Daniele Tascini

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Auteur
11 Jeux

Avis

Tzolkin: The Mayan Calendar

Des rouages parfaitement huilés

| 18 mai 2017 | chris06
J'en ai mis du temps à rédiger une critique pour ce jeu. J'ai fait une quinzaine de parties et j'ai testé toutes les configurations. Ce jeu tourne parfaitement aussi bien à 2, 3 ou 4 joueurs. Ce qui m'a attiré au début c'est la simplicité et la fluidité de la mécanique qui consiste à soit poser soit reprendre des ouvriers des roues. Là où le cortex cérébral commence a chauffer c'est quand on réalise le grand nombre d'actions sur les roues et d'axes de développement possibles. C'est du lourd !!! Ce jeu fait clairement partie de mon top 3, voir même 'number one' grâce à son ergonomie et ses roues qui en mettent plein la vue. En résumé si vous aimez placer de l'ouvrier et vous triturer les neurones sur des stratégies moyen et long terme alors ce jeu est fait pour vous. À consommer sans modération.

Tzolkin: The Mayan Calendar

Roues dantesques

| 18 mai 2017 | Grovast
[b:c76azein]Ergonomie est mère de clarté[/b:c76azein] A l'instar de celle d'Ora & Labora, ces roues dentées qui attirent l’œil et attisent la curiosité constituent plus un facilitateur de manipulation qu'une innovation réelle en terme de mécanisme de jeu. On pourrait parfaitement faire le même jeu avec des pistes en forme de tableau, sauf qu'il faudrait avancer chaque pion un par un à chaque fin de tour : juste injouable. Valent également d'être cités : - la bonne facture du matériel avec un plateau que personnellement je trouve agréable à regarder avec son rendu brillant. - l'iconographie claire malgré la multiplicité et la complexité des effets - la présence de l'intégralité des règles directement sur le plateau (y compris le petit décompte de fin) - l'ingéniosité pour proposer un puzzle pliable qui tient dans la boite sans décrocher lesdites roues. Les plus maniaques d'entre nous ayant le malheur de ranger leur ludothèque verticalement ont par contre du souci à se faire avec cette boite, en l'absence d'une solution toute faite pour caler correctement l'ensemble. Le seul petit défaut notable va aux coloris mal choisis (car trop proches) entre cubes d'or et cubes de pierre. Mieux vaut jouer avec un excellent éclairage! [b:c76azein]Pas novateur mais tellement stratégique[/b:c76azein] Sur le papier, on a donc un jeu de gestion peu original et très peu thématique. Acquérir des ressources pour nourrir ses ouvriers à intervalles (presque) réguliers, construire des bâtiments procurant divers bonus, et progresser dans différentes technologies : c'est globalement du gros déjà-vu. Dans les faits, on a un jeu complet, technique, et surtout extrêmement stratégique. Avec l'expérience, les différentes manières de jouer finissent par constituer un méta-game, avec ses poncifs et ses ouvertures (gambit d'Uxmal surtout). Toutes les grandes voies stratégiques, si elles sont correctement exécutées, permettent de scorer suffisamment pour la gagne. Et il y en existe au moins 4, plus des variantes ou des mixes. La technologie la plus "bourrine" des ressources dispose certes du plus haut potentiel de score tant elle peut conférer la main-mise sur la partie, mais encore faut-il que le contexte s'y prête. Car c'est aussi une question d'adaptation et d'interaction : - d'une part, il s'agit de ne pas dérouler le tapis rouge au(x) joueur(s) partant sur cette voie notoirement performante - d'autre part, sur une partie à 4 joueurs, certains joueurs peuvent se gêner mutuellement et faire les affaires des autres. Si je pense partir "ressources" et que je vois deux autres adversaires s'y précipiter, mieux vaut changer d'optique immédiatement et laisser ces deux là se tirer dans les pattes. Les objectifs directeurs que sont les monuments, connus dès de départ (mais qui varient à chaque partie) et le choix des ressources de démarrage, encouragent par ailleurs à choisir une orientation cohérente et marquée avant même de jouer son premier coup. Faire un peu de tout n'amène finalement rien de bien rentable. [b:c76azein]Une maitrise difficile[/b:c76azein] D'un point de vue tactique, le chalenge consiste à bien planifier ses actions. Comme la pose de multiples ouvriers au même tour coute cher, il convient, en fonction de son nombre d'ouvriers, de trouver un rythme de pose/récupération partielle qui maximise les ouvriers encore en place à chaque tour, tout en minimisant le cout de pose. D'autre part, c'est aussi une affaire de timing à surveiller de très près, puisque les décomptes/festins arrivent à un instant connu, et qu'il est dommageable de ne pas réussir à valider ses gains avant. Profiter d'une opportunité pour avancer deux fois la roue (et ne pas laisser de telle ouverture aux autres) au bon moment est également tout un art. La fin de partie arrive finalement bien vite, sans qu'on ait eu tout ce qu'on convoitait. Frustration quand tu nous tiens... [b:c76azein]La courbe de progression de cet excellent gros jeu, son caractère stratégique allié à son ergonomie et son équilibre sans faille, en font tout simplement un must have du jeu de placement/ressources.[/b:c76azein] Il me tarde déjà de rejouer pour faire mieux.

