Nous sommes en septembre 1666. Le feu vient de ravager Londres. La plus grande catastrophe que l'Angleterre ait jamais connu. Les conséquences désastreuses de ce grand incendie vont marquer plusieurs générations durant de nombreux siècles.
Aujourd'hui, Martin Wallace nous rappelle cet évènement dans son nouveau jeu : London ! Les joueurs devront aider à la reconstruction de la ville. Il s'agit essentiellement d'un jeu de cartes, mais nous verrons que le matériel ne se limite pas à ça.
Une belle couverture
La taille de la boîte ne surprendra aucun fan de Wallace. C'est la même que celles d'Automobile, de Tinners' Trail ou de Struggle of Empire, par exemple.
Pour un jeu de cartes, le poids est conséquent.
On remarque toujours les efforts que fait Martin Wallace pour les illustrations de ses boîtes. C'est Peter Denis qui a travaillé sur cette couverture.
Un jeu multilingue
Le dos de la fameuse boite.
Le texte est présent en trois langues: l'Anglais bien sûr, mais aussi l'Allemand et le Français. C'est Ludovic Gimet qui s'est chargé de la traduction. Ludovic est connu pour avoir fait Pas touche la mouche, mais surtout pour être le webmaster du site de Ludo le gars. Ludo le gars est un pionnier du web ludique.
Une vue d'ensemble
Voici tout ce qu'on peut trouver dans cette boîte.
Un plateau, des myriades de pions, et plein de cartes.
Dans cette version, l'édition limitée, on trouve du matériel en bois qui ne sera pas présent dans la version normale.
Les pions de l'éditions limité
Voici un zoom sur les pions utilisés dans la version limité.
On trouve les même pièces en bois et les marqueurs d'emprunts que dans Age of Industry. La réutilisation du matériel d'un jeu dans un autre est une spécificité de Treefrog, la maison d'édition de Martin Wallace.
Et ceux de l'édition normale
Voici la même photo, mais avec le matériel de l'édition normale.
Les usines en bois sont remplacées par des marqueurs en carton, et les pièces sont en plastique dur.
Les hexagones sont des points de victoire, il s'agit presque d'une convention d'utiliser des hexagones pour les points de victoire dans les jeux de société.
Les pions noirs ne sont pas des cubes de charbons mais des jetons de pauvreté. Cela rappelle Automobile, sorti l'an dernier (toujours de Wallace).
Un peu de frime ne fait pas de mal
Juste pour le plaisir de frimer, j'ai pris une photo de près des jetons qui changent entre les deux éditions.
Ceci dit, les marqueurs industrie en carton ne sont pas les plus moches qu'on ait vu. C'est Simon Jannerland qui les a dessiné, ainsi que le plateau qu'on a pu voir plus haut.
Les cartes
Quand je parlais d'effort sur la boîte, c'est quelque chose qu'a toujours fait Martin Wallace.
Ici, on peut remarquer qu'il y a eu de gros efforts sur le dessins des cartes.
Il y a 110 cartes, et pas loin de 80 illustrations différentes. Toutes de qualité.
Ce jeu est un autre parmi ceux qu'il me tarde d'essayer.
Le jeu est multilingue, mais certaines cartes ont du texte en anglais. On remarque toutefois qu'il ne demandera pas un gros investissement de la part des joueurs, le texte étant relativement succinct et simple.
Les règles sont d'une clarté presque inhabituelle pour un Wallace. C'est un des reproches qu'on fait habituellement à cet auteur, car il est difficile d'en faire d'autres tant sa production est passionnante.