fort, et en plus un matériel rutilant. Il faut faire de la stratégie (adopter une ligne à suivre à long terme), de la tactique (comment arriver à faire ce que je me suis fixé), très souvent changer de stratégie (c’est de la tactique), gérer le hasard (qui se gère très bien messieurs-dames les anti-dés, notamment avec les cartes de combat et avec des statistiques élémentaires) et se prendre pour des Hobbits ou des vilains méchants, ça change de la routine quotidienne et du train-train (mais non, je ne vise pas les jeux avec des trains). Clarté des règles (3) : Les règles sont longues, gouleyantes, et comportent des manques qui rendent le recours à des FAQ officielles indispensables, mais elles restent faciles (et intéressantes) à lire, pour peu qu’on veuille bien s’employer un minimum. Mais sinon les principaux mécanismes se retiennent bien en jouant, c’est sur quelques points de détail (importants cela dit) qu’il peut y avoir des doutes. Compter une heure d’explication si on veut être complet. Un mot à propos des FAQ et des forums consacrés à ce jeu : une fois enlevées les questions dont les réponses se trouvent dans les règles, elles ne sont finalement pas si longue que cela. Qualité du matériel (5) : Mazette. Impressionnant ; surtout vu le prix ; bon, c’est fait en Chine (par des petits enfants… ?). Mais outre ces considérations, c’est impressionnant. Je répète : c’est impressionnant. Certaines figurines sont un peu tordues cependant. Ca s’arrange paraît-il. Bon, les couleurs des figurines ne plaisent pas à tout le monde. Mais au moins, elles sont tranchées. Les illustrations de John Howe, les cartes, les pions, tout pour s’y croire, vraiment. L’encombrement est réglé par les pions de substitution (mais parfois ça ne suffit pas) mais on a tendance à la fin à avoir la flemme de les utiliser et à faire des gros tas, bon, c’est un style de jeu. Le texte des cartes est souvent écrit un peu petit, mais que voulez-vous. Allez, je chipote : un petit sac pour les tuiles aurait été du plus bel effet. Même pas mal, j’ai piqué celui de Vinci. Bref, prévoir une assez grande table mais ça reste gérable, d’autant plus qu’on peut poser les unités de réserve ailleurs au besoin (dans la boîte sur une chaise, sur une table de desserte…). Manque plus que les bières dans la boîte. Ils oublient toujours les bières dans les boîtes. Les rustres. Reflet du thème (5) : Ah ben là, on peut difficilement faire mieux. On revit l’histoire de la quête de l’anneau de façon différente à chaque fois, que voulez-vous de plus ? Bon, on peut trouver que certains aspects sont trop passés sous silence, mais je ne connais plus très bien les livres et les films ont aussi fait des oublis paraît-il (ce qui se comprend un peu). Par exemple les cartes Ents sont un peu faibles par rapport au travail qu’ils ont fait (au plus ils peuvent zigouiller neuf unités) et pareil pour l’armée des mors (si on fait un 1…). Mais je suis mesquin, là. Avis comportant ratiocinations et autres superfétations : Je m’étonne d’avis qui disent que le jeu reproduit à l’envie le livre : avec un peu d’imagination, on peut voir des choses inouïes de mémoire de Hobbit, et le plateau de jeu présente des territoires dont on parle peu ou pas dans le livre (d’après mes souvenirs) et qui sont fondamentaux (les 5 points à glaner dans le nord quand on joue les rouges, et qui sont relativement faciles à prendre avec un gros assaut de mammouths épaulés par les Nazguls). En outre, dans le livre, les méchants perdent par destruction de l’anneau avec 2 points à 0 en faveur des gentils ; je n’ai jamais vu de partir s’achever comme ça pour un méchant (même bourré). Bref, en laissant parler son imagination et son sens tactique, on peut réellement faire ce que les auteurs appellent le « et si… ». Ce jeu a un peu remplacé pour moi un autre grand jeu, Hannibal, duquel il reprend quelques principes : les cartes de l’un sont remplacé par les dés d’action de l’autre, dés qui sont épaulés par des cartes événements qui sont fondamentales pour recréer le thème et introduire des éléments de l’histoire qui ne peuvent pas l’être par le biais des mécaniques de base. Mais par rapport à ce dernier, il n’y a pas le même aléa dans les dégâts occasionnés par les batailles : dans Hannibal, les pertes sont tirées avec un seul dés pour l’attaquant et dés pour le défenseur après la bataille, ici les pertes se font, plus classiquement, progressivement au cours de la bataille. Bref, on pourrait prolonger longtemps la comparaison mais bon. Pour en finir avec les batailles, il est fondamental de bien utiliser les cartes du même nom, quitte à sacrifier des événements qu’on aurait bien voulu voir se produire, et de cette façon, on limite grandement l’aléa. La bonne utilisation de sa main de cartes est d’ailleurs une des clefs essentielle de ce jeu. Il y a quand même une grosse part d’aléa dans le mécanisme de la progression de la communauté dans le Mordor : on peut très bien arriver dans le Mordor avec 0 point de corruption et des cartes permettant de réduire la corruption en main et perdre, tout comme on peut gagner en ayant pas mal de corruption au départ. Tout ceci dépend uniquement des tirages. Quand les 4 tuiles bleues et les 4 rouges sont dans le sac et qu’on tire les 4 rouges et aucune bleues, c’est rageant (surtout pour le gentil). Mais il n’empêche que l’histoire aura été belle et que pour les joueurs qui préfèrent voir une belle histoire se dérouler plutôt que de rechercher la gagne, cela reste satisfaisant. De nombreuses stratégies sont possibles pour les deux bords, avec de nombreuses options tactiques en cours de jeux. Je l’ai peut-être dit, mais je le redis et puis voilà. Pour l’option jeu à 3 et à 4 : certains n’aiment pas, d’autres la préfèrent. Je ne l’ai que peu testée, mais elle apporte la dimension intéressante de la rivalité entre Mordor et Isengard et entre Gondor/Elfes et les autres peuples libres. Ceci à condition que les joueurs jouent le jeu de cette concurrence, ce qui n’est pas obligé (selon l’humeur des joueurs). Mais à ce moment-là, cela devient un jeu d’équipe, ce qui est aussi intéressant, et cela ajoute simplement la contrainte de devoir alterner les opérations (ce qui évite une sorte de blitzkrieg sur un côté de la carte). Ce jeu a ses défauts (la fin de la quête très aléatoire, ses règles parfois lacunaires) mais il mérite un gros investissement pour qui aime les gros jeux à thème fort. C’est bateau, ça, hein. En ce qui concerne l’extension, je ne me prononcerai pas encore.
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le docstrange vous défie !

| 18 mai 2017 | docstrange
Tout à fait daccord avec mes deux commentateurs. Alors Eric, on se la fait cette partie, et OCedar enfin je te trouveavec un vrai grand jeu dans les mains: le lache pas, jarrive!!!!!
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What if...

| 18 mai 2017 | Eric
Bon celui-là, c'est un mastar. Faut bien lire toutes les règles et les relire une deuxième fois et passer son temps à les consulter pendant la partie (en tout cas au début)... Mais l'avantage c'est qu'on y joue à deux, donc c'est pas (trop) difficile de trouver un partenaire... Même si, comme moi, vous êtres père d'enfants pas encore assez grands pour y jouer et d'une épouse que l'idée même de jouer à un jeu qui dure plus de 2 heures (lecture des règles non comprise) fait doucement rigoler Et puis une fois que vous y êtes, c'est génial : un plateau gigantesque, pleins de figurines, deux jeux en un (l'avancée de la compagnie et la guerre de l'anneau) Et surtout : plein de what if ? Et si Legolas avait pris la tête des elfes de la Lorien pour récupérer la Moria ? Et si Gimli avait été chercher l'armée naine ? Et si Saroumane n'avait pas été vaincu ? Et si Rivendale était tombé ? A jouer avec le roman (ou à défaut les films) bien en tête
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A l'attaaaaaaque!

| 18 mai 2017 | O'Cédar
Je préviens tout de suite que je n'ai joué qu'une seule partie, mais j'ai été emballé et je doute que ça se tasse avec l'habitude... Etant fan de médiéval fantastique et de Tolkien, j'ai été enchanté par la parfaite utilisation du thème, toutes les cartes évènements se rattachant à des bouts du livre... La géographie de la Terre du Milieu est parfaitement utilisée pour les déplacements et les forces en balance sont parfaitement dans l'esprit... D'un côté nous avons donc les hordes déferlantes venant d'Orthanc et d'ailleurs s'abattant sans cesse sur les Peuples Libres cantonnés dans leurs forteresses dans des sièges héroïques, de l'autre un petit groupe d'aventuriers tentant de colmater les brêches à gauche à droite et d'aller semer la panique au coeur du Mordor... Qu'il est bon de pouvoir compter sur le Gros-Billisimme Gandalf dans un combat apparemment si inégal... Attention, il est important de signaler que le jeu est si parfaitement équilibré entre les 2 factions qu'il est clair que la chance joue un grand rôle au moment des combats et des tirages de tuiles et de cartes mais franchement ça ne m'a pas dérangé le moins du monde sachant que nos décisions vont tout de même influer grandement sur l'issue finale... Moi qui n'aime pas les jeux longs, notre partie a duré 4h30 et je n'ai pas vu le temps passer... En plus, le matos est somptueux et les figurines tordues peuvent être redressées sous l'eau chaude... Quel bonheur vraiment... Après 4 parties supplémentaires de jouées, je descends légèrement ma note car le plaisir d'une partie à l'autre peut-être très variable... J'ajoute que je préfère le jeu à 4 joueurs où l'ambiance est plus conviviale même si cela dure légèrement plus longtemps...