Tzolkin: The Mayan Calendar

Et pourtant elle tourne!

| 18 mai 2017 | ocelau
Tzolkin , c'est d'abord ce concept de roue séducteur, soulevant autant de scepticisme que d'admiration. Séducteur en effet, il procure un plaisir tactile et visuel. On ne se lasse pas de faire tourner tous ces engrenages et voir où ils nous mènent. Et puis ce mécanisme ne s'avère pas que de la poudre aux yeux : il y a vraiment un tempo très intéressant, bien sûr au niveau de la progression dans la roue (plus on attendra, plus l'effet sera potentiellement fort) mais aussi au niveau du placement des pions pour lequel on n'a que deux choix : soit on pose soit on récupère. Et c'est même là qu'est toute la saveur du jeu car bien souvent on aimerait ne rien faire et laisser le temps jouer pour nous. Mais non, point de oisiveté :P , il faut donc trouver un rythme et jouer des alternances et bien sûr des placements adverses. Tout serait parfait sur ce jeu si le reste avait été aussi ambitieux que sa mécanique centrale. Mais on doit en fait se contenter de trucs vus et revus (piste de progrès, de majorité, constructions, bâtiments à combo ...). Mais ne boudons pas le plaisir, l'ensemble tient très bien la route et malgré sa multitude de choix et de roues, le jeu présente une élégance et une fluidité très agréable.

Tzolkin: The Mayan Calendar

Tourne toure la roue

| 18 mai 2017 | Krissou
Le matos du jeu est superbe et le méchanisme de la roue est vraiment très intéressant. Il faut planifier en fonction des tours et savoir temporiser ses actions pour les faires au bon moment, tout en devant prévoir la nourriture pour ses ouvriers. Les règles ne sont pas compliquée, mais il y a énormément de petit chose, qui s'imbrique à merveille, mais qui peut faire peut au début. Cependant, après quelques tours, on y voit plus clair. Mais, le jeu propose énormément de possibilités, donc au niveau réflexion, il y a de quoi faire :p L'iconographie présente dans le jeu est très clair et en un coup d'oeil on peut visualiser facilement les choses et se rappeller les possibilités. Le jeu tourne encore assez bien (enfin ça dépend des joueurs aussi...) et il est tout aussi intéressant à 2, à 3 ou à 4. Le système de "mort" à 2 et 3 joueurs rend très bien (même si parfois on maudit le mort :p) Bref, un très bon jeu et une excellente découverte. Son petit défaut, peut être, est qu'il semble que certaines stratégies payent mieux que d'autres... mais je n'ai pas fait suffisament de partir pour le confirmer pour le moment (au contraire, j'ai déjà vu plusieurs victoires totalement différentes)