London

9 nov. 2010 | par Le Zeptien

Spécifications de la partie


Nombre de joueurs
4
Date
9 nov. 2010

Spécifications du jeu


Nombre de joueurs
2 à 4 joueurs
Âge
à partir de 12 ans
Durée
90 minutes
Mécanismes
Gestion de main, Pioche
Thèmes
Ville, Colonisation
Date de sortie
1 janv. 2010
Auteur(s)
Martin Wallace
Illustrateur(s)
Peter Dennis, Mike Atkinson, Simon Jannerland
Editeur(s)
Treefrog Games

Scores

# Nom Score
1 Le Zeptien 1
2 palferso 4
3 unkle 3
4 Ed 1

Photos

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Il y a 2 commentaires

Le Zeptien
By Le Zeptien | 9 nov. 2010 à 00:00

Toujours pendant le second festival du jeu de Montpellier, me voilà à présent attablé devant London, le nouvel opus du maestro. En compagnie de Palferso et Ed, j’écoute les explications de Unkle qui va d’ailleurs jouer avec nous.

Plateau correct, cartes agréables, des tuiles plutôt classiques, et le retour des pièces en plastique…bref, jusque là, rien de surprenant.

En fait, la surprise vient des mécanismes du jeu lui-même : tout a fait étonnant pour un Wallace, mais on savait déjà que cet auteur peut créer des jeux très différents (Par exemple, de Runabound à Brass, il y a quand même une sacrée distance).

Reconstruire Londres après le grand incendie (auquel j’ai participé il y a deux semaines) est un challenge intéressant…cela dit, et ce sera là mon premier bémol, je n’ai, sur cette première partie en tout cas, absolument pas senti la présence du thème.

« Des cartes à poser devant soi ? Ok !...Et…? »

« Ben, faut ensuite les retourner et c’est à peu près tout ».

« Keeeuuoiiii ?!? Tu es certain que c‘est un Wallace ??»

Alors il y a certes quelques tuiles à poser sur le plateau, mais l’essentiel consiste à accumuler des cartes, les exposer, puis les activer pour gagner des sous et/ou des points-victoire et/ou un pouvoir particulier, subir un malus de pauvreté, et la partie s’achève quand la pioche est épuisée.

On a donc là un jeu de cartes à activer pas trop lourd (sans de multiples symboles sur des cartes à combinaisons-qui-font-mal-au-crâne), qui n'est pas pour autant un jeu de combos à mon sens, assez exigeant sur certains aspects (choix des cartes, timing). Evidemment, on aime ou on aime pas…et en ce qui me concerne, je dois avouer avoir un peu baissé d’enthousiasme devant le nouveau jeu du Maestro. Certes, il y a des choses fortes intéressantes dans London, mais un peu comme Steel driver, voilà bien une nouveauté wallacienne qui ne m’a pas vraiment séduit. De plus, les jeux du maestro à faible interaction sont rares, mais là, je crois qu’on en tient un beau...un peu d'interaction sur le display et la pauvreté en effet (en fin de partie), mais ça reste pas assez "tranchant" pour moi. Si on compare à certains de ses jeux de gestion, on ne retrouve certainement pas la tension d’un Brass, la mise en concurrence féroce d’un AOS, ou l’originalité d’un Automobile. Bref, je reste réservé devant London, tellement que je ne sais pas très bien quoi dire d’autre. Je vais essayer d’y rejouer, évidemment, mais bon…

Le Zeptien
By palferso | 9 nov. 2010 à 00:00

Ouaip. C'est à mon sens une oeuvre mineure de Wallace. C'est plaisant, plutôt light (ce qui est loin d'être un défaut), avec de bonnes idées sans être franchement original. Les jeux de cartes me font plutôt chier en général. Je pensais que celui-ci échaperait à la règle et c'est en partie le cas grace, comme le souligne le Zep, à la relative épure des cartes (on est bien loin du caricatural Race for the Galaxy du point de vue des icones qui est un jeu dont je reconnais les qualités mais qui ne m'amuse pas du tout). Mais en définitive, je trouve la mécanique bien trop répétitive notamment du point de vue de la manipulation des cartes et ce d'autant plus que le jeu dure 2 heures (là c'est un peu le syndrome Dominion, autre jeu que je n'apprécie pas du tout, et qui réussit le tour de force d'être 3 à 4 fois plus court que London tout en étant beaucoup, beaucoup plus mécanique et plus chiant du point de vue de la manipulation). Sinon, la thématique même si elle est subtilement mise en place par le Maestro s'avère au final très diffuse et effectivement, il y a très, très peu d'interaction (cela surprend d'ailleurs chez cet auteur qui a fait à mon sens certains des jeux les plus jouissifs et intelligents de ce point de vue). Enfin, je crains que le jeu ne devienne vite répétitif (à confirmer tout de même). Par contre, il me semble être un des rares Wallace à devoir être (presque) aussi bon à 2, 3 ou 4 joueurs.

Maintenant, j'attends tellement d'un jeu de Sir Martin que je suis forcément plus (trop?) exigeant avec lui et il faut tout de même reconnaître comme le souligne là aussi le Zep sa capacité phénoménale en toutes circonstances à créer des jeux "neufs" qui ne sont pas de vulgaires déclinaisons de ces oeuvres antérieures comme chez beaucoup de ses confrères malheureusement...