Une partie découverte de la curiosité Tzolk’in hier soir, avec monsieur Nicolas aux manettes pour nous initier aux engrenages mayas.

J’avais entendu quelques joueurs confirmés dire beaucoup de bien de ce jeu de placement dynamique d’ouvriers, et je dois avouer avoir été bluffé par l’ensemble. Certes, on est en terrain déjà bien connu sur une bonne partie du jeu, puisque l’on retrouve : des ouvriers qui servent à récolter ou faire une action, la possibilité d’ acheter des bâtiments qui donne des avantages ou des points, l’opportunité de progresser sur des lignes et des colonnes qui apportent des bonus…et la nécessité de nourrir vos ouvriers sous peine de perdre des points. Cependant, ce système de roues qui modifient les positions des ouvriers en fin de chaque tour propose avec bonheur de nouvelles réflexions sur ce type de jeu.

En effet, on pose des ouvriers mais c’est ensuite en les retirant que l’on peut faire l’action associée, en sachant qu’un ouvrier qui vient d’être placé va au minimum se déplacer d’un cran pour le tour suivant avant de pouvoir être éventuellement joué. Je dis éventuellement car rien ne vous oblige à jouer l’ouvrier en question : vous pouvez le laissez tourner jusqu’à ce qu’il arrive sur la case action qui vous convient le mieux. A noter que chaque joueur peut disposer de jusqu’à 6 ouvriers : un beau casse-tête pour essayer de coordonner tout ça. De plus, si la règle de pose est simple, il y a une petite contrainte qui vous oblige à bien penser le positionnement et le meilleur moment pour le faire.

Bref, Tzol’kin secoue bien les neurones, mais tout cela reste très contrôlable, avec surtout l’exigence de jouer dans le bon timing, cet aspect étant le problème clef du jeu Il y a en peu de hasard. En revanche, il faut se méfier des réactions du premier joueur qui peut avoir l’idée malicieuse de faire avancer le temps plus vite au début d’un tour : cela accélère un peu la partie et surtout provoque le déplacement de tous les ouvriers d’un cran supplémentaire.

Jeu séduisant, mais franchement les gars (je m’adresse à mes partenaires d’hier), il faudrait vraiment apprendre à jouer plus vite et éviter trop de questions auxquelles on a déjà répondu par 3 fois (exemple : «bon, ben pour faire cette action, je donne 2 maïs alors ? » « Non pour la énième fois, tu as déjà payé pour positionner l’ouvrier, tu ne vas pas repayer une seconde fois !» Certes, on découvrait tous Tzolk’in, et on peut pas tout retenir des explications (en tout cas, moi, je n’y arrive pas) mais quand même... Plus de 3 heures de jeu (et je compte pas les explications de règles initiales) alors qu’il est annoncé 1h30 sur la boîte...m’ouai...

Dommage, le temps m'a semblé parfois long, alors que Tzolkin est plutôt plaisant.

Effectivement ce fut long alors que le jeu est conçu pour être relativement fluide (on pose ou on retire ses ouvriers). Par contre il y a pas mal de données à prendre en compte et de petits calculs à faire dans sa tête avant de prendre une décision... Alors si en plus on n'a pas écouté les règles!!!

Pour ma part je me suis régalé, même si - comme à mon habitude - je n'ai pas remporté ma 1ère partie! Il me faut vraiment me pencher sur le moyen d'engrenger des ressources... Celles-ci m'ont cruellement fait défaut au moment de construire...

Bon jeu que j'espère ressortir au plus vite!

PS : et les photos Monsieur Le Zeptien